POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

jeudi 13 août 2009

La vertueuse Désirdavenir Royal accuse Fillon d'immoralité

Elle a encore perdu son sang-froid !
Les méduses pullulent et l'amère Royal ne respectera pas la trêve estivale: elle a encore piqué !
Alors que les oppositions accusent les gouvernements de coups bas et d'augmentations diverses pendant les congés payés d'août, quand les travailleurs en string se trouvent en état de faiblesse, c'est bien dans la touffeur d'août que Sa Cynique Majesté Royal, candidate socialiste battue à la présidentielle, a choisi de redresser la tête et d'occuper le terrain politique. En politique, comme ailleurs, il est toujours un vertueux pour tirer sur un homme à terre, fût-ce étendu sur sa rabanne.
Or, dans cette tragi-comédie du pouvoir, il se trouve que l'homme qui revendique le premier rôle est une femme. Tout naturellement, elle endosse celui de la mégère que nul n'ambitionne d'apprivoiser. Peu lui importe de ne pas être « en cohérence » avec la « république du respect » qu'elle préconise pour les autres. Tandis les élus jouissent d'un repos bien mérité pour avoir beaucoup donné au Parlement jusqu'à la fin juillet, alors qu'elle travaillait son bronzage, la p'tite présidente picto-charentaise peut maintenant profiter de la torpeur générale pour essayer de se repositionner en première opposante, fût-ce en poignardant ses adversaires dans la pénombre.

L'urgence d'un retour reste grande pour l'amère Royal

Puisqu'elle est dans les choux des sondages, c'est que personne n'a plus rien à faire d'une poisseuse.

Elle considère donc qu'il lui faut redoubler de coups pour se récrédibiliser en candidate aux Régionales du printemps 2010. C'est l'honorable méthode de la vertueuse p'tite chèvre du Poitou qui veut se faire plus grosse que le boeuf.
Les plans sociaux se sont multipliés dans sa région et ont en effet largement entamé son crédit régional: pendant qu'elle se consacrait à sa carrière socialiste, la présidente de région tournait le dos à sa région, et, en 2008, la CAMIF, emblématique de son électorat socialiste traditionnel, déposait son bilan dans les Deux-Sèvres, où elle fut un temps députée. Elle a aussi négligé Heuliez, bien qu'il fût le principal employeur industriel du département et il fallut que, le 8 juillet 2009, le tribunal de commerce de Niort valide le plan de reprise de l'équipementier, présenté par le sulfureux groupe Bernard Krief Consulting. Le gouvernement mit 30 millions mais elle n'en lâcha que 5.

Cette fois, l'angle d'attaque de l'État par l'amère de Melle sera le financement d'une ligne de train à grande vitesse.
La présidente de région compte bien donner à sa campagne des Régionales un retentissement national, voire en faire une répétition avant 2012. Vendredi dernier, elle a donc adressé une lettre cinglante au premier ministre, François Fillon.
Apparemment le dossier est pourtant strictement local : la Région s'oppose à l'État sur le financement de la ligne à grande vitesse Sud-Europe atlantique (LGV-SEA). Ce dernier demande une participation des collectivités locales, la première souhaitant évidemment une solution qui ne lui coûte rien, mais sans succès. Rien d'étonnant de la part d'une élue qui se fait inviter partout et se déplace dans des voitures de collaborateurs qui doivent de surcroît la nourrir. Sa « responsabilité particulière » la dispense d'offir le café. C'est donc résignée que l'amère Royal a signé le protocole d'accord. L'apport de la Région au projet sera de 110 millions d'euros pour un budget total de plusieurs milliards.

Mauvais payeuret pitoyable polémiste
Le projet "LGV Sud Europe Atlantique" consiste à construire une ligne nouvelle entre Tours et Bordeaux pour y faire circuler des TGV à plus de 300 km/h, libérant la ligne actuelle qui pourra ainsi accueillir davantage de trafic fret et de trains régionaux. À terme, cette liaison doit se prolonger vers la péninsule ibérique, pour rejoindre Madrid et Lisbonne. Il s’agit d’un maillon indispensable pour assurer la connexion des régions du sud atlantique avec le réseau nord européen à grande vitesse, en desservant notamment Paris, Londres, Bruxelles, Amsterdam. Le projet est étudié en deux phases : Angoulême-Bordeaux et Tours-Angoulême.
LGV Sud Europe Atlantique (Tours-Bordeaux) : le tronçon Tours-Bordeaux constitue le prolongement de la ligne dite LGV Atlantique, dont seul le premier tiers avait été construit et mis en service courant 1990. Les travaux de construction débuteront en 2011 et la mise en service est prévue en 2013 pour le tronçon Angoulême-Bordeaux (DUP juillet 2006), et en 2016 pour le tronçon Tours-Angoulême.

Un débat public sur le projet de LGV Aquitaine a eu lieu entre 1994 et 1995. François Mitterrand était encore président de la République et Roland Dumas était devenu Président du Conseil constitutionnel.

