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vendredi 24 octobre 2008

Justice : ce dont les Français ne veulent plus…

…Et que les syndicats veulent perpétuer, mais que la ministre veut voir cesser

Un violeur multirécidiviste remis en liberté suite à une faute de frappe !
Impunité de la justice pour une faute professionnelle
Ne faudra-t-il pas démontrer la faute simple contre la faute intentionnelle ?
Une provocation, le jour même d’une action syndicale de la justice ?

La chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Paris a autorisé la remise en liberté, d'un violeur multirécidiviste …«par erreur», ce jeudi après-midi. Ce n’est pas du laxisme, mais seulement de la négligence ordinaire, donc de l’irresponsabilité. La Cour était distraite : l’esprit absent de la chambre et tourné vers les marches du tribunal où se tenait une manif. A quoi tient la sécurité des Français ! La cour a en effet «infirmé» le maintien du violeur en détention au lieu de le «confirmer» dans un arrêt du 17 octobre.

Le service minimum est possible dans la presse
La presse rapporte laconiquement sans commentaire (!) qu’il ne s'agirait que d'une «erreur matérielle» qui ne peut être rectifiée, car la jurisprudence ne le permet pas. Ce ‘vice de procédure’ Cette faute professionnelle permet au condamné d'être libre, dès ce jeudi soir. Sorti libre de la Chambre du tribunal, il a été placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire, mais il sera donc autorisé à quitter sa chambre et à se livrer à ses petites activités…
Ce contrôle judiciaire lui impose diverses obligations ('sécuritaires' ?), dont celle de remettre son passeport et de pointer dans un commissariat, et lui fait interdiction de circuler ou de s'approcher de ses victimes. Les futures -si elles le peuvent- doivent se tenir à distance.

Un vice de procédure autorise le vice sexuel
Violée ...quarante fois
En détention provisoire à la maison d'arrêt de Fresnes, l'homme, âgé de 48 ans, est accusé de viol, enlèvement et séquestration et a déjà été condamné pour des faits de même nature auparavant. En avril 2006, l'individu avait été mis en examen pour avoir séquestré sa concubine pendant 12 jours sous la menace d'une matraque électrique et de l'avoir violé plus de quarante fois, plus de 3 fois par jour. Il est également accusé du viol d'une jeune femme de 21 ans rencontrée lors d'une soirée. Cette dernière aurait été séquestrée en avril 2006 également, et obligée d'avoir des relations sexuelles avec son agresseur sous la menace d'un couteau.

C’est un exemple de ce que la justice et les syndicats de la magistrature appellent pudiquement ‘ vice de procédure’. La Garde des Sceaux doit-elle fermer les yeux pour éviter une nouvelle crise des magistrats politiques, une volée de critiques et un flot de procès d’intention ?

Commentaires choisis au lendemain des bruissements de robes
Exemples de commentaires pour 20minutes
  • 1-«24.10.2008 - 09h57
    Et si pendant que nos magistrats manifestent pour le manque de moyen, on demandait de vrais sanctions pour ces memes magistrats en cas de gros dysfonctionnement, de grosses erreurs... Si leur nouveaux moyens en homme ils allaient les chercher dans ces chambres de l'instruction qui se touchent plutot que de controler le travail et la forme des actes (outreau). On demande toujours plus c'est le mal francais mais sans se soucier qu'on ne sait pas se servir de ce qu'on a pour que ca tourne un minimum. Le minimum n'est pas assuré je suis pas ok pour leur payer plus de monde ou plus de moyen, comme pour toutes les autres administrations police sncf et autres ... »
  • 2- 24.10.2008 - 09h56
    "Le clan des magistrats était dans la rue . Ils ont l'immunité. Ils peuvent faire des erreurs : pas de sanction. Vous avez encore du boulot, madame la ministre , surtout, que la majorité des français vous suivront. Ras le bol de ces gens privilégiés qui râlent Quel sanction va avoir le fautif de la libération du voleur : Aucune !"


