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jeudi 14 janvier 2010

55% des Français consentiraient au vote des non-européens

Les étrangers à l'Europe pourraient-ils être également éligibles ?

Une majorité de Français ne serait plus xénophobe

Un sondage CSA pour Le Parisien-Aujourd'hui en France assure que 55% des Français seraient favorables au vote des étrangers aux élections locales.
Contrairement aux idées reçues, les Français ne seraient pas opposés au vote des étrangers (hors UE) aux élections locales.

Ce sondage conforte pourrait être complétée lors du débat parlementaire, pour s’étendre éventuellement aux autres scrutins locaux (cantonales et régionales). le voeu apparent de la gauche.
Il intervient opportunément, avant même que le débat ne soit véritablement sur la place publique et seulement quelques jours après que Martine Aubry, lors de ses voeux à la presse, ait annoncé qu'elle proposerait une loi qui permette aux étrangers de voter.
Ce serait la bétonnière de la rénovation du PS. Elle permettrait en effet au PS de gonfler ses effectifs.
Mais enraillerait-elle ou l'amplifierait-elle la fuite des militants ?

La polémique ne dégonfle plus depuis les propos d'Eric Besson

  • Le pavé socialiste dans la mare est destiné à perturber le ministre de l'Immigration, Eric Besson, qui avait préconisé, dimanche 10 janvier, le vote des étrangers "dans les dix ans à venir".
  • La veille encore, Eric Woerth, ministre du Budget, disait pourtant qu'à titre personnel il n'était "pas favorable" encore à un tel vote, car, selon lui et la Ch'tite Aubry, "la population française n'y est pas favorable".
  • Le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) a également estimé que "les Français n'étaient pas mûrs".
  • Le secrétaire général de l'UMP Xavier Bertrand lui avait alors rétorqué sèchement qu'il n'était "pas favorable au droit de vote des étrangers aux élections municipales", ni même au débat sur ce sujet, car cela "détournerait l'attention des priorités des Français".

  • Même son de cloche pour Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP et Jean-François Copé, patron des députés de la majorité. Le droit de vote étant, selon eux, "indissolublement lié à la nationalité française". Et de conclure qu'"il n'est pas question de mettre en place le vote des étrangers aux élections locales".
  • Le ministre de l'Agriculture Bruno Lemaire, s'est déclaré mercredi opposé au droit de vote aux étrangers aux élections locales et jugé ce débat "pas responsable", estimant nécessaire de garder "le lien avec la citoyenneté". "Je crois que c'est très important et que c'est la sagesse que s'en tenir au lien entre citoyenneté et droit de vote", a déclaré M. Lemaire sur France 2.
  • François Fillon, le premier ministre, a affirmé aujourd'hui qu'il était "totalement défavorable" au droit de vote des étrangers aux élections locales, rappelant que cette proposition "ne figurait pas dans le projet" du candidat Nicolas Sarkozy et "ne sera donc pas retenue".
    "Dans le cadre de ce débat [sur l'identité nationale] le Parti socialiste a ressuscité, une fois encore, une fois de plus, l'idée du vote des étrangers aux élections locales", a déclaré le Premier ministre lors de la cérémonie de voeux à la presse dans les salons de Matignon. "Pour des gens qui n'ont pas cessé de nous suspecter de lier la question de l'identité de la France à celle de l'immigration... J'y suis totalement défavorable parce que j'estime que le droit de vote est fondamentalement lié à la citoyenneté," a-t-il lancé.

  • Si "l'homme le plus détesté de France" cherche non pas seulement à alimenter le débat dans le pays, mais à faire sortir les opposants du bois, il parvient parfaitement à ses fins.

    Est bien prise qui croyait prendre

    L'objectif socialiste apparent
  • A droite, et selon la presse militante, "Besson a voulu sauver son débat sur l'identité nationale en générant une idée de gauche, afin que cela n'apparaisse pas comme un débat hémiplégique". C'est du moins ce qu'aurait expliqué un haut responsable anonyme de l'UMP, à en croire l'A*P qui ne fait pas parler une personnalité des « milieux autorisés »...
  • A gauche, l'ensemble de la classe politique semble se ranger derrière l'initiative du premier secrétaire du PS, selon la même agence de presse. Mais c'est aller un peu vite en besogne, car aucun sondage ne peut le confirmer. Il faudrait pourtant y regarder de plus près. La donne des véléitaires socialistes n'est pas si claires.

    =>
    Devoir de mémoire
    Lire l'article de PaSiDupes intitulé : "Droit de vote aux étrangers: sept maires de grandes villes contre, en 1999".

    L'objectif socialiste réel
  • Si Martine Aubry voulait couper l'herbe verte sous les pieds d'Europe Ecologie et du Parti de Gauche, elle se trouve marrie. Le droit de vote des étrangers est en effet dans la campagne des Verts et de l'extrême gauche un élément de rupture avec la gauche plus modérée. Qu'est-ce qui les distinguera désormais les uns des autres de manière décisive ?
    Cette proposition de loi est un signe fort de la volonté du PS de s'ancrer plus nettement à gauche et de marginaliser davantage le Parti de gauche.

  • Dégât collatéral de cette proposition de loi de Martine Aubry: vouloir faire monter le FN aux régionales en annonçant une proposition de loi à quelques semaines. «Cela fait 30 ans que le PS nous fait le coup. [...] Son objectif est clair: chercher à faire remonter le FN désespérément.»
    «Après avoir plaidé pour une régularisation massive des étrangers, Aubry nous ressort cette question. C’est une manipulation pour attirer l’extrême gauche et exciter l’extrême droite», observe Frédéric Lefebvre à Libération.fr.

    -> Parmi les 110 propositions de François Mitterrand en 1981
    figurait déjà le droit de vote des étrangers aux élections locales et le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, a beau jeu de fustiger «les bonnes vieilles méthodes de Mitterrand»: «faire surgir ce chiffon rouge» avant une élection.

    Un train peut en cacher plusieurs

    => Le groupe SRC (socialistes et apparentés) à l'Assemblée nationale a officiellement déposé jeudi 14 une proposition de loi visant à accorder, pour les élections municipales, le droit de vote et d'éligibilité aux étrangers non-communautaires installés en France.
    ->
    Cette proposition pourrait d'ailleurs être complétée lors du débat parlementaire et éventuellement étendue aux autres scrutins locaux (cantonales et régionales).

    => Aborder la question du droit de vote des étrangers en le dissociant de son corollaire, l'éligibilité d'extra-communautaires, relève de la désinformation et de la manipulation. En effet, l'opinion est prise par surprise dans la mesure où le débat sur la burqa occulte celui sur lequel les sondés sont interrogés et où les Français n'ont pas été informés sur les conséquences de leur préférence actuelle.

    La polémique sur le voile serait-il un rideau de fumée dressé devant l'éligibilité des étrangers à la communauté européenne ?
  • 1 commentaire:

    1. une condition revoir le droit du sol donc ils ne pourrons pas être élus

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