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lundi 31 janvier 2011

Carla Bruni découvre la gauche telle qu'elle est

Carla Bruni-Sarkozy : «Je ne me sens plus vraiment de gauche»

« Pour moi, la politique reste un monde difficile. Ce ne sera jamais mon métier, je n'en ferai jamais »

Dans des confidences livrées au Parisien-Aujourd'hui en France, Carla Bruni Sarkozy précise n'avoir jamais voté à gauche en France et ne pas avoir l'intention de le faire. Elle n'entend toujours pas s'engager en politique.

Aujourd'hui, mariée à un homme de droite, Carla Bruni-Sarkozy semble vouloir se débarrasser de son image de femme de gauche. Dans les colonnes du journal Le Parisien-Aujourd'hui en France, la première dame revient sur son propre positionnement sur l'échiquier politique. « J'ai fait partie d'une communauté d'artistes. On était bobo, on était de gauche mais, à ce moment-là, je votais en Italie. Je n'ai jamais voté pour la gauche en France, et je vais vous dire, ce n'est pas maintenant que je vais m'y mettre. Je ne me sens plus vraiment de gauche ».

Pour expliquer cette maturation, elle cite des « faits », des « commentaires », notamment au cours de l'affaire Polanski-F. Mitterrand. « J'ai entendu des responsables socialistes dire la même chose que ceux du Front national. Ça m'a vraiment choquée ». Le ministre de la Culture avait exprimé un soutien appuyé au cinéaste, arrêté en Suisse pour une affaire d'abus sexuels. Au même moment, Frédéric Mitterrand avait été stigmatisé dans une polémique politicienne, moins donc pour un livre écrit en 2005 et racontant des épisodes de tourisme sexuel, que pour la participation de ce neveu du Président socialiste F. Mitterrand à un gouvernement de droite.

«La politique ne sera jamais mon métier»

Alors qu'un récent sondage montrait que les deux tiers des Français étaient satisfaits de l'épouse du président français dans son rôle de première dame, l'intéressée n'entend visiblement pas aller plus loin dans son engagement. « Pour moi, la politique reste un monde difficile. Ce ne sera jamais mon métier, je n'en ferai jamais », explique-t-elle. « Je trouve ça très courageux, je suis admirative des gens qui en font, mais c'est comme la boxe. Je n'ai pas les os, je n'ai pas les dents (…) Représenter la France à l'étranger, travailler pour les gens de ce pays, oui. C'est un honneur, cela me rend vraiment fière. Faire de la politique, c'est non et ce sera toujours non. » En revanche, elle dit au journal son désir de s'investir dans le domaine humanitaire.

Interrogée sur 2012, elle entend soutenir Nicolas Sarkozy, si ce dernier se représente. Pas question en revanche, dit-elle, de faire déjà campagne alors que son mari ne s'est pas encore positionné.

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