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mercredi 14 juillet 2010

Affaire Bettencourt: Montebourg mordille le pouvoir au mollet

Le député PS confirme sa collusion avec Mediapart
Conflit d'intérêts politico-financier avec la presse ?

Le député PS Montebourg a fait don d'un entretien à Mediapart jusqu'ici en difficultés financières

Non content d'orchestrer un complot, l'élu socialiste apporte son soutien financier indirect au site internet payant Mediapart qui bat de l'aile. L'entretien n'est en effet accessible que contre espèces sonnantes et trébuchantes...

Quand il ne fait pas don de sa parole à Mediapart, c'est à Terra Nova, comme le 15 juin dernier.
Or, suite à l'échec de la gauche à la présidentielle de 2007, ce cercle de réflexion progressiste rassemble des personnalités engagées telles que Daniel Cohn-Bendit (Europe Ecologie, avec Eva Joly – cf. lien PaSiDupes), Bertrand Delanoë, maire PS de Paris, les sociologues Michel Wieviorka et Dominique Méda, l'économiste Daniel Cohen qui appartenaient à l'équipe de campagne de Désirdavenir Royal, Jean Peyrelevade (ancien directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy, PS) qui a soutenu François Bayrou au 1er tour de la dernière présidentielle, ou des patrons de presse comme Matthieu Pigasse (Le Monde) ou Denis Olivennes (Nouvel Observateur) dont on ne peut dire qu'ils sont tenus par la droite...
Enfin, le président de Terra Nova, Olivier Ferrand, fut conseiller technique pour les affaires européennes du Premier ministre Lionel Jospin.

Le site du trotskiste Edwy Plenel sait reconnaître les siens
Il écrit ce jour: «Tandis que Ségolène Royal se déchaîne sur TF1 et qu'Arnaud Montebourg presse de passer à l'attaque, Solférino et le groupe parlementaire préfèrent poser des questions, sans certitude d'obtenir des réponses. »
Il peut en revanche compter sur Europe Ecologie, moins circonspect et délicat sur la vulgarité et le respect de l'honneur des hommes.

Le virulent Montebourg n'a que des amis de grande classe
C'est ainsi qu'à titre d'exemple il co-fonda le courant Nouveau Parti socialiste (NPS) en 2003, avec Vincent Peillon-la-honte (lire PaSiDupes) et Benoît Hamon (lire PaSiDupes), pour le quitter dès 2005, d'ailleurs.
Or, si le PS l'avait chargé de marquer Eric Besson à la culotte, ce fut Cambadélis qui l'insulta. (lire PaSiDupes) tandis que Hamon déclarait que DSK « fait chier » Lire PaSiDupes
Une belle brochette d'énergumènes !

Quel est le cadeau de Montebourg à Plenel ?

Pour le 14 juillet le député PS a déclaré: "Il me paraît inévitable, puisque le pouvoir bloque toutes les enquêtes indépendantes ["révélation" ou sentiment personnel sans plus de preuves ?), que le PS, en désespoir de cause, doive lui-même saisir la justice", déclare le député porfendeur de la (Ve) République.
"Dans la mesure où il semble [!] évident [évidence ou apparence, il faut savoir], malgré que le financement de l'UMP s'est accompagné [et sans subjonctif...]d'infractions pénales, il est parfaitement fondé [sur des apparences...] à s'en plaindre devant toutes les juridictions compétentes, et qui ne sont pas dépendantes du gouvernement", ajoute l'insinuateur sans preuve: ne reconnaît-on pas, à défaut du style, des similitudes de méthode avec Mediapart: des insinuations ou "révélations", semble-t-il, "parfaitement fondées" sur du plausible !...
Il a le sentiment que "les contre-pouvoirs sont aujourd'hui paralysés" "d'abord parce qu'on [ON ? l'accusation n'est pas très courageuse et, semble-t-il, susceptible de poursuites en justice] protège Eric Woerth (ministre du Travail, qui va abandonner ses fonctions de trésorier de l'UMP), de peur peut-être qu'il ne dévoile ses secrets".

Si cela avait été le cas, F. Fillon aurait pu procéder à la manière de François Mitterrand qui avait tendance à mettre à l'abri les suspects en les nommant à des postes qui les protégeaient un temps, dans le secret espoir de les placer hors de portée : cf. Roland Dumas

Esbroufe ?

"Puisqu'il faut le sauver à tout prix [déduction qui met en cause la compétence de l'avocat qui fait fi du droit, d'autant que la présomption d'innocence n'est pas même en cause, faute d'accusation], le pouvoir a, selon lui, décidé d'empêcher la création de toute forme d'enquête parlementaire relevant pourtant de la responsabilité et du contrôle politique que le Parlement doit constitutionnellement exercer sur le gouvernement", accuse M. Montebourg, tentant de noyer le poisson.

Or, à la vérité, plutôt que de diluer les responsabilités, Montebourg et ses amis (s'il en a) peuvent "parfaitement" agir plutôt que de baver sur le gouvernement: la création d'une commission d'enquête est en effet initiée par le dépôt, par un ou plusieurs parlementaires, d'une proposition de résolution.

Et d'instiller son venin dans l'opinion
"Il commence à se constituer sous nos yeux la preuve publique d'échange de services de complaisance, entre un ministre chef d'une administration fiscale et les fortunes qui financent l'UMP", accuse-t-il. Eric Woerth était ministre du Budget jusqu'en mars 2010.
Pour le populiste Montebourg, le PS "a la responsabilité de ne pas laisser se poursuivre de tels agissements" alors que "la justice est impitoyable avec le citoyen ordinaire" et "ne pardonne rien à l'homme de la rue". La justice pardonne-t-elle aux hommes politiques et aux journalistes auteurs de dénonciations calomnieuses avec moins de pitié ?
"Il ne s'agit pas de braver la loi, mais de la faire respecter. Comme pour tout un chacun [un acteur politique d'opposition est-il du nombre ?] Si les socialistes ne font pas vivre au quotidien l'esprit de justice, qui le fera?", s'interroge-t-il. Pour cela, ils ont, il est vrai, Julien Dray ou Roland Dumas...

Nono Montebourg - qui n'est pas porte-parole du PS - n'engage que lui-même en libérant sa haine personnelle.
Coupeur de tête,
geste évocateur et regard d'acier

Après Chirac, Montebourg s'attaque à son successeur

Montebourg a toujours tenté de se hausser en se faisant une spécialité des attaques au premier personnage de l'Etat

Donc, St-Just-Montebourg est coutumier de l'accusation publique.
Il proposa en 2001 une résolution du Parlement tendant au renvoi de Jacques Chirac, Président de la République, devant la commission d'instruction de la Haute Cour de Justice.
Il réclama en outre la "révocation" de Frédéric Mitterrand (Lire PaSiDupes) et la démission de Rachida Dati (lire PaSiDupes)

Le "mauvais génie du PS"
(Lire Laurent Pinsolle)
A Lionel Jospin, le premier ministre d'alors, il "sembla évident" que Montebourg délirait déjà. La commission ne fut pas constituée, "malgré que" Montebourg "est" "peut-être" "parfaitement" vertueux.

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