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mardi 9 décembre 2008

Le « vent de révolte » de l’amère Royal a viré du gouvernement sur le PS

Les « ségolénistes » cherchent du boulot
Les ‘ségolénistes’ veulent introduire leur cheval de Troie
> Tandis que Martine Aubry et ses alliés se sont au travail et vont apporter en janvier leurs réponses face à la crise économique, Sa Cynique Majesté Royal continue les échauffourées et réclame l'intégration de ses partisans à la direction pour faire le "rassemblement" du parti.
> Les deux camps socialistes vont se retrouver face à face rue de Solférino mardi en huit pour le premier Bureau national du PS. Dix huit « ségolénistes » en sont membres, proportionnellement aux résultats au vote militant sur les motions. Equitable, non ?

Les ségolénistes ont perdu de leur arrogance
> Sa Cynique Majesté Royal, mardi sur RTL, a jugé qu'il était "temps maintenant d'ouvrir une nouvelle page de notre histoire". Son histoire ? Avant que le livre ne se referme ? "Aujourd'hui, la réconciliation est absolument nécessaire", a observé la candidate battue à la présidentielle.

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Malgré ses airs conciliants devant les caméras, la présidente de Poitou-Charentes ne désarme pas. "Si Martine Aubry ne fait pas le rassemblement du Parti socialiste, ce sont les Français qui vont l'exiger, parce que les temps sont extrêmement durs" et "moi je me dis disponible", a-t-elle lancé, soulignant ainsi les limites du soutien de ses militants.
> L’amère Royal espère qu'"en début d'année prochaine, les choses se remettront en place pour que les socialistes puissent être réconciliés". Pour elle, et bien que personne ne lui demande plus rien, c'est, selon elle, sa "responsabilité", bien que battue de cinq points à l'élection présidentielle, de candidate rebattue au premier secrétariat (49,98%) "de dire à Martine qu'elle est en situation".
"C'est à elle d'accepter la main tendue et de faire l'unité des socialistes", a jugé Sa Cynique susnommée, sans pudeur.

> En revanche, pour le député Arnaud Montebourg, nouveau secrétaire national (rénovation), visant celle qu’il servait encore en 2007: "La guérilla n'a aucun avenir. Elle n'a pas d'autre issue que de cesser, car nous avons besoin de changer le PS".
"La lutte pour les postes et le pouvoir n'est pas un programme politique sérieux", lance le cruel Montebourg, qui, en retournant à temps sa veste, n'a jamais dû connaître le chômage.

Désirdavenir Royal continue de souffler le chaud et le froid
  • Interrogée mardi à l'issue de son premier secrétariat national, son "gouvernement" sans aucun ségoléniste, la première secrétaire du PS a noté que l’équipe avait "bien avancé", tout en remarquant "qu'on ne travaillait pas assez et on n'était peut être pas assez sur la réflexion et sur le terrain". A qui la faute ? Suivez son regard... "On essaie de faire les deux en même temps avec une belle équipe très combative", a-t-elle dit.
  • La première secrétaire qui a noté le "très bon débat sur les réponses des socialistes à la crise économique et sociale", reçoit cette semaine les leaders syndicaux, notamment mardi celui de la CGT Bernard Thibault. Le PS prépare d'ailleurs pour le 31 janvier un "grand séminaire sur la crise" et des réponses aux "licenciements boursiers, en les rendant très coûteux".


    > Le porte-parole, Benoît Hamon, a résumé d'un trait le mot d'ordre aux 38 secrétaires nationaux: sur le terrain. "On sort. On se précipite!"
    > Autres messages: avoir "désormais une parole homogène, coordonnée" et "ne pas répondre" aux attaques.
    Selon M. Hamon, Mme Aubry a dit "d'un mot" qu'"il fallait continuer à ne pas répondre à cela". "J'ai donné l'ultime réponse hier, mais, aujourd'hui, on part sur la manif des urgentistes, demain de l'Education nationale, cet après-midi pour les IUT", assure l'eurodéputé qui avait balayé d'une formule de flipper "Game over" -fin de partie-, pour dénoncer les attaques ségolénistes d’arrière-garde.

    L'ancien Premier ministre Laurent Fabius, soutien de Martine Aubry, a ironisé mardi, dénonçant certains socialistes qui "voudraient bien être des ténors", les invitant à cesser de "considérer que la politique, c'est du niveau ‘Monsieur ou Madame, il m'a pris ma gomme! ‘ ". Allusion aux critiques de Vincent Peillon, lieutenant de l’amère Royal, contre la nouvelle direction du Parti.

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