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lundi 6 avril 2009

Anti-OTAN : les huns ne sont pas responsables des dégâts...

L’opposition polémique sur les violences à Strasbourg

La gauche plus sécuritaire que jamais

Les manifestations de violence en marge du sommet de l'OTAN à Strasbourg inspirent à l’opposition une polémique de plus. A l’entendre, de même que le gouvernement ne gèrerait pas comme elle le ferait la crise économique internationale, de même il n’aurait pas pris toutes les mesures nécessaires pour empêcher les guerriers libertaires et anarchistes de ravager un quartier populaire de la ville.

Les expériences passées de rassemblements « pacifistes » de « black blocks » (lire PaSiDupes) ne laissaient pourtant pas prévoir que des gauchistes iraient porter la « guerre » (terme employé par LePost !) dans l’environnement des plus défavorisés. Ces terroristes venus de l’Europe entière ont saccagé et incendié des lieux publics (poste de douane du pont de l'Europe, un hôtel Ibis, l’unique pharmacie ou une école) pour ajouter le malheur au malheur des plus pauvres.
Tout cela pour dénoncer le système capitaliste, qui a mieux résisté que le système marxiste, et l’OTAN, qui mène des actions de pacification, tandis que les internationalistes (dont le PCF) répandent la terreur dans des pays qui ne sont pas en guerre.

L’opposition sait toujours tout mieux que quiconque, mais après coup

La gauche est plus maligne que tous les organisateurs précédents et, le temps d’un weekend, elle aurait remisé sa théorie de la prévention pour mobiliser davantage de CRS et plus longtemps.

  • Le maire de Strasbourg ne se retourne pas contre les vandales gauchistes
    Les terroristes sont retournés à leurs occupations et Roland Ries a choisi la facilité en se retournant contre ceux qui ne se sont pas fondus dans la nature et qui se trouvent être la majorité. Il a en effet demandé dimanche soir des "éclaircissements" sur la stratégie des forces de l'ordre dans le quartier du Port-du-Rhin, tout en appelant l'Etat à réparer –et rapidement– les dégâts occasionnés samedi par les amis de Sa Cynique Majesté Royal qui approuve toutes les manifestations de rébellion. (Lire PaSiDupes). Cet élu, on l’aura deviné, est …socialiste !
    Roland Ries a regretté que les habitants du quartier mis à sac par les démocrates pacifistes aient été "livrés aux casseurs et non protégés" alors que 9.000 policiers et gendarmes et 1.500 militaires avaient été mobilisés pour le sommet de l'Otan.
  • La ministre de l'Intérieur a précisé qu’avant les incidents, Roland Ries avait approuvé le plan de protection de la zone par les forces de l’ordre, déclarant que le dispositif était "parfaitement adapté", même si elle a reconnu que les forces de l'ordre n'avaient "pas pu tout empêcher".
    Michèle Alliot-Marie a déploré lundi la réaction du maire de Strasbourg, qui répond selon elle à une logique de "politique politicienne". "Comme l'a annoncé le président de la République, il est évident qu'il y aura des indemnisations (...) Que M. Ries essaie maintenant de récupérer le plus possible, je peux le comprendre, mais il ne faut pas non plus exagérer en la matière", a-t-elle dit sur LCI.
    "Si ce quartier est sacrifié, ce n'est pas du fait de l'Otan, s'il y a des difficultés dans ce quartier, elles existaient bien avant", a-t-elle souligné.

    Les anti-OTAN auraient voulu plus de forces de sécurité…
    La manifestation officielle se voulait pacifiste, mais ses organisateurs ne contrôlent pas plus les casseurs ordinaires que les « black blocks » et préfèrent les tolérer. Débordés sur leur gauche, telle l’UNEF en milieu universitaire ou la CGT par SUD à la SNCF, ces organisateurs agitent les habitants du quartier pour reporter la responsabilité sur les forces de l'ordre : trop lents à la détente et trop peu nombreux !...

    Les syndicalistes Autonomes
    Le secrétaire général de l'UNSA Police (Autonomes) a déploré lundi, sur France Info, des "lacunes dans la chaîne de commandement".
    "On ne peut pas laisser un quartier sans défense pendant une heure et demie", a dit Henri Martini, qui réclame une enquête administrative. Et davantage de moyens ?

    Les trotskistes
    Pour le Che-Besancenot, qui était avec les terroristes révolutionnaires et avait tenu meeting sur place, les autorités ont "tout fait" pour que la manifestation dégénère en modifiant le tracé initialement prévu et en conduisant les manifestants "dans une vraie souricière".

    Le meneur trotskiste était du nombre des manifestants violents.
    "Des milliers de manifestants ont été amenés dans une rue avec les deux issues complètement bloquées, et on s'est fait canarder de gaz lacrymogènes, sans interlocuteur à ce moment-là, avec des tirs tendus, avec des tirs de flashballs. On a frôlé le drame", a déclaré le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA, ex-LCR) sur France Inter. L'irresponsable trotskiste, le gentil invité de Michel Drücker déplore-t-il la casse, les caillassages, les incendies et les violences en tous genres commis par ses hordes sauvages ?

    Les gros bras du NPA n’ont pas été employés à la sécurité
    "Une manifestation où il y a du monde, où il y a des interlocuteurs, où il y a un parcours de manifestation (et) des forces de l'ordre visibles, ça ne dérape pas. Quand il y a tout le contraire, ça dérape et c'est exactement ce qui s'est passé", a-t-il accusé. Le GO Besansenot (Gentil Organisateur) est un provocateur irresponsable sans service d’ordre !
    "On a fait en sorte que cette manifestation parte en 'schweppes', comme on dit dans mon quartier." Est-ce la langage du 16e arrondissement où le modeste fonctionnaire des PTT fait quelques heures d’un travail harassant ?

    Olivier Besancenot a démenti faire partie du Black Block", une mouvance anticapitaliste européenne ultra violente.

    Les responsables de la majorité

    Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, avait quelques raisons de dénoncer dans le NPA "la vitrine légale des casseurs". La question se pose en effet de savoir comment un parti qui se livre à des exactions sur la voie publique peut être légal. La comparaison avec le Front National paraît même abusive !

    Michèle Alliot-Marie a jugé "scandaleux" les propos du leader d'extrême gauche.
    "M. Besancenot doit savoir que les violences ne font pas partie du dialogue démocratique, il faut un jour ou l'autre savoir si on se place du côté de la démocratie, de l'expression de ses idées (....) mais on n'a pas le droit de s'exprimer par la violence", a-t-elle dit.
    La ministre de l'Intérieur a jugé que l'émergence de groupuscules violents "qui refusent de s'inscrire dans la démocratie" s'expliquait en partie par "l'affaiblissement considérable des partis extrêmes, notamment du Parti communiste".
    Le PCF était néanmoins sur zone.
    Le député socialiste Mélenchon aussi !

  • 1 commentaire:

    1. Le sénateur SVP car député il n'aurait cetainement pas été élu en 2007 vu son comportement lors du referendum de 2005!

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