Mais le ton -désormais inutilement agressif- de la réponse au vitriol donne une dimension nationale à l'affaire. «Nous avons décidé de céder à votre chantage immoral», écrit la présidente de Poitou-Charentes.
La présidente de région qui prétend affecter librement le fruit de l'impôt régional à l'assouvissement de ses fantasmes autocratiques, comme s'il s'agissait de sa cassette personnelle, refuse de participer à l'aménagement du territoire régional et européen. Elle accuse donc le pouvoir central qui octroie pourtant des subventions aux régions:
« Aucun chef de gouvernement n'a par le passé, comme vient de le faire M. Fillon, menacé une Région de ne pas desservir des villes par un TGV si elle ne participait pas aux financements. Comment s'appelle une menace pour obtenir des financements, en l'occurrence à hauteur de 100 millions d'euros ? Cela s'appelle du racket », a indiqué Sa Cynique Majesté Royal, le 5 août 2009, face à la demande de participation du Premier Ministre le 27 juillet concernant le financement de la Ligne à Grande Vitesse Sud-Europe-Atlantique.
« Un TGV relève du financement de l'Etat ; les Régions sont chargées des trains régionaux. Mais les caisses de l'Etat sont vides alors que celles de la Région, bien gérées, ne le sont pas. Si les élus de la Région sont très mécontents contre ce chantage immoral de l'Etat, c'est parce que les investissements dans la croissance verte, où la Région est à l'avant-garde, sont prioritaires et que l'on ne veut pas augmenter les impôts. C'est aussi parce que nous avions proposé toutes tendances politiques confondues une solution, l'achat de terrain de la LGV par l'Etablissement Public Foncier Régional, ce que le premier Ministre a refusé sans explication convaincante », insiste la Présidente de Région.
=> Ce qui invalide le raisonnement spécieux de la présidente de région et qu'elle ne dit pas, c'est que, pour la première fois en France, un partenariat public privé (PPP) est proposé dans la construction d’une ligne à grande vitesse. En effet, "aucun chef de gouvernement n'a par le passé, comme vient de le faire M. Fillon" , fait appel à des fonds privés et la p'tite présidente, incapable d'adaptation, se trouve perturbée dans ses repères archaïques.
La LGV Sud Europe Atlantique a été mise en concession et Réseau Ferré de France a reçu le lundi 15 septembre 2008, les offres initiales de chacun des 3 candidats admis à concourir (Bouygues, Eiffage, Vinci). La SNCF resterait co-exploitant.
La concession est un mode de gestion et de financement qui offre la possibilité d’associer des partenaires et des investissements privés à la réalisation de projets publics.

Sont concernées les régions Aquitaine, Poitou-Charentes et Centre.
Le maire (UMP) de Bordeaux, Alain Juppé, a récemment invité "la région Poitou-Charentes" à "prendre ses responsabilités" afin de régler "le problème du cofinancement" par cette région. Encore faudrait-il qu'elle soit capable de jouer collectif.
Or, sa plus grande jouissance est sans conteste de mettre des bâtons dans les roues, comme d'autres de tirer sur des caténaires...

La présidente de région est incohérente

L'amère de Melle n'est pas seulement une donneuse de leçons de morale, inconsciente de son état et de ses actes. Elle a trop souvent pris l'habitude de faire céder ses adversaires par des moyens très peu loyaux et carrément anti-démocratiques: Orelsan, censuré par pressions politiques et suppression de subventions régionales, ou Jean-François Fountaine (ex-conseiller régional pour le Parti radical de gauche et actuel 1er vice-président PS, vous avez bien lu !) du Conseil Régional, privé de parole par la camarade présidente.

VOIR et ENTENDRE un exemple de « débat participatif » dans le laboratoire de la démocratie Royal : ainsi, le 26 février 2008, une polémique éclata-t-elle lors d'une session extraordinaire du Conseil Régional : il quitta l'assemblée régionale, après le refus de l'autocrate de lui donner la parole. Un différend opposait en effet la Présidente de Région à son premier vice-président en charge des finances. Alors que l'autocrate préconisait le recours à l'endettement pour les finances de la Région, Jean-François Fountaine proposait une augmentation dela fiscalité.

Royal - Fountaine
envoyé par man_solo

A force de ressasser, sans personne pour la rappeler à la raison, la verbeuse quinqua auto-satisfaite aura beaucoup saoulé et alarmé les journalistes qui ont vidé la pharmacie locale de son aspirine .

