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dimanche 12 décembre 2010

Primaires du PS: illusion démocratique et processus aggravant

Les socialistes se compliquent la vie pour 2012 et nous saoulent

Le machin innovant de Montebourg

La procédure des primaires nous est vendue comme une nouveauté issue du cerveau fertile de Nono Montebourde (regard insensé, ci-contre), mais cette innovation du rénovateur en titre du PS a déjà été mise en oeuvre en 2006.
Lien Wikipedia

Le PS échoue à conjurer les mauvaises habitudes du Congrès de Reims

« Le Parti socialiste doit adopter mardi 1er juin 2010 lors de son bureau national le "rapport d'orientation sur la rénovation du Parti socialiste". Ce rapport (PDF) préparé depuis huit mois par une commission présidée par Arnaud Montebourg, député de Saône-et-Loire, tranche la question des primaires, le principe du non-cumul des mandats, qui soulève l'hostilité des sénateurs, la problématique de l'éthique pour éviter les soupçons de fraude et revivre le congrès de Reims, et enfin la question de la place des femmes et de la diversité », assurait Le Monde, le 31 mai 2010 (lien)

Les escrocs Aubry et DSK ont donné le coup de grâce aux primaires

Les deux fraudeurs ont tenté de contourner les primaires, mais Désirdavenir Royal en a eu vent d'un pacte bipartite entre les deux conjureurs et a voulu néanmoins se joindre à cette tromperie
des militants.
La traîtrise a fuité et Sa Cynique Majesté Royal s'est aussitôt retirée du complot, a prétendu qu'elle y était étrangère. Pour preuve, elle a cru donner le change devant l'opinion en se livrant à une déclaration sauvage de candidature, au mépris du calendrier officiel de son parti.
Lien PaSiDupes

La machine infernale des primaires socialistes

Le PS a foiré son coup démocratique et se trouve encombré du machin.
La multiplication des candidatures pour l'élection présidentielle sème en effet le trouble dans ses rangs. Ils sont plus ou moins une dizaine, avec des candidatures soumises à condition et celles, bien que rendues publiques, occultées par la presse complice.
Lien PaSiDupes
Plus qu'une richesse, cette pléthore de postulants et une entrave et affaiblit le Premier secrétaire, Martine Aubry, qui aura du mal à tenir son calendrier, puisque Ségol'haine Royal l'a déjà ignoré et que la Ch'tite Aubry s'est sournoisement lancée dans une campagne officieuse de terrain où elle a croisé sa concurrente directe face à DSK. Lien PaSiDupes (prochain)

Gérard Grunberg a expliqué le fiasco socialiste des primaires

Ce directeur de recherche au CNRS a accordé un entretien au journal Ouest France du mercredi 08 décembre 2010.

Pourquoi Ségolène Royal a-t-elle précipité sa déclarationde candidature ?
C'est conforme à son tempérament. Sa détermination n'a pas fléchi. Elle n'a jamais exclu de se présenter. C'est probablement la plus motivée de tous les candidats éventuels. Je crois qu'elle a réalisé que Dominique Strauss-Kahn ne se prononcerait pas avant longtemps et que Martine Aubry, qui est roue dans roue avec lui, ne parlerait pas non plus. Elle s'est dit : « Pendant six mois, ils vont être out, il y a une opportunité à saisir, j'ai six mois devant moi pour inverser la tendance3. Sur le plan tactique, c'est très bien vu. Cela montre qu'elle a un sens du moment hors du commun.

En rappelant la règle, Martine Aubry a-t-elle remis de l'ordre dans le parti ?
Elle est dans une situation difficile. Elle se replie sur le parti, mais la question de sa candidature n'est pas totalement évacuée. Elle se retrouve comme arbitre et candidate éventuelle, ce qui est un peu compliqué. Quel est son statut ? Première secrétaire ou candidate ? Cette ambiguïté risque de lui faire perdre son autorité. En plus, ce pacte avec DSK n'est pas un cadeau. C'est terrible d'avouer qu'on est un candidat par défaut. Martine Aubry va vivre un chemin de croix. Elle voit Ségolène qui part en campagne, mais ne va rien pouvoir dire pendant six mois.

Peut-elle tenir le calendrier des primaires ?
Son intérêt, c'est de convaincre DSK d'aller le plus vite possible. C'est difficilement tenable d'attendre six mois, avec des candidats qui vont tous partir en campagne dès le 1er janvier. La gauche du parti va la pousser à bouger. Pour l'instant, elle est réglo en appelant au respect du calendrier. Mais cette gauche va-t-elle accepter qu'on chauffe la place pour Strauss-Kahn en laissant les autres faire campagne sans jamais dire un mot ? Ce n'est pas tenable.

Le programme d'abord, le candidat ensuite : était-cela bonne méthode ?
Ça ne l'est plus depuis qu'on élit le président de la République au suffrage universel direct. Le PS voulait le programme avant le candidat, il a dès à présent les candidats avant le programme. Même DSK peut se sentir prisonnier du programme. Quelle sera sa ligne politique ? Celle du parti ou celle du FMI ? La vérité, c'est que la majorité au PS n'est pas politiquement homogène. La gauche du parti ne va lui faire aucun cadeau !

Les primaires, une machine à perdre ?
Au départ, c'est une bonne idée. C'est tout à l'honneur du PS de tenter une expérience très démocratique. Mais il s'est trompé en voulant faire l'unité avant les primaires. Si tous les grands candidats se mettent d'accord, ce n'est pas la peine de faire des primaires ! On ne peut pas avoir des primaires avec un appareil qui contrôle tout. C'est cela que les socialistes risquent de payer. Si le parti est divisé, les militants seront déboussolés et l'appareil perdra sa crédibilité.

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