POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

mardi 9 juin 2009

Zizou Bayrou n’accorde pas son pardon à Dany-le-Rouge

Zidane, maître à penser de Bayrou

Le président du Modem est revenu sur ses erreurs stratégiques de campagne, notamment sur son «coup de tête à lui», la riposte lors du débat télévisé au minable Cohn-Bendit.

Bayrou refuse de se laisser tripoter la braguette

Pourquoi en effet Bayrou demanderait-il pardon pour avoir réagi à l’insulte de Cohn-Bendit?
Au cours de l’émission A Vous de Juger de France 2, Bayrou riposta un peu vivement mais avec un sadisme lisible sur ses lèvres, à l’agression verbale de Dany-le-Rouge. Le candidat d’Europe Ecologie le traita en effet de « trop minable » pour devenir Président et l’omni-président du MoDem aurait vécu l’insulte publique comme la main leste de Cohn-Bendit sur sa braguette. On le sait, dans un livre paru en 1975, Dany-le-Rouge avoua en effet aimer les bras ballants mains baladeuses des « jeunes » garçons, alors que l’ex-ministre de l’Education préfère, quant à lui, mettre des pains aux petits garçons qui lui font les poches.
Indulgent, quand il le faut, et permissif, toujours,
Libération appelle les mœurs de la tête de liste des Verts de la« complaisance envers la pédophilie ».

Bayrou se donne l’absolution sans repentir

Mardi 9 juin sur Europe 1, Bayrou est revenu sur ce violent accrochage avec Daniel Cohn-Bendit, à l’avant-veille des Européennes. Le président du Modem a comparé son absence de maîtrise au «coup de tête de Zidane en finale de la Coupe du Monde». Zizou Bayrou se mit donc à son avantage en s’identifiant à l’idole Danone du ballon rond. Il assura en effet que Zizou-le-Grand est un «homme à garder ses nerfs en général», contribuant ainsi au mythe et à sa propre absolution, sans repentir. Comme si le flegme de certains n'était pas aussi trompeur que le faible débit de paroles des autres.

Daniel Cohn-Bendit «a explosé dans des injures qui n’étaient pas, pour moi, acceptables", a de nouveau raconté Bayrou. "Il n’y a personne en France [et, pour la circonstance, en Europe?] qui me traite d’ignoble sans qu’il y ait une réponse. Tout d’un coup, c’est sorti comme la réponse de quelque chose d’insupportable à des injures insupportables.» Le leader centriste reconnaît: «Il aurait mieux valu que ça ne se passe pas comme çaIl aurait encore mieux valu que les protagonistes fussent dignes...

VOIR et ENTENDRE



François Bayrou "regrette l'affrontement" avec Cohn-Bendit
envoyé par Europe1fr. - Regardez les dernières vidéos d'actu.

L'apparence de la rédemption

Celui qui avait voulu apparaître en opposant numéro un à Nicolas Sarkozy avait concentré sur sa personne les critiques de la droite et les rancoeurs de la gauche pour un grignotage supposé des voix.

  • Le Zizou du MoDem est maintenant critiqué en interne aussi bien, pour ses erreurs tactiques lors de la campagne européenne. Pour sa défense, il se montre désormais moins hautain, intransigeant et autocratique. Il minimise : «Ce n’est pas le moment le plus agréable de ma vie», reconnaît-il évoquant «des nuits un peu... éveillées»…
  • Bayrou-le-Rosé met du blanc dans le rouge
    Le sanguin Bayrou a clairement trompé son monde par son débit verbal.
    Il s’est efforcé mardi 9 de mettre son revers sur le compte d’un autre élément «qui n’a pas été juste» : avoir trop mêlé France et Europe dans sa campagne. Mais il n'a encore pas pris conscience de son désintérêt pour l'environnement qui a permis à Cohn-Bendit de le prendre par surprise et par derrière. La gifle électorale infligée à son parti (8,45%) lui a peut-être remis les idées en place, car il assure qu’il s’attachera à être «moins batailleur» Promesse d’ivrogne, car son ego reste intact. Ne promet-il pas de garder «intégralement [son] intransigeance» ?

  • Interrogé pour savoir si l’échec du Modem contrariait ses plans pour 2012, il élude.
    «L’élection présidentielle, ce sont les Français qui en décident et qui en décident le moment venu». «En tout cas, si je dois être dans les années qui viennent le défenseur intransigeant de ceux qui ne peuvent pas s’exprimer, je le serai sans la moindre référence à une élection», a-t-il assuré.
  • Aucun commentaire:

    Enregistrer un commentaire

    Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):