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lundi 2 août 2010

Sécurité: les socialistes s'exposent à la critique de Christian Estrosi

«Les socialistes n'assument pas leurs responsabilités»

Tel est le titre accusateur de l'entretien de Christian Estrosi au Figaro


Le 1er août 2008, Christian Estrosi fustigea l'aveuglement PS relayé ad nauseam par la presse, dont celle de service public, tel France Info qui privilégie les déclarations des associations, réseaux et collectifs qui misent sur l'insécurité dans l'optique de la Présidentielle 2012. Lire en fin de ce post de PaSiDupes ce qu'en pense Wikipedia. Malsain, ce mépris de la population la plus défavorisée, donc exposée ?

ENTRETIEN - Le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, propose aux maires socialistes de mettre en place un «Observatoire de la tranquillité publique» dans chacune de leurs communes, pour «informer leurs citoyens en toute transparence sur leurs résultats»...

LE FIGARO - Le gouvernement hausse le ton sur la sécurité. Pourra-t-il tenir ses promesses?
Christian Estrosi - Le gouvernement travaille sur un socle solide. Depuis 2002, la délinquance générale a déjà connu une baisse à deux chiffres. La police et la gendarmerie, sous l'autorité active de Brice Hortefeux, s'investissent davantage, en élucidant désormais une affaire sur trois, quand, sous la gauche, elles en résolvaient à peine une sur quatre.
La délinquance cependant a changé de nature. Quand on voit des voyous de cités violentes qui n'hésitent plus à menacer de mort des policiers [sans que la gauche les condamne], des Roms qui s'attaquent à des gendarmeries [avec le soutien compréhensif et vertueux du PS -Lire PaSiDupes sur la préférence des Verts pour les Roms], on comprend qu'il faut continuer plus que jamais à agir. Il faut être lucide : puisque les voyous s'adaptent aux réformes, les pouvoirs publics sont tenus de renouveler sans cesse leurs stratégies. Nous refusons l'immobilisme.
Lire PaSiDupes sur les agressions de gendarmes à Grenoble

La gauche, elle, dénonce une «dérive antirépublicaine»…
Qui est antirépublicain ? Celui qui fait brûler une caserne ou celui qui veut faire condamner l'incendiaire? La gauche ferait bien de se mettre au clair sur les valeurs qu'elle est censée défendre. Fidèle à ses engagements, le président de la République a choisi de s'impliquer personnellement, en utilisant des mots que les Français comprennent. Il reste, que cela plaise ou non, le premier acteur de la lutte contre l'insécurité, là où le PS ou le FN restent de simples commentateurs. [Simples, mais malveillants et aux conséquences inquiétantes, encore sous-estimées.]
Lire PaSiDupes sur l'inaction du socialiste Huchon-ronron en Ile-de-France

Maire de Nice, avez-vous le sentiment d'être démuni face à une délinquance de plus en plus violente?
Nul n'est à l'abri d'un coup de chauffe dans sa ville. Mais jamais sous la Ve République, un gouvernement n'a donné autant de pouvoirs aux élus pour devenir les acteurs de la sécurité au quotidien. Il leur a donné dès 2003 de nouveaux outils de prévention. Depuis 2007, il les a associés encore plus étroitement à la politique de sécurité des préfets et des procureurs. Il a œuvré sans relâche pour aider à l'implantation de la vidéosurveillance dans la rue ou aux abords des collèges et lycées. Bref, il a joué en permanence un rôle de «facilitateur». Voilà pourquoi je suis farouchement opposé à l'analyse du maire de Grenoble, Michel Destot, ou de Martine Aubry, qui, dans leur ville, sont incapables de coopérer efficacement avec l'État !
Lire PaSiDupes sur le PS qui dégage toute responsabilité de la violence dans ses circonscriptions

Mais comment les convaincre?
Ce qui me désole, c'est que les socialistes, qui détiennent la majorité des grandes villes de France, n'assument pas leur responsabilité face à la loi qui leur donne pourtant les moyens d'agir aux côtés de l'État.
J'ai donc une proposition à leur faire: que sur le modèle de ce que j'ai mis en place à Nice, ils bâtissent un «Observatoire de la tranquillité publique» dans chacune de leurs communes. Ils pourront alors informer leurs citoyens en toute transparence sur leurs résultats. À Nice, la délinquance est en baisse continue, - 5% depuis le début de l'année après, déjà, une baisse de 6% en 2009. Quand, à Grenoble, elle ne cesse de grimper! Les chiffres parlent d'eux-mêmes…
Lire PaSiDupes concernant le lycéen tué de Vitry-sur-Seine

Si la propagande de France Info n'est pas regardante, Wikipedia est plus critique...

Son article nous met en garde sur le crédit que nous pouvons accorder à aux déclarations de ce Jean-Yves Camus (né en 1958)...
"Jean-Yves Camus traite de sujets qu'il ne maîtrise pas toujours correctement et a tendance à s'avancer dans des allégations non justifiées et sans sources par rapport à des mouvances dont il ne semble rien connaître. En effet, dans son chapitre "La musique d'extrême droite", Camus affirme que (tous) les skinheads sont de jeunes racistes néonazis, il affirme également que les musiques black metal et death metal combinent satanisme et idéologie néonazie, accuse le groupe Laibach d'être un groupe d'extrême droite en citant une phrase hors contexte, prétend qu'un groupe comme Joy Division utilise une "esthétique fascisante" et assimile la musique électro-industrielle à une mouvance nationaliste-révolutionnaire. La plupart de ses dires sont blasphématoires et mensongers . Camus se contredit même dans un entretien réalisé avec David Reinharc, dans lequel il affirme ceci : "Je ne cache pas en effet mon intérêt pour la musique industrielle, « dark-folk » et les différents sous-genres du metal, dans lesquels, soit dit en passant, la scène israélienne est passionnante."

Lien Wikipedia
Camus développerait-il une obsession néonazie, sinon lucrative, du moins horrifiante et utile à la gauche ? De quoi faire de la récupération électorale au profit de la gauche radicale du PS et de ses alliés staliniens ou révolutionnaires.

Une mauvaise image de l'IEP (Institut d'études politiques de Paris), de l'Université Paris I (science politique) et de l'EHESS (Ecole d'études supérieures d'histoire contemporaine, aux préférences politiques notoires: lire PaSiDupes - cf. libellé), dont ce militant est diplômé...

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