    D’autres commentaires pour Libération
  • 1-« La justice est une putain son maquereau est...
    Les drapeaux 'cgt pénitentiaire' sont des drapeaux 'cgt garde chiourme'. C'est clair que de leur point de vue il vaut mieux éviter de surcharger les prisons (bracelet électronique, merci Dati ?). Par ailleurs, les magistrats et avocats parlent d'indépendance mais ils doivent parfois oublier qu'ils n'ont pas le pouvoir législatif. Je comprend leur frustration, ils voudraient avoir les coudées franches pour jouer les Salomons sans être gênés par la loi. Finalement ils sont comme les pharmaciens, ils défendent leur boutique...
    Vendredi 24 octobre à 08h53 »
  • 2-« malaise
    pour ma part je ressens un léger malaise à la vue de ces images: des drapeaux de la CGT, des juges en robe, des avocats en robe.La CGT donne des leçons de démocratie a RD ?? no comment . Par contre la collusion affichée entre juges et avocats me semble plus grave. Les magistrats sont là pour juger et les avocats pour défendre ou accuser . Une distance de sécurité entre ces 2 corps de métier me semble la caution minimale d'une justice impartiale. Ces images finalement discréditent les 2 et font le lit des rejets de la justice exercée dans ce pays.
    Vendredi 24 octobre à 05h12 »
  • 3-« Myso
    Comme le dit la photo ce ne sont pas les magistrats qui manifestent mais bien la CGT mais à part ça on comprend bien que ce n'est absolument pas politique..LE SM est un syndicat de gauche et d'extrême gauche majoritaire maisnon représentatif...on l'entend beaucoup faire de l'exclandre. Ce milieu est de plus très très machiste voir phalocrate...
    Vendredi 24 octobre à 01h50 »
  • 4-« Et la séparation des pouvoirs ? Bordel !
    Le principe essentiel de toute démocratie moderne et digne de ce nom est LA SEPARATION DES POUVOIRS : il revient à chaque pouvoir d'exercer dans son propre domaine de compétence mais ce pouvoir doit en rendre des comptes.Ce n'est pas les magistrats ni les avocats qui déterminent et conduisent la politique de la nation.Dans le cas du pouvoir judiciaire : - le législatif vote les lois- le judiciaire les applique- l'executif (gouvernement) contrôle l'application de ces loisLes magistrats doivent rendre les comptes au gouvenement, et plus précisément à leur ministre de tutelle. Point final. Ce qu'on voit avec ces manifs, ce n'est pas une démocratie mais bel et bien un joyeux bordel à la française.
    Vendredi 24 octobre à 00h04 »
  • 5-« irresponsables
    que les juges commencent par devenir responsable et soient sanctionnés en cas d'erreurs et non pas une distribution de medailles comme à outreau ou il ne s'est rien passé selon l'usm .
    Vendredi 24 octobre à 08h59 »

    Il ne s’est d’ailleurs pas vraiment passé grand chose hier à la Cour d’Appel de Paris: les magistrates n'étaient pas menacées sous leurs robes et manifestaient avec leurs collègues, comme si de rien n'était, pour la défense de pouvoirs qu'ils ont usurpés…
    France Info
    a rendu compte de la "bavure" sans trace d'ADN (entendu le 24), mais
    une agence de presse (française), le 23 vers 23h titrait: "La cour d'appel de Paris remet par erreur en liberté un violeur présumé. "Par erreur' et 'présumé': pas de quoi, donc, fouetter un méchant matou galeux... Cette agence adopte une façon militante de présenter les faits de façon partisane, certes en exploitant la loi stricto sensu, mais en jouant sur les mots. L'individu est certes présumé innocent dans sa dernière affaire en date, mais c'est un multirécidiviste et donc déjà condamné... Banal !
  • 1 commentaire:

    1. *******************
      4ème essai d'envoi;
      texte inchangé
      *******************



      A ne pas oublier: les intégristes jugés pour avoir préparé des attentats (et déjà liés à ceux de 1995) ont été condamnés à trois ou quatre ans... et immédiatement libérés!
      La peine avait déjà été effectuée en détention préventive.

      Le juge a estimé avoir assez de preuves pour les condamner, mais ne pas avoir suffisamment de preuves matérielles pour une plus longue peine.

