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vendredi 20 mars 2009

Désirdavenir Royal obtient 16.000 euros de Paris Match pour 50.000 demandés

Les affaires marchent mal : le cours du sego est à la baisse ?

Le TGI, vache à lait

L’hebdomadaire Paris Match a été condamné vendredi 20 mars par le tribunal de grande instance attitré de Désirdavenir Royal, celui de Nanterre sur plainte de la candidate de la gauche battue à l’élection présidentielle.

Le temps des vaches maigres

L’amère Royal ne recevra de l’hebdomadaire que 16.000 euros des 50.000 qu’elle exigeait. Comme un malheur ne vient jamais seul, Me Mignard ne touchera que 2.000 des 8.000 euros que réclamait pour ses frais de justice. Le parrain de deux des enfants Royal rentrera-t-il dans ses frais ?

Le concubinage mieux valorisé que le mariage

L’hebdomadaire avait publié, fin février, un reportage-photos montrant la vedette du Zénith au bras d’un nouveau compagnon, un éditeur de jeux de société et promoteur immobilier. La vedette des media, « tête de gondole » socialiste de 55 ans, est entrée dans une nouvelle « colère saine » à l’affichage de sa liaison avec un illustre sexagénaire inconnu
.
Le personnage estime en effet que ces photos-là sont une atteinte à sa vie privée, ce qu’elle ne prétendait pas lorsqu’elle présentait elle-même Flora à la presse,d'abord nouveau né, puis la même adolescente.

  • Si les psychiatres arrivent à bien cerner cette psychologie tourmentée, Madame Royal vivrait si mal ses concubinages successifs qu’elle étalerait volontiers et collerait bien à sa vie de famille officielle, mais cette femme prétendument libre culpabiliserait depuis qu’elle vit « à la colle ».

    De plus, bien qu’elle recherche les photographes les jours pairs, elle les maudit les jours impairs et la profession doit donc s’aligner sur les phases de la lune. A Marbella, c’était le mauvais quartier.

    Madame Royal est une femme libre, ce que n’est pas la presse

    Bien qu’elle n’ait plus guère aucun mandat électif et ne puisse se targuer que de désirs et ambitions divers, la France profonde fait des gorges chaudes des photos de la p’tite présidente qui se délocalise à Marbella en Espagne pour vivre sa vie : elles auraient été prises « à l’insu de son plein gré ». L intéressée entend donc bénéficier d’un régime spécial qui la distinguerait des autres artistes comme de ses rivaux du PS.

    Les affaires Royal périclitent

    Les PME souffrent dans la crise et l’entreprise Royal ne fait pas exception.
    La juge des référés a relevé dans son ordonnance que « l'étendue du préjudice invoqué doit toutefois être également appréciée à la mesure de la discrétion relative dont » l’actionnaire principale « a entendu s'entourer, depuis de nombreuses années ». « Il suffit à ce propos de relever que notamment ces derniers mois, à l'occasion de la parution de deux ouvrages, ou à l'occasion d'échéances politiques, elle a abondamment communiqué sur sa vie familiale avec ses enfants. »

    L’Etat, c’est moi !

    Le juge doute de sa sincérité mais la ménage et ne la renvoie pas dans le Chabichou.
    Sur France Info, l’amère Royal exprimait ses aigreurs vendredi matin mais en toute incohérence, car celle qui souhaite bénéficier d’un régime spécial à vie en sa double qualité de première femme et de candidate battue, assure que « chacun a le droit au respect de sa vie privée ». Or, elle ne se considère pas comme le commun des mortels, ni comme tout un « chacun ». Madame Royal s’échauffe à nouveau et hurle au « lèse majesté » :« C’est à moi de décider ce que je veux montrer et ce que je ne veux pas montrer. J’ai une famille, des enfants et une vie privée […] et je veux que la loi soit appliquée. »


    Nanterre, TGI Royal

    L’activité de ce TGI est obstruée par un surcroît de travail consacré aux plaintes à répétition de Sa Cynique Majesté Royal et les syndicats sont ici justifiés à se plaindre de l’insuffisance des effectifs…

    Le 12 mars dernier, la Présidente de la région Poitou-Charentes avait déjà obtenu du même tribunal la condamnation des magazines people Voici , Closer et France Dimanche. Madame Royal avait assigné en référé Voici, Closer et France Dimanche, le 25 février dernier, quatre mois après la publication en novembre 2008 de photos, et d’articles divulguant l’histoire brève entre la socialiste et le Guignol de l’Info, Bruno Gaccio.

    Les trois décisions rendues le jeudi 12 mars condamnent les groupes Mondadori France (Closer) et Prisma Presse (Voici) à verser chacun d'entre eux 7 000 euros d'indemnité provisionnelle et 1 000 euros de frais de procédure. (21000 € + 3000 €)
    Le groupe Hachette Filipacchi (France Dimanche) se voit condamné à 4 000 euros d'indemnité provisionnelle et 1 000 euros de frais de procédure. (la Gelée Royal réclamait 10 000 euros d'indemnité et 5 000 euros de frais de procédure à chacun des magazines).

    Duplicité du TGI ?


    Tout en condamnant les trois titres, la juge des référés a souligné dans ses ordonnances que l'"étendue du préjudice" devait s'apprécier "à la mesure de la discrétion dont la demanderesse a entendu s'entourer" dans le passé.

    Sur ce point, la décision visant Voici souligne ainsi que Sa Cynique Majesté Royal "a fait preuve d'une complaisance certaine à propos de tout ce qui touchait à sa vie privée et familiale".

    Mais le TGI de Nanterre fait pourtant tinter le tiroir-caisse Royal:
  • IndemnitésFrais de procédure

    12 mars 2009

    21.000

    4.000

    3.000

    1.000

    20 mars 2009

    16.000

    2.000

    Total

    41.000

    6.000


    Soit 47.000 euros en seulement une semaine...
    La crise ne frappe pas tout le monde également...

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