Or, en avril 2007, la même avait précédemment exprimé sa « conviction » et proposé "un plan de lutte contre l'endettement et les abus bancaires". (lien )
Juillet 2008: « La réduction de la dette, ce n’est pas une priorité parmi d’autres, c’est une obligation. (...) Notre dette est le produit d’un système qui fonctionne mal, d’un Etat rigide ou de groupes de pression puissants. » Ce qui serait vrai de l'Etat ne le serait-il donc pas de la Région qu'elle prétend gérer ?
VOIR et ENTENDRE la cohérence de la candidate ( 3 avril 2007)
Attention: au préalable, il faut être prêt à supporter le pensum du laïus généraliste habituel: vous en prenez pour 31' 21. Vous voilà prévenus. Il est encore temps de renoncer ou de prendre un Immodium préventif !
Les socialistes peuvent se faire du bien, mais, les lecteurs 'normaux' qui ne sont donc pas masochistes, peuvent bondir à la 20e minute environ...

Point presse du 3 avril : S. Royal par PartiSocialiste.

L'immoralité de l'éternelle candidate socialiste vertueuse

PaSiDupes n'évoque pas les vertus sociales de Marie-sEGOlène Royal, patronne asociale mais candidate socialiste, qui, en avril 2008 après des années de résistance judiciaire, sociale et morale , fut condamnée définitivement à indemniser ses deux anciennes attachées parlementaires, Claude Fouchier et Evelyne Pathouot, qui osaient réclamer le juste paiement de plusieurs mois de salaire. Objectivement, Rue89 comptera « plusieurs semaines » pour la période du 12 mai au 31 juillet 1997...

Pendant dix ans, cette magistrate aura respectueusement harcelé les tribunaux et successivement engorgé le Conseil des Prud'hommes de Niort (1997), la Cour d'appel de Poitiers, où la vertueuse estimera "juste" de réclamer des dommages et intérêts, mettra six ans pour rendre son arrêt (2005), la Cour de cassation (janvier 2007) et la Cour d'appel de Rennes (avril 2008). Les syndicats de magistrats n'ont pas gémi sous la charge de travail et se sont-ils plaints de sous-effectifs ?

Frédéric Lefebvre
, porte-parole du parti majoritaire, n'avait pas loupé la présidente de Poitou-Charentes qui a décidemment la mémoire bien courte d'une moule : « L'UMP demande à Mme Royal de dire pardon à ses anciennes salariées victimes de sa non application de la loi de la République. »

Mais aujourd'hui, la même dénonce la «menace», selon elle, qu'aurait fait planer l'État sur les collectivités : de conditionner à leur contribution financière le raccordement des villes à la ligne. Les règles de la décentralisation ne sont pas entrées dans les moeurs de ce potentat régionale qui croit pouvoir disposer à sa guise des contributions fiscales des picto-charentais, c'est-à-dire à sa gloire. «Mépris», «irresponsabilité», certes, mais de la part de l'accusatrice… D'abord battue par le peuple, puis par les militants, l'amère candidate socialiste est prise d'hallucinations et s'en prend donc au gouvernement. Serait-ce l'angoisse qui l'envahit ? Que son successeur mette le nez dans ses comptes en cas d'échec aux régionales l'a rend agressive: vite, il lui faut des responsables de sa mauvaise gestion...

Manichéisme Royal

Le vice attaque la vertu

C'est caricatural, mais plus c'est simpliste, mieux ça marche, pense-t-elle, sur l'opinion, dont elle a visiblement une haute idée. Aucune raison donc pour le Français de la rue de se sentir humilié: ce n'est que du respect !... «L'État, qui gère mal, a les caisses vides et rançonne la Région qui gère bien et qui n'a pas les caisses vides», accuse-t-elle dans sa lettre avant de faire le lien avec «les annonces du plan de relance gouvernemental» qui «ne correspondent à rien de sérieux. La bonne gestion de la Région démontre que le pays pourrait être géré autrement avec efficacité et justice.»
La méthode Coué n'exige aucune preuve ! Cette obsession d'une supposée « bonne gestion de la Région » n'est-elle pas révélatrice des affres de la présidente envahie par le doute et hantée par a perspective d'un troisième échec électoral, en 2010.

Le machiavélisme de la p'tite présidente
Son calcul consiste en fait à essayer de tirer avantage de la polémique qui a éclaté fin mai 2009. Elle tente en effet de surfer sur la remise en cause du tronçon Bordeaux-Bayonne de la LGV Paris-Bordeaux-Frontière espagnole. Elle se positionne pour récupérer et éventuellement mettre à son actif l'arrêt des études sur ce prolongement transfrontalier de la LGV SEA, qui pourrait remettre en cause les crédits européens de l'ensemble du projet (700 M€). Si elle réussissait, elle pourrait ainsi recycler et s'approprier l'action entreprise par d'autres réactionnaires...

Meilleure opposante ou meilleure élue locale socialiste, Sa Cynique Majesté Royal recherche le titre la meilleure femme de France pour regagner, dans sa famille politique, le statut de meilleur leader qu'elle a perdu après ses deculottées présidentielle et socialiste, face ensuite à la Ch'tite Aubry. Au poker des sondages, elle est désormais au 36e dessous et en petite culotte, loin derrière ses concurrents potentiels, que ce soit le directeur du FMI, braguette ouverte, ou la première secrétaire, Martine Aubry, vissée à l'émeri.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):