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mardi 14 juillet 2009

La maire D. Voynet charge la police à Montreuil

Plein d’avenir, un intermittent du journalisme témoigneC’est avec un rare parti pris que Dominique Voynet, maire de Montreuil-sous-Bois, près de Paris, s'est violemment élevée mardi 14 contre l'intervention des forces venue la veille rétablir l'ordre sur sa commune perturbée par une manifestation contre de présumées violences policières.
La police avait dû intervenir pour évacuer un squat d'intermittents du spectacle (politique) que tolérait la maire Voynet, malgré les nuisances et risques associés supportés par la population.

De bon matin sur France Info, l’ancienne dirigeante des Verts a prononcé le réquisitoire de ce qu’elle appelle une "démonstration de force totalement inutile qui a généré à son tour le désordre". Elle en a profité pour insinuer que l’ordre venait 'probablement’ "d'en haut". Même le directeur régional de la police ne serait pas responsable: sur la radio de service publique, la Verte semblait connaître le coupable: l'hyper-actif désigné à mots couverts sur France Info ne serait autre que "qui vous savez"... Et si c'était Brice Hortefeux, ce serait du pareil au même, puisque, sans le début d'une preuve, on peut accuser tout le monde. La rumeur fait le reste et les dégâts qu'on sait dans les quartiers. Que Cohn-Bendit lui fasse de l'ombre ne justifie en rien ces graves insinuations.
La maire D. Voynet était intarissable et véhémente.
La "manifestation dans laquelle la tension était palpable, dans laquelle aucune violence n'a été commise [de l'art de faire du volume avec pas grand chose !], a été dissoute assez violemment [ah, tout de même...] par les forces de l'ordre", a-t-elle déploré. Tout cela n'est-il pas un brin subjectif, mais clairement tendancieux? Quoi qu'il en soit, la maire D. Voynet serait manifestement fâchée que les troubles ne rebondissent pas.

Un journaliste stagiaire du Monde qui couvrait le rassemblement a été placé en garde à vue pendant la nuit bien qu'ayant fait état de sa 'qualité' [le terme est adéquat, mais révélateur du fait que l'aristocratie a transmis ses privilèges à la classe médiatique], rapporte le quotidien mardi. Le "jeune" intermittent était-il véritablement en reportage pour le journal Le Monde ?

La veille du 14 juillet, date à laquelle le sport national dans les quartiers consiste à brûler des voitures de travailleurs (500, cette année), des intermittents du spectacle avaient en effet appelé à manifester lundi soir justement précisément, contre l'expulsion évidemment 'musclée', d'une quinzaine de squatters appartenant à des milieux artistiques d'une ancienne clinique de la ville de la maire Verts: c'était le 8 juillet, soit tout de même 5 jours plus tôt...

La presse ne s’interroge pas sur l’objectivité du témoignage d’un manifestant. Elle cite les propos de Joachim Gatti, un réalisateur de 34 ans, qui affirme avoir été grièvement blessé à l'oeil par un tir de flash-ball lors d'une manifestation qui avait suivi cette expulsion. Comme chacun sait, les manifestants sont souvent eux-mêmes équipés de flash balls. Logiquement, celui-ci aurait dû perdre cet oeil. De plus, le projectile ne provient donc pas nécessairement des rangs de la police.

Dans un communiqué, la Coordination des intermittents et précaires affirme qu'il s'agit de la quatrième personne à avoir perdu un oeil depuis le début de l'année à la suite d'un tir de cette nature. "Grièvement blessé à l'oeil" est devenu "perte d'un oeil", et pour la 4e fois...
Les intermittents seraient-ils donc des animateurs spécialisés dans ce type d’événementiel que la coordination en est à son 4e accident de flash ball ? On ne le sait pas suffisamment, mais les intermittents du spectacle pratiquent des activités à hauts risques... Peut-être auraient-ils besoin d'un stage d'entraînement au maniement des armes ?

Sans dissimulé la récupération politicienne des incidents, la polémiste politique a envenimé le débat.
"La dotation en flash-ball de la police a été appuyée par l'argument que ces armes seraient 'non létales' et que leur usage serait rigoureusement encadré. Les faits démontrent qu'il n'en est rien", a-t-elle estimé. Connaissant le danger présumé dont le flash-ball est accusé, il semble pourtant que, soit l’intermittent de l’agitation politique permanente a eu beaucoup de chance, soit l’arme a fait la preuve de son efficacité purement dissuasive. Dans les deux cas, la maire Voynet n’est guère crédible.

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Comme il est d’usage en pareilles circonstances, les autorités ont saisi l'Inspection générale des services (IGS, la police des polices) de cette affaire.


La maire Voynet milite pour le réchauffement urbain
Près de 300 personnes ont à nouveau manifesté lundi soir contre les forces de l'ordre et des heurts se sont tout naturellement produits quand la police a voulu les disperser : les manifestants étaient réunis pour en découdre.

Dominique Voynet a poursuivi son réquisitoire en estimant que les policiers ne s'étaient pas contentés de séparer les manifestants, mais qu'ils avaient "plaqué violemment un bon nombre d'entre eux contre les murs" et "les ont frappés à coups de matraque" et "arrosés de gaz lacrymogène, devant des habitants de la ville totalement stupéfaits et effarés". Probablement devant de « jeunes » enfants et de futures mamans…

Les policiers sont-ils tombés dans piège médiatique ?

Le journaliste stagiaire, qui a été relâché mardi à 06h30, raconte son interpellation dans le quotidien Le Monde qui l’emploie.
"La manifestation était en train de se disperser, j'ai soudain été plaqué au sol et j'ai entendu un policier dire: 'Toi aussi, tu viens avec nous'. Ils m'ont attaché les mains dans le dos. J'ai répété à plusieurs reprises que j'étais journaliste, mais ils n'écoutaient pas", déplore-t-il.
"Dans le fourgon, il y avait trois policiers qui traitaient les deux manifestants interpellés avec moi de 'sales gauchos'", assure-t-il.
Et pourquoi pas lui, puisqu’il a été pris dans la même « rafle » ?


Les policiers sont-ils tombés dans piège politicien?

Le journaliste stagiaire, qui a été relâché mardi à 06h30, raconte son interpellation dans le quotidien du Monde qui l’emploie.
"La manifestation était en train de se disperser, j'ai soudain été plaqué au sol et j'ai entendu un policier dire:
'Toi aussi, tu viens avec nous'. Ils m'ont attaché les mains dans le dos. J'ai répété à plusieurs reprises que j'étais journaliste, mais ils n'écoutaient pas", déplore-t-il.
"Dans le fourgon, il y avait trois policiers qui traitaient les deux manifestants interpellés avec moi de '
sales gauchos'", ajoute-t-il. Et pourquoi pas lui, puisqu’il a été pris dans la même « rafle » ?
L’intermittent du spectacle médiatique Le petit stagiaire a honnêtement gagné son CDI…

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