      Grâce à cette libération, combien de victimes ces terroristes devront-ils massacrer par leurs attentats pour que le juge estime avoir assez de preuves matérielles?
      1? 2? 10? 300?

      Et pendant ce temps, au terme du procès d'un violeur tortionnaire, dans le cas duquel le juge disposait d'assez de preuves matérielles pour le condamner, l'ordure a été... relachée!
      Malgré la condamnation prononcée oralement, il est redevenu un "violeur présumé" par écrit, grâce à une soit-disant faute de frappe.

      Je peux comprendre que l'on appelle faute de frappe le fait de taper "10" au lieu de "100" (la "0" touche a pu être mal enfoncée la deuxièmpe fois), ou de taper "Parid" parce que le doigt a glissé sur la touche la plus proche.
      Taper "in-" au lieu de "con-" me paraît une bien drôle de faute, en revanche: le "i" est certes proche du "o", mais le "c" n'est nullement à proximité; il faut donc appuyer sur une touche supplémentaire.

      Quoi qu'il en soit, que la transformation fût réellement une faute accidentelle, ou "présumée" voulue, la relecture, elle, a été volontairement mal faite: bâclée, ou jamais faite.
      Les personnels sont-ils si illettrés qu'ils confondent ces deux mots, pourtant sans doute d'usage commun dans ce métier? Il y a sans doute une grande part de "oui" dans la réponse, puisque le niveau général baisse dans tous les domaines dans ce pays, mais là encore, confondre deux sonorités aussi différentes que "in-" et "con-" est... aberrant.

      Le juge n'a-t-il pas relu avant de signer?

      On nous expliquera que c'est "la faute à" l'éternel méchant Sarkozy et la méchante Dati (sur laquelle la Gauche s'est violemment acharnée dès sa nomination, ne lui épargnant aucune calomnie-- qu'elle aurait jugée raciste envers une Ministre de Gauche).

      Non, c'est trop facile et immoral.
      "Responsable mais pas coupable", en somme.

      Les tribunaux sont indubitablement surchargés, mais lorsque l'on traite une affaire, on doit le faire bien.
      Evidemment, lorsque l'on passe son temps à faire grève et à manifester pour faire plaisir au Parti et au Syndicat, en avalant tous les mensonges qu'ils diffusent, il est difficile de trouver le temps de faire les choses bien.

      Il est inadmissible que ce corps de métier se place au-dessus des Lois qu'il est justement censé appliquer, qu'il se décrète intouchable, et qu'aucun magistrat ou employé ne soit jamais puni, mais protégé par le Syndicat.

      Des fautes aussi graves ont des conséquences extrêmement graves: combien de viols l'ordure libérée pourra-t-elle ainsi commettre?

      De telles fautes, non de frappe, mais professionnelles, impliquant plusieursz personnes (greffier, juge, ...-- tous ceux censés lire et relire ce document) sont inacceptables, impardonnables, et doivent être sanctionnées.
      La punition ne pourra jamais être aussi terrible que celles que recevront les victimes, punies d'être innocentes et d'avoir fait confiance à un système judiciaire qui ne se préoccupe que des pires criminels, qui les protège, et s'en fait les complices en ne les condamnant pas (ou quasiment pas, ce qui revient au même) et en les relâchant, afin qu'ils récidivent.

      Si un professeur commet une faute, il sera poursuivi en justice-- même s'il est innocent, d'ailleurs, comme le professeur qui s'est suicidé suite aux acccusations mensongères d'un "jeune" dont on nous expliquera qu'il ne faut pas le punir parce qu'"il faut comprendre", c'était "pour rire", les criminels mineurs ne doivent pas être condamnés, bla bla bla...

      Si un médecin commet une faute grave, il est poursuivi en justice.

      Dans ces deux cas, la personne peut être radiée à vie.

      Pourquoi ceux qui délivrent ces sanctions, qui jugent et punissent les autres (et davantage les victimes pour avoir été victimes que les bourreaux pour leurs crimes) ne seraient-ils pas eux aussi punis lorsqu'il commettent de graves fautes professionnelles?



      - Bob -

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