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lundi 25 octobre 2010

Jojo Frêche est bien mort, et alors ?

La mort libère le Languedoc-Roussillon d'un despote socialiste

Son éloge funèbre, par Hélène Mandroux

Elle avait prévu de vider son sac dans un livre intitulé, "Maire courage"

Le titre de ce bouquin (à paraître le 28 octobre) doit beaucoup à Libération qui l'appliqua à Jacqueline Fraysse, maire de Nanterre, dans un article de 2002 consacré à la tuerie de l'hôtel de ville ).

La maire socialiste de Montpellier ne porte pas Georges Frêche dans son coeur.
Son prédécesseur à la tête de la ville et ancien mentor est devenu son adversaire en mars aux dernières régionales.
Hélène Mandroux avait été investie par le PS pour conduire les listes du parti aux régionales, face notamment au président DVG sortant Georges Frêche, pourtant désigné par une majorité d'adhérents socialistes locaux comme leur candidat.

La maire PS à la botte de la Ch'tite Aubry trouve Georges Frêche "intelligent", par comparaison, et parce qu'il a beaucoup fait pour Montpellier, aujourd'hui huitième ville de France. Jugement quantitatif qui fait peu de place au qualitatif. C'est ainsi que le PS le qualifie aujourd'hui de bâtisseur, mais à la soviétique.
Or, Mandroux, avant la mort du tyran socialiste, écrit dans son bouquin qu' "il a régné par la terreur, et les gens ont peur de lui, de ses réactions, de ses coups de gueule, de ses insultes, de ses humiliations", assure Hélène Mandroux, ancienne première adjointe de Georges Frêche.

Ce dernier, exclu du PS en 2007, lui avait cédé son écharpe de maire en 2004 quand il fut élu président de la Région Languedoc-Roussillon. Il préside aussi l'agglomération de Montpellier. C'est peu dire de ce cumulard qu' "il a soif de pouvoir et confond pouvoir local et pouvoir absolu".

Faut-il pleurer cet odieux personnage ?

VOIR et ENTENDRE Christophe Barbier, ce matin sur LCI:

Il fallait le dire !...

D'autant que les laudateurs socialistes hypocrites ont oublié ce qu'ils disaient d'eux

- Martine Aubry: "Elle est comme le coucou: elle veut faire son nid dans le nid des autres. Après celui de Mauroy, celui de Frêche."

- Mandroux, la maire de Montpellier imposée par Aubry: ""Elle me suivait comme un petit toutou."
Et, dans une synthèse respectueuse, ne l'avait-il pas traitée de "co***" ?

4 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  2. aux donneurs de leçon :
    la critique est toujours facile. Il faudrait peut-être connaître mieux cette région, ses habitants, son histoire, les mentalités avant de dire que son président était un populiste nauséabond.
    Il est vrai que nous saurons dans 10-20 ans si M. Frêche allait dans le bon sens ou dans une impasse.
    Pour ma part, installé à Montpellier depuis 7 ans après 20 années parisiennes, au vu de la population locale, je me garderai bien de condamner M. Frêche. J'attends de voir ce que ses successeurs feront. Mais j'ai de sérieux doutes au regard de l'histoire de cette ville avant 1977, l'état actuel d'immobilisme des villes historiques comme Béziers ou Nîmes (cf la gestion du maire précédent F.Delmas ou la gestion de la région avec le FN de J.Blanc)
    Sans adhérer à beaucoup de ses déclarations, j'ai su apprécier le mouvement qu'il a créé ici, face à une population globalement immobile et régionaliste.
    Je ne doute pas qu'il existe des êtres ambitieux et compétents pour gérer les affaires de cette région et lui donner un élan, mais je ne crois pas que M. Frêche ait tout verrouillé et empêché ceux-ci de s'exprimer. Vu le niveau politique local, je pense simplement qu'il n'y en a pas pour le moment.
    J'espère me tromper. L'avenir nous le dira.

    Peut-être M. Christophe Barbier saurait y faire. Au lieu d'aboyer, qu'il vienne nous montrer ce qu'il faut faire.
    Et que ce monsieur réfléchisse avant de "démolir" les constructions de M. Frêche (cf l'état des camemberts à Noisy le Grand faits par R.Bofil en comparaison à l'état impeccable d'Antigone du même R.Bofil, + de 20 ans après)

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  3. ouah oUAH, un autre méprisable aboyeur, à Patrick Baudryoctobre 26, 2010

    un autre méprisable aboyeur, à Patrick Baudry

    Il est peut-être bien le sociologue local qui, avec la gauche française, soutient Battisti, un criminel multirécidiviste.

    Cela dit et à partir de là, son goût pour l'architecture monumentale est son affaire, mais les Montpelierains apprécient mpoins l'endettement que laisse le défunt mégalo à ses successeurs, qui à cet égard ne pourront pas faire pire.

    Chritophe Barbier n'est sans doute pas spécialiste en tout, mais il exprime son opinion et elle en vaut d'autres.

    C'est étonnant comme les démocrates ne supportent pas la contradiction.Spécialement les démocrates de gauche...

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  4. je n'ai pas dit que j'appréciais l'architecture locale.
    je répondais à M.Barbier qui prédit la dégradation de cette architecture.

    je ne suis pas sociologue, je donne mon opinion, comme beaucoup.

    je ne suis pas de gauche.

    quand à l'endettement, on a rien sans rien de toute façon. Si la situation était si inquiétante, on n'aurait sans doute pas réélu le même pendant presque 40 ans. Sauf si on est complètement abruti, mais je n'y crois pas

    pour mémoire, Antigone n'a rien coûté au contribuable...

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