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mardi 16 décembre 2008

Inflation : recul favorable au pouvoir d’achat indispose une certaine presse

Du mauvais esprit à l’intox d’agences de presse
Quand le débat avance, l’opposition et sa presse militante parlent de recul du gouvernement.
Ainsi, plutôt que de louer l’écoute du pouvoir exécutif, ses compromis et ses délais supplémentaires de réflexion et de discussions, en interne aussi bien qu’avec les partenaires sociaux, la gauche critique et parasite le dialogue et l’opinion.
Prenons l’exemple de l’inflation en France.

La presse brouille les faits

La rhétorique perfidie des titres rend-elle justice à la vérité ?
> Reuters : « L'inflation à un plus bas de 14 mois en novembre »
Ne va-t-on pas penser que si l’inflation est « au plus bas », le pouvoir d’achat est au plus mal ?
> A*P : « France: l'inflation recule de 0,5% en novembre grâce à la chute du pétrole »
Cette agence admet que ses clients sont des professionnels et sont familier de la terminologie économique. Elle ne rechigne donc pas autant que R**ters à révéler les faits, mais nie l’action de la politique gouvernementale et suggère que la chute du pétrole y serait seule pour quelque chose. N’est-ce pas du mauvais esprit, puisque R**ters précise que cette baisse favorable au pouvoir d’achat des Français dure depuis14 mois.
Et comment R**ters nous réveille-t-elle aux aurores ? « La décélération de l'inflation en France s'est accélérée en novembre… » Ne pas lire les dépêches de cette agence avant le petit noir du matin !
> L’A* : « Les prix à la consommation en baisse de 0,5% en novembre »
Et tout à coup, la vérité des faits n’est plus brouillée ni par une terminologie absconse ni par une interprétation tendancieuse et malveillante.
Il faut rappeler que, selon que les journalistes paresseux reprendront de préférence l’une ou l’autre de ces présentations des faits, l’opinion sera informée ou manipulée.
Dès lors, les informations qui suivent seront, seront, pour les lecteurs, irritantes et allergisantes ou positives et dynamisantes.

Malgré la récession
La baisse des prix à la consommation en France est encore de 0,5% en novembre par rapport à octobre et les prix sur un an n’ont pas progressé de plus de 1,6%, contre 2,7% le mois précédent, a annoncé mardi l'Insee.
"La forte baisse de l'indice des prix à la consommation en novembre reflète essentiellement celle des prix de l'énergie. Sur un an, le ralentissement des prix est d'autant plus important que ceux de l'énergie étaient en forte hausse en novembre 2007", commente l'Institut national de la statistique.
> En novembre, les prix de l'énergie ont ainsi reculé de 5,5% par rapport à octobre et la baisse atteint 8,8% pour les seuls produits pétroliers. Par rapport à novembre 2007, les prix des produits pétroliers sont en baisse de 5,4%.
L'inflation "sous-jacente", c'est-à-dire hors tarifs publics et produits dont les prix sont très volatiles, comme le pétrole ou les matières premières, s'accroît de seulement 0,1% en novembre, soit une progression de 1,9% sur un an, indique l'Insee.

Les agences réunies ne vont pas tarder à titrer sur la baisse du prix du gazole et de l’essence à la pompe ?

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Le prix du gazole, carburant le plus consommé en France, est tombé sous la barre de 1 euro le litre la semaine dernière en France, pour la première fois depuis le 19 janvier 2007, a indiqué lundi l'Union française des industries pétrolières (Ufip).
Baisse des prix du carburant, mais pour dire que ce n’est pas assez et les Français seront d’accord.

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Mais il est sûr que les mêmes ne feront pas grand tapage de l’information l'agence de presse Isna selon laquelle l’Iran, deuxième producteur de l'OPEP, a déclaré dimanche qu'il demanderait une réduction de 1,5 à 2 millions de barils par jour de la production du cartel lors de sa réunion extraordinaire prévue à Oran (Algérie) le 17 décembre.
Début décembre, le secrétaire général de l'OPEP, Abdallah el-Badri, avait déclaré que le cartel (Algérie, Angola, Equateur, Iran, Indonésie (membre sortant), Irak, Koweït, Libye, Nigeria, Qatar, Arabie saoudite, Emirats arabes unis et Venezuela) allait décider d'une réduction "majeure" de son offre à la réunion d'Oran. Combien, parmi eux, de pays amis, solidaires et socialistes?

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