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jeudi 29 juillet 2010

Les Verts choisissent les Roms contre leurs électeurs

Démagogie politiquement correcte vs responsabilités

Les Verts, leur idéologie, leurs préférences

Bien que la population connaissent des difficultés à la fréquentation des Roms, les Verts entendent leur imposer une cohabitation non désirée.
Les Verts ont donc déploré la réunion, qu'ils qualifient de "scandaleuse", sur les gens du voyage qui s'est tenue jeudi 28 juillet à l'Elysée. Ils critiquent l'écoute de l'opinion par le gouvernement et en détournent la volonté de rétablisssement de la paix sociale en tentant de discréditer les "ministres spécialistes des délires paranoïaques anti-étrangers". Leur cible préférée Nicolas Sarkozy stigmatise, assurent-ils, ces populations "pour cacher l’échec de sa politique".

Récupération des Roms à des fins politiciennes
"Le débat nauséabond sur l’identité nationale, les petites phrases scandaleuses de plusieurs membres du gouvernement, la burqa ou l’insécurité n’ont pas suffi", écrit dans un communiqué Djamila Sonzogni, porte-parole des Verts (ci-contre).

A noter donc que les Verts généralisent, globalisent et amalgament: sans nuance, ils assimilent tous les étrangers aux Roms, mais n'énoncent aucune qualité qui justifierait leur soutien.

Les Verts salissent le gouvernement sans blanchir les Roms
"Il fallait trouver autre chose et Sarkozy a trouvé un autre bouc émissaire: les gens du voyage, les Roms, les tziganes. Il les montre du doigt, les stigmatise pour cacher l’échec de sa politique", poursuit la conseillère Régionale Verts d Alsace, en dénonçant "tous les amalgames" faits par le chef de l'Etat qui "secoue aujourd’hui l’épouvantail des voleurs de poule".

Les Verts dressent les Français les uns contre les autres
Comment le gouvernement pourrait-il repousser des Français hors des frontières ?
Djamila Sonzogni rappelle qu' "environ 95% de ceux qu’on appelle les gens du voyage sont des citoyens français » pour prétendre qu'ils sont « traités comme des citoyens de seconde zone". Les Verts estiment qu'"au lieu de les désigner comme des boucs émissaires, le gouvernement ferait mieux de faire mettre en application la loi Besson afin que ceux qui vivent en caravane puissent bénéficier d’aires d’accueil dignes de ce nom".
La loi d'origine (Besson 1) qui obligeait les villes de plus de 5 000 habitants à prévoir des emplacements de séjour pour les nomades, promulguée par le gouvernement Jospin a été assouplie par des lois ultérieures, en mars 2003 (loi sur la sécurité intérieure), puis la loi du 5 mars 2007 (prévention de la délinquance), mais d'abord en juillet 2000 par la loi Besson 2 concernant les « gens du voyage » du gouvernement ...Jospin !

Les Verts s'intéressent davantage au Président qu'aux Roms

L'expression de sentiments, sans fondement, ni justification, ni preuve

Le parti écologiste dénonça - a priori - "une nouvelle version de la démagogie sécuritaire d’un président en chute libre, affaibli par les scandales". Selon eux, ces « délires paranoïaques anti-étrangers » jugés « tout simplement scandaleux". Aucune C'était avant même "la réunion qui se tient aujourd’hui (mercredi) à l’Elysée en compagnie des ministres spécialistes.

Mouvement bilinguiste d'autonomistes


Djamila veut des plaques de rues bilingues
« Il est important, de généraliser les plaques bilingues partout dans notre région, dans tous les quartiers…
Mais cette question n’est pas polémique. Tout le monde est d’accord pour mettre des plaques bilingues… le débat c’est où, dans quel dialecte…
Pour moi, c’est partout et aussi dans les quartiers populaires où vivent de nombreux enfants d’immigrés car ce sont des français et des alsaciens à part entière et qu’ils ont le droit de connaître l’histoire de leur région tout comme l’histoire de leur région d’origine nous apporterait beaucoup.
[outre une construction incorrecte de phrase, il faut croire Djamila sur parole]
Dans quelle dialecte ? »


Ou encore sur les signataires du Collectif du 5 février 2009 concernant la Guadeloupe

Rendons à César ce qui n'appartient pas à Djamila
L'idée recyclée par Mme Sonzogni est due à Evelyne Schmitt-Troxler, une « conseillère municipale déléguée à la LCR [maquillé en NPA, tout aussi trotskiste]. Dès son entrée en fonction en 1989, Evelyne Schmitt-Troxler lança en effet un programme de mise en place de plaques bilingues.
Comme à Bastia (lire PaSiDupes sur l'autonomiste Colonna et Cargèse)

ou en Catalogne où la corrida est le prétexte actuel d'opposition au gouvernement central socialiste... Lien Le Figaro

La tentation autonomiste en Kabylie (Algérie)
Fervent militant de la question identitaire berbère en Algérie, Mounes Matoub est né en 1956 dans la wilaya de Tizi-Ouzou, est mort assassiné le 25 juin 1998 sur la route qui relie Tizi-Ouzou et son village.




Mounes Matoub, jusqu'en France

à Pierrefitte-sur-Seine
Maire, Michel Fourcade (PS)




À partir de 2001, la wilaya de Tizi-Ouzou (comme l'ensemble de la Kabylie) fut secouée par les événements du Printemps noir.
Le 18 avril 2001, dans le village de Ath Douala, un jeune lycéen de 19 ans, Massinissa Guermah, fut abattu par un membre de la gendarmerie algérienne. Ce fut alors l'embrasement général de toute la Kabylie, et plus de 130 jeunes furent tués par les autorités algériennes.
Plusieurs mouvements politiques refirent alors leur apparition, certains réclamant une autonomie de la Kabylie, comme le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (MAK), d'autres encore une reconnaissance de la pluralité culturelle dont bénéficie l'Algérie, donc une reconnaissance de l'identité berbère de l'Algérie, comme le Mouvement citoyen des arouch.

L'exemple de la Belgique bilingue donne à réfléchir
En dehors de la région de Bruxelles connue pour ses 27 communes à facilités depuis 1962-1963, le phénomène concerne de nombreuses autres communes où la langue officielle est le néerlandais où on accorde des facilités aux francophones, et inversement.
Lire La Tribune de Genève: « La Belgique ou l'échec d'un fédéralisme basé sur les communautés linguistiques »

Dans la loi belge, on ne dit d’ailleurs pas « commune à facilités », mais « commune à statut spécial pour la protection de leur minorité ». Combien de minorités en France, au pays basque ou dans le 9.3, à Villiers-le-Bel, par exemple, où la police est d'ores et déjà vécue comme une « force d'occupation » ?

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