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jeudi 24 juin 2010

Environ 800.000 manifestants, selon la police: le compte n'y est pas, selon les syndicats

On allait voir ce qu'on allait voir
A St Brieuc, on ne peut affronter la réalité:
on floute, on maquille les trous...

L'objectif de l'intersyndicale, sans FO, était de faire naître un mouvement suffisant pour infléchir, voire obtenir la réécriture du projet de loi qui sera présenté en septembre au parlement.

"Ce n'est pas un avertissement pour le gouvernement", a déclaré le ministre du Travail, Eric Woerth.

"C'est une mobilisation assez forte" mais "légèrement plus faible qu'en 2003", lors des manifestations contre la loi Fillon sur les retraites, a-t-il ajouté lors d'un point de presse.

Eric Woerth a donc répété qu'il ne reviendrait pas sur le report de l'âge légal de départ à la retraite de 60 à 62 ans, principal levier choisi par l'exécutif pour juguler les déficits croissants des régimes de retraite à l'horizon 2018.

"C'est une nécessité absolue bien évidemment de reculer l'âge de la retraite, comme l'ont fait tous les pays d'Europe".

Guerre des chiffres

Les manifestations organisées ce jeudi 24 devaient être massives dans toute la France contre la réforme des retraites.
La veille, la consigne de Bernard Thibault était d'annoncer 2 millions: justement, les syndicats assurent que l'objectif est atteint.

Mais la police ne partage pas leur optimisme.
Or, elle ont rassemblé un total de 797.000 personnes, a annoncé le ministère de l'Intérieur.

Mieux qu'en mai; moins bien qu'escompté

Lors de la précédente journée d'action le 27 mai, la police avait comptabilisé 395.000 manifestants sur tout le territoire, soit deux fois moins. Les syndicats ont donc fait mieux, mais sans obtenir la participation rêvée par la CGT.

En tout état de cause, le record de 2009 – 3 millions – n'a pas été atteint.

A Marseille, la CGT a vu 120.000 manifestants, mais la police n'en a compté que 14.500: un écart de 1 à 9 !...

Le PS se plaint de ne pas être pris au sérieux

La consultation du footballeur Thierry Henry à l'Elysée, au moment même où la plupart des manifestations démarraient, a été ressentie comme une provocation.
- M. Thibault s'est étonné que "23 grévistes" (les Bleus) parviennent à modifier l'agenda de Nicolas Sarkozy alors qu'il ne trouve pas le temps de recevoir les syndicats.
- "Le président de la République, a ironisé M. Chérèque, peut dormir tranquille, il y a plusieurs millions de personnes dans la rue aujourd'hui, il y a des millions de chômeurs, on a des problèmes de pouvoir d'achat et lui passe son temps à écouter les états d'âme d'un footballeur qui gagne 15 millions par an".
- Martine Aubry y a vu "un pied de nez à tous les Français dans la rue".

Quoi de commun avec la "journée bien-être" annoncée par Titine Aubry ?

Ceux pour qui le 24 juin a été une nouvelle galère
n'ont encore pas réussi à la prendre au sérieux.

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