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jeudi 14 janvier 2010

Débat de France 2: Peillon se dégonfle face à Besson

Le "plus poltron du PS" refuse au dernier moment de débattre sur France 2

Le vertueux péteux se déballonne

Vincent Peillon (PS), qui devait apporter sa contribution à un "débat participatif" jeudi soir à l'émission "A vous de juger" sur l'identité nationale, face au ministre de l'immigration, Eric Besson, a reculé à la toute dernière minute, sans exprimer aucune excuse ni prévenir. C'est par un communiqué à une agence, diffusé à 21 heures, alors que le programme avait déjà commencé, que le courageux député européen conteste les modalités d'organisation de l'émission sur lesquelles il était encore d'accord à 11h30 ce matin, selon Arlette Chabot, directrice générale adjointe de France 2.

A vous de juger...
N'est-ce pas ce personnage qui s'était insurgé contre l'intrusion de Sa Cynique Majesté Royal qu'il n'avait pas invitée à sa garden party intimiste de Dijon en novembre dernier? Est-ce vraiment lui qui pose maintenant un lapin à Arlette ? Ils ont de drôles de moeurs au PS, non ?

Le socialiste foireux accuse
Il aboie de loin contre ce qu'il considère comme une "dérive" "indigne et inacceptable", et demande le limogeage d'Arlette Chabot en Poitou-Charente, ainsi que des "dirigeants de France 2 qui ont autorisé cette opération", à laquelle il avait pourtant donné son accord.
Il déplore qu'en dépit du faible intérêt des Français pour ce débat, selon lui, la direction de France 2 n'ait "pas trouvé mieux, en cette rentrée 2010, que de consacrer la seule émission politique de début de soirée à Eric Besson et de le faire dialoguer avec Marine Le Pen", vice-présidente du FN.

Son ego souffreteux en a pris un coup.
L'ex-porte-flingue de Sa Cynique Majesté Royal en imite les manières de diva. "Pour habiller le tout, on m'a demandé, en tant que responsable socialiste, de venir cautionner cet exercice d'abaissement national en voulant bien jouer les idiots utiles en deuxième partie de soirée", se plaint Vincent Peillon. "C'est la première fois que l'opposition républicaine est ainsi renvoyée en fin de soirée", s'insurge le député européen, croyant à lui tout seul représenter toute l'opposition républicaine . "Que M. Besson, Mme Le Pen et Mme Chabot restent entre eux", lance-t-il, hautain.

Marine Le Pen n'est pas une demi-portion

Arlette Chabot, chargée de l'information, qui avait annoncé la participation de Vincent Peillon en ouvrant l'émission, a été prise de cours par ce qu'elle a qualifié de "coup d'éclat regrettable". Découvrant en direct des extraits du communiqué du député européen, elle a rappelé que Vincent Peillon avait accepté en décembre de participer à l'émission, et qu'il avait confirmé dans la matinée qu'il en acceptait les modalités. "Je regrette qu'il décide, alors que l'émission a déjà commencé, de ne pas y participer. Ce n'est pas lui qui est piégé, c'est nous qui sommes piégés", a-t-elle réagi en direct.

"Qu'est-ce qu'être français ? le débat reste engagé avec Marine Le Pen", a-t-elle enchaîné, alors que la vice-présidente du FN faisait son entrée sur le plateau, accueillie par un "Bonsoir madame" d'Eric Besson. "J'espère que puisque M. Peillon n'est pas là, je ne vais pas avoir double portion de Mme Le Pen", a-t-il ironisé. "Vous commencez avec beaucoup de courtoisie", lui répondit alors Marine Le Pen, avant de brocarder la trajectoire politique du ministre, assurant qu'Eric Besson pouvait jouer le rôle à la fois "du socialiste et du responsable de l'UMP". Il n'est pas certain qu'elle voulait insinuer qu'on ne perdait rien avec la défection de Peillon, mais il n'a pas dû se remettre en question.

Première réaction

Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, a réagi à la couardise de Vincent Peillon. "La fuite de M. Peillon le jour même où le PS a déposé sa proposition de loi sur le droit de vote des étrangers en dit long sur sa difficulté à assumer publiquement devant des millions de Français la manipulation qu'il a montée pour séduire l'extrême gauche et exciter l'extrême droite", a-t-il observé.

Méthode de voyou

Nathalie Saint-Cricq, rédactrice en chef d'"A vous de juger", a qualifié de "méthode de voyou" l'abandon de Vincent Peillon par jet de l'éponge.
Elle a souligné avoir contacté l'eurodéputé dès décembre. "Il connaît depuis le début les conditions du débat, le conducteur, la durée de tous les intervenants", a-t-elle expliqué. "C'est lui qui a choisi de passer en deuxième partie de soirée", a-t-elle poursuivi, donnant sa "parole d'honneur".
"Il avait le choix entre le début et la fin de cette émission." La possibilité lui était ainsi offerte de réagir sur l'ensemble de ce qui avait précédé. Qui n'a pas remarqué que, de débat en face à face, ce privilège revient habituellement aux socialistes ? Une position confortable très recherchée à laquelle le PS est très attaché.

Polémique politicienne

  • A la suite du raid de Désirdavenir Royal à Dijon, Peillon avait dénoncé une logique de "coup médiatique" ?
  • Mercredi, des journalistes totalitaires, ceux de la CGT qui ont tendance à vouloir faire la météo sur France 2, avaient demandé la déprogrammation du débat. Dans une tentative de censure, ils avaient qualifié a priori de "totalement inadmissible qu'un tel spectacle ait lieu sur les antennes du service public", qui "servira encore mieux à flatter les mauvais instincts". Une illustration de la subjectivité partisane des camarades journalistes du service public.

    Le PS est-il vraiment devenu le meilleur opposant, comme le prétend aujourd'hui Le Monde ?

    Lire le procain article de PaSiDupes sur le "coup de pute" de Peillon-le-félon
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