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dimanche 31 octobre 2010

Les adolescentes s'approprient la violence: multiplication des agressions

Conflans-Sainte-Honorine: passage à tabac à sept pour un portable

Passée à tabac à la gare Fin-d’Oise de Conflans-Sainte-Honorine

En pleine journée, vers15h15, une jeune femme de 20 ans a été passée à tabac sur les quais. C’est là que les forces de l’ordre, appelées à la rescousse, l’ont découverte, baignant dans une mare de sang, le nez cassé. La victime a été conduite à l’hôpital de Pontoise où elle a été soignée.

Les agresseuses étaient des adolescentes

Les sept adolescentes de la bande, âgées d’une quinzaine d’années, se sont emparées de son téléphone portable et ont pris la fuite disparu en sautant dans le train de Pontoise (Val-d’Oise).
« Je n’ai jamais assisté à un tel déchaînement de violence », confie Sabrina, 16 ans. L’ado s’étonne d’entendre que des filles ont agressé une autre fille dans la gare pour la voler. « J’ai du mal à croire une chose pareille. Je pense qu’il y a dû avoir une embrouille. Peut-être un regard, ou elles se connaissaient », avance-t-elle.
« Depuis quelques années, on a une vraie appropriation de la violence par les filles, précise une source proche de l’affaire. Dans les Yvelines, ça n’arrive presque jamais mais, ailleurs en Ile-de-France, c’est devenu une réalité. »

La presse n'en a rien su

"Pour autant, les voyageurs ne prennent pas le train la peur au ventre ", assure Le Parisien, seul journal à rendre compte.

Du côté des employés de la gare, cette affaire n’est qu’un épisode de la vie quotidienne. « Ici, il y a des bandes qui traînent, surtout le soir, confie un cheminot. On a régulièrement les gars de Chanteloup qui viennent créer des incidents. Depuis quatre semaines, on a déjà eu cinq agressions d’agents SNCF. Mais des bandes de filles, on n’avait encore jamais vu ça. »
Les enquêteurs du commissariat ont commencé à travailler à l’identification des ados et attendaient que la victime vienne déposer plainte.

Appropriation de la violence par les filles

Les faibles filles ont été identifiées
Les six petites jeunes filles ont entre 13 et 17 ans et se font surnommer les Black Boucantes. Domiciliées à Chanteloup-les-Vignes, Andrésy et Triel et constituées en bande, afin de commettre des vols avec violences.

Elles ont sévi dans deux gares du département
Le 19 février, à la gare de Conflans-Sainte-Honorine, comme nous le savons. C'était un vendredi, un jour probablement sans cours...
Elles récidivent le 9 avril en gare de Triel : même déchaînement de violence à l'encontre d'une jeune mineure qu'elles frappèrent à coups de poing et de pied, dans le but de lui dérober son iPod et n'hésitant pas à la laisser au sol.

Le mode opératoire de ce gang d'adolescentes
Lors de leur garde à vue, ces collégiennes ont reconnu avoir créé cette bande il y a trois à quatre mois pour affronter d'autres groupes de filles.
Elles agissent en bande. « Elles sont très bien organisées. Leur bande est parfaitement hiérarchisée, avec un chef: une jeune mineure de 17 ans, qui a déjà eu des démêlés avec la police. Mais, contrairement aux garçons, les filles ne s'identifient pas à une cité.
La chef de gang donne rendez-vous aux autres filles par SMS pour commettre des agressions ou affronter d'autres bandes de filles, notamment à Argenteuil (Val-d'Oise). Ensuite, en fonction de leurs disponibilités, les filles rejoignent le groupe.

La videosurveillance ne sert à rien ?
L'enquête policière a ainsi permis d'identifier, notamment grâce au système de vidéosurveillance installé dans les gares, que trois de ces jeunes filles avaient participé à l'agression du 19 février, quatre à celle de Conflans.
Elles avaient prévu d'en découdre prochainement avec des adolescentes du Châtelet à Paris

Leur champ d'action
Deux ont été reconnues comme étant les auteurs d'un vol à Herblay (Val-d'Oise) outre les Yvelines ou Paris.
Ces jeunes ont été présentées au parquet pour vols avec violence.
Confessions d'un gang de filles: lien France Soir (juin 2010)

Et la politique de prévention, ça donne quoi ?

Ce phénomène de bande au féminin est suivi avec beaucoup d'attention par la police.
Depuis début 2010, elle a recensé la constitution de trois bandes différentes dans le secteur de Conflans.
Certaines ont également été reconnues sur des vidéos en train de participer à un affrontement entre jeunes à La Défense (Hauts-de-Seine).

Le maire PS de la ville de Conflans (Yvelines) est Philippe Esnol (1954), un proche de Jean-Paul Huchon, président socialiste du Conseil régional d'Île-de-France.

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