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vendredi 18 décembre 2009

Conférence de Copenhague: les activistes sont-ils amis de la planète ?

Que n’organisent-ils une contre-sommet pour le climat ?

Beaux parleurs et censeurs

Nous n’aurons entendu parler que des ONG. Les media nous aurons abreuvé du spectacle de leurs provocations, de leurs débordements et de leurs violences ?


envoyé par Ultimatum-climatique

Et pendant qu'elles lançaient des ultimatums, depuis deux ans, les négociations se déroulaient loin des caméras insolentes et des analystes omniscients..

Les ONG n’ont aucune légitimité

Elles sont pourtant médiatiquement omniprésentes.
Par leur dictature idéologique sur l’environnement et leurs pressions médiatiques sur l’opinion et leurs entraves aux discussions internationales, les ONG jouent un rôle ambigu dont elles devront un jour rendre compte.
Parce qu’elles sont supranationales et non pas seulement le plus souvent internationalistes, elles échappent à tout contrôle. Leur soif de puissance, leur volonté de nuire et leur totalitarisme ne réussissent qu’à freiner les initiatives de rapprochement et à enrayer les organisations internationales, tant et si bien que leurs tentatives étant actuellement contrecarrées par le sectarisme vert, les efforts altruistes des états risquent fort de se lasser. Ainsi, les ONG conserveront-elles leur fonds de commerce florissant pour des décennies encore.
Mais les organisations internationales pourraient décider que l’intransigeance des ONG et leur politique du tout ou rien font plus de tort que de bien à la planète et que pour la sauver, il faut d’abord la protéger des ONG incontrôlables et incontrôlées.

Les Etats entendent conserver leur souveraineté

C’est la condition de leur liberté et de leur perénité. Leur souveraineté est fondée sur la majorité des électeurs majeurs et sains d’esprit, laquelle préserve de la volonté de quelques-uns l’équilibre de la nation que pourrait compromettre un groupe qui ne représente que lui-même, telle une ONG.
Bien qu’elles ne puissent se prévaloir d’aucune représentativité, les ONG prétendent leur dicter leur conduite, leur imposer leur loi. Au nom de quoi ? D’une création de l’esprit. Une entité dénommée ’vigilance citoyenne’, qui cherche à s’imposer sur le terrain par la force, faute de légitimité et de reconnaissance. Cette abstraction peine à prendre corps, mais vise à se substituer à la représentation nationale, issue du suffrage populaire. Et la démocratie en sortirait grandie !

Les grandes premières

- 192 états, un événement historique, ont accepté de se rencontrer, affichant ainsi leur conscience de l’urgence de l’enjeu du climat dans la survie de la planète.

Une prise de conscience inattendue, mais officielle, de certaines nations, tels la Chine et les Etats-Unis, qui n’étaient pas signataires du Protocole de Kyoto : ratifié le 16 mars 1998, entré en vigueur en février 2005, il a été ratifié à ce jour par 183 pays, à l'exception notable des États-Unis, mais à la différence de la Chine , de l’Inde, du Brésil ou de la Russie.
Mais les commentateurs font la fine bouche.

-2009- A la conférence de Copenhague, le ministre indien de l'Environnement, Jairam Ramesh, déclare : "Après 36 heures de négociations intensives et éprouvantes, nous sommes proches de décrocher un accord non-contraignant sur le plan juridique". Mais ce qui n’est pas contraignant ne satisfait pas les sadiques de l’écologie : ce ne serait pas bon si ça ne fait pas mal !
Or, sur le sujet, nos socialistes hexagonaux ne contestent plus les mesures non librement consenties. Peu leur importe désormais que l’on n’ait pas les moyens de les faire appliquer… Le PS ne se contente plus de ‘prévention’ !

Barack Hussein Obama, l’icône grise américaine a renoncé à se rendre en Europe pour seulement prendre furtivement son Nobel de la Paix. Il a dû polluer l’atmosphère une deuxième fois en quinze jours pour la photo de famille des chefs d’états à l’ouverture, puis une troisième fois pour la fermeture. Ce sommet a déplacé 130 chefs d'Etat et les a mobilisés une nuit de plus pour tenter de concilier les intérêts de leurs peuples. Ils ont recherché des solutions pour les193 pays membres de la Convention climat de l'ONU, dont certains, tel le président Lula da Silva, ex-figure du syndicalisme brésilien (d'inspiration trotskiste), ont préféré jeter l’éponge et rentrer au pays avant les autres. Quant à la Chine communiste, elle n’a pas accepté de sacrifier sa croissance tardive à la planète.

Ces ONG qui feraient mieux

Les beaux parleurs volontaires :
Serge Orru, WWF-France
Pascal Husting, Greenpeace France
François Danel, Action contre la Faim
Olivier Braunsteffer, Care France
Souhayr Belhassen, FIDH
Nicolas Hulot, Fondation Nicolas Hulot
Anne Bringault, Les amis de la terre
Luc Lamprière, Oxfam France Agir Ici
Michel Bruguière, Médecins du Monde
Michel Roy, Secours Catholique
Sandrine Mathy, Réseau Action Climat

Leur feuille de route ?

Stopper la croissance des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’ici à 2015 avant de les faire décroître. Mieux que les politiques, ils réussiront ainsi à limiter le réchauffement des températures bien en-dessous de 2°C, seuil au-delà duquel la capacité à s’adapter de nos sociétés et des écosystèmes est menacée.
Pour ce faire, les ONG doivent s’engager à soutenir les efforts des pays industrialisés, dont la France, à réduire collectivement leurs émissions de gaz à effet de serre d’au moins 40% d’ici à 2020 par rapport à 1990.

Pourquoi aussi ne pas confier l’avenir climatique de la planète au polémiste-escroc Michael
Moore ? Et même à l’artiste photographe Yann Arthus-Bertrand ou à Nicolas Hulot qui a renoncé à briguer la fonction suprême à l’Elysée ?
Ces artistes des media savent tout mieux que quiconque mais éveiller les consciences ne suffit pas. Avec des convictions mais aussi des contraintes diverses, les politiques essaient bien d’aller plus loin, mais n’y parviennent pas par magie et doivent avancer par paliers. Les beaux parleurs, ceux qui, par leurs exigences et leur impatience, créent des irritations et dressent des difficultés, ne sont donc pas satisfaits.

Les ONG, plus que quiconque, saturent les media et parasitent les débats.
Loin d’aider à la manœuvre, elles montent la barre et rendent les obstacles infranchissables. Elles veulent discréditer les responsables politiques, contraindre les Etats et mettre les citoyens au pas.
La dictature des ONG mènera-t-elle à la terreur ?
1793 ou dictature du peuple écologique, façon Révolution culturelle chinoise ?

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