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vendredi 20 février 2009

Tentative d’occupation de la Sorbonne par des étudiants

Expulsion de la poignée de squatteurs incrustés

Notons les couleurs dominantes: rouge et noir...

Volonté affichée de radicalisation

Quelque 20.000 personnes ont manifesté dans l'après-midi en France jeudi 19 février et 200 jeunes extrémistes, dont les cartes d’étudiants n’ont pas été vérifiées, ont occupé l’amphithéâtre Turgot de la Sorbonne, vers 18 heures, dans une tentative de relance d’un Mai 68. Ils ont fait un lot de critiques des réformes du gouvernement pour tenter de justifier leur épreuve de force.

Des forces de l'ordre se sont postées autour de l'université, mais ne sont d'abord pas intervenues pour les évacuer, n'ayant pas reçu de demande du rectorat, a-t-on précisé à la préfecture.

Le vice-président étudiant de l'université Paris-IV Sorbonne
, Maxime Lonlas, a expliqué que. 'ce qui est en train de se passer, c'est le début d'une radicalisation, car le gouvernement ne nous écoute pas', a-t-il ajouté. Car, pour sa part, ce jeune conservateur écoute la majorité des Français, qui veulent les réformes que les battus de la présidentielle et des législatives cherchent à bloquer !
Malgré le meurtre d’un homme à la Guadeloupe, le vice-président étudiant garde le goût des barricades.

Vers minuit, un certain nombre de jeunes se préparaient à dormir sur place. Il ne manquait que les mal-logés de DAL et Jean-Ba Eyraud…

VOIR et ENTENDRE


OCCUPATION DE LA SORBONNE LE 19 FEVRIER 2 - rue89

Action de déstabilisation politique

Peu après que les plus excités des manifestants aient investi l’amphithéâtre, une jeune femme a pris la parole pour exprimer les revendications des occupants devant les journalistes. 'Nous demandons l'abrogation de l'ensemble des réformes organisant la casse de l'enseignement', crie-t-elle devant les caméras. 'Nous exprimons par notre présence ici notre solidarité avec les deux départements français en grève générale', poursuit-elle.

On aura clairement entendu les cris de “Grève générale” qui établissent un lien limpide entre les révolutionnaires de l’hexagone et des Antilles. De là à conclure que le statut des enseignants-chercheurs et la formation des professeurs ne sont que des prétexte à la déstabilisation du pouvoir, il n’y a qu’un pas que franchit l’ensemble de la majorité silencieuse.

Si les media font largement écho à l’occupation de la Sorbonne pendant une poignée d’heures, ils ne font pas le même tapage sur l’évacuation.
Selon le Parisien/ Aujourd'hui en France de vendredi, les locaux de l'université auraient été évacués dans la nuit, sur réquisition du rectorat", a-t-on précisé de source policière. Vers une heure du matin, les 80 à 90 manifestants (étudiants ou non) squattant encore l'amphithéâtre sont sortis sans résister, encadrés par des policiers, selon le quotidien. Les occupants déterminés scandaient "Parce qu'on est chez nous, on reviendra".

Le rectorat a déposé une plainte dans un commissariat pour "blessure et graffitis", a assuré une porte-parole. Un agent de sécurité a été blessé au genou, a-t-elle précisé. Parmi les découvertes, des graffitis à la bombe de peinture, aux slogans vindicatifs: «Sorbonne en Grèce» ou «UNEF = MEDEF», barrant certains murs de l'amphi. Anonymes et pourtant signés, ils portent la marque subversive de l'extrémisme révolutionnaire des occupants.
Attendons maintenant les immanquables témoignages fabriqués d’intermittents du spectacle, anonymes ou floutés, et les photos de simulateurs agités qui se traînent au sol en se débattant pour suggérer des violences policières…

Commentaires relevés sur Dailymotion :

1- "Mon Dieu mais quelle carricature ! quelle carricature ! des bourges avec leur echarpes de barrons et leur menteaux de vicomte qui sortent des slogans gauchisants qui sentent la naphtaline. Et c'est avec ça qu'ils veulent être serieux, qu'ils veulent être crédibles ? C'est ce qui m'ennerve le plus dans cette histoire c'est que ce sont les étudiants les plus bourges qui bloquent et qui après avoir foutu la merde et empecher les autres éleves de bosser en bloquant 3 semaines par ans leur lycée puis leur fac, vont avoir les meilleurs jobs étudiants super formateurs et super bien payés, les meilleurs stages et puis bien sur un CDI le lendemain de l'obtention de leur diplôme, tout cela grace aux pistons de papa/maman et de tonton/tata. Ceux qui manifestent contre ce système sont précisement ceux à qui profite le système." (texte dans son jus orthographique)
Ce commentateur éclairé (et clairement issu de l’Education Nationale que le monde entier peut effectivement nous envier) n’a évidemment pas observé que les bourges en question qui sont les meneurs de mouvements étudiants (cf. Bruno Julliard de l’UNEF) trouvent sans mal à s’employer à la mairie socialiste de Paris, au PS ou dans les mutuelles, par exemple…

2- "GREVE GENERALE ça va peter bloquons tout etc.... finit d'etre gentil place a la revolte !"

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