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dimanche 28 septembre 2008

Désirdavenir Royal : fraternité théorique et show médiatique

Royal, au zénith du spectacle, entre Chantal Goya et Grand Guignol
La chirurgie esthétique n’a résisté que le temps d’une campagne présidentielle. Désirdavenir Royal a entrepris une deuxième cure de jouvence à l’approche du vote des militants pour désigner le nouveau premier secrétaire : Royal court toujours après quelque chose et si elle ne manque pas de souffle d’air, c’est la lucidité qui fait défaut.
Ce retour de la quinqua à l’adolescence, malgré ses 55 automnes, est pathétique et d’autant que c’est l’étape ultime avant le retour à l’enfance. Elle est accompagnée d’Ariane Mnouchkine (69 ans), fille de, venue en repoussoir, pour montrer comment il ne faut pas devenir. Georges Moustaki (74 ans, tout sauf ‘atone’…) lui a insufflé de son énergie, mais si peu suffira-t-il ? Fort de son expérience, Hervé Vilard (62 ans) a fait le déplacement pour la soutenir sur son parcours désespéré. Le chanteur Yannick Noah n’avait pas fait le voyage de Suisse des Etats-Unis : a-t-il jugé qu’un message suffirait ? Quelle décadence ! Un show maso par excellence…

A force de forcer sur les crèmes et le jeunisme, l’amère Royal en a la peau toute luisante et la sérénité altérée. Si elle paraît jeune dans les maisons de retraite, c’est parfois de peu et seulement par comparaison. Le groupe Trust n’est pas non plus de première fraîcheur : le chanteur, Bernie Bonvoisin, est âgé de 52 ans. (Il vit dans un loft du quartier de l'Etoile -normal pour une star de la gauche caviar, qui se déclare admiratif d'Arafat et de Hô Chi Minh !) … Et la présence du groupe Trust a commencé par jeter comme un froid sur l’assistance, rien que pour la traduction : fallait-il souligner à gros traits que la ‘confiance’ avait fichu le camp avec la plupart des proches de la campagne Royal, hormis le sexagénaire Jean-Louis Bianco. Des sketches, notamment du Théâtre du Soleil d'Ariane Mnouchkine, et de petits films ont fait durer la soirée. Spectacle automnal, derniers feux avant l’hiver…

Sa Cynique Majesté Royal a donc dû faire tout ce que peut une mère éprouvée par les épreuves de la politique, pour ne pas paraître vieille à ses petits : le public visé des jeunes militants des banlieues n'ont pas été séduits par la jeunesse mature du benjamin, Biolay, qui affiche tout de même 37 ans au compteur, ni par d' autres soutiens, dont l’entourage de Sa Cynique Majesté Royal fait état : le quadra Cali, ex-punk au temps de son premier groupe « Pénétration anale », Patrick Fiori (39 ans), et l’aînée Julie Delpy, française de 39 ans aussi, naturalisée américaine en 2001. Ils l’ont certes transfusée de sang à peu près frais avant l’étape du Zénith, mais l’effet n’est pas garanti. Il faudra d’ailleurs patienter jusqu’aux résultats des tests urinaires du contrôle anti-dopage. Tous ces efforts ont-ils suffi ? En fait, la moyenne d'âge était moins proche de 16 que de 60 et plus élevée que ses sondages: les jeunes n'avaient pas fait le déplacement. Il est vrai que, de nos jours, on est jeune à l'âge de la retraite. Désirdavenir Royal, quant à elle, est restée si proche de son public qu’elle a dû faire du Chantal Goya pour ses fans grisonnants!
VOIR et ENTENDRE

Les spectateurs n’y ont vu que du bleu !
Tout de bleu vêtue après le passage de Benoît XVI à Lourdes, Soeur Marie-sEGOlène a voulu une atmosphère mariale, mais a produit un effet gothique, façon Sleepy Hollow, éthéré et inquiétant.

La prétendante au trône du PS a lancé sa campagne au Zenith, antichambre rock d’un Congrès de Reims qui s’annonce encore plus rock’ n roll.
Dans cette célébration sectaire, nous n'étions encore pas éloignés du 'Aimez-vous les uns, les autres', qu'elle avait déjà exploité . Car, "
Rassemblement pour la fraternité", tel est le nom donné par Sa Cynique susnommée au concert qu'elle a organisé au Zénith de Paris hier, samedi soir, pour faire de la retape : il s’agissait d’un piège musical pour attirer du monde au meeting politique de la p’tite présidente de la région Poitou-Charentes pour lancer officiellement sa campagne en avant première du congrès de Reims. Nul ne saura jamais si le public est venu pour elle ou pour les chanteurs. Mais l’essentiel n’est pas là, puisqu’en tout état de cause, nous avons affaire à des artistes.

Avant que les présidentielles ne tournent mal pour elle, le rendez-vous du Zénith devait rappeler la rencontre au Stade Charlety, là où, en 2007, Royal avait organisé le rassemblement de la dernière chance . Quelques groupies sans âge étaient revenu(e)s, mais tous ceux qui misaient sur elle en 2007 n’étaient pas là : il y avait du déchet ! Peut-on dès lors assurer que tous les artistes se produisaient gratuitement, puisqu’ils risquent d’être associés au naufrage du Titanic Royal ? Les téméraires n'ont pas changé, sauf... Désirdavenir Royal. Adieu la raideur du cheveu et le blanc du tailleur strict, bonjour la chevelure floue, comme les idées de la candidate et la tunique flottante, comme un programme socialiste.
Allons vite au fond, et en apnée : il suffit d’une minute dix…


Convaincue que la méchanceté conserve, son discours se veut accusateur des querelles intestines du PS et des attaques de l'UMP. Elle a interprété un pot-pourri (bien pourri) de ses vieux succès, à peine remixés.

A l’adresse de ses bons camarades du PS, Sa Cynique Majesté Royal a fraternellement lancé : "Non au …cynisme, non à la résignation",
et a appelé à "relever la tête" : le PS aurait-elle la tête dans le guidon, voire sous l’eau ?
Dans un discours de 45 minutes, spontanément interrompu par les choristes avec des "Ségolène... Ségolène....", elle a appelé la gauche à "se ressaisir". Elle a dit ce qu’elle devrait être, dans l’idéal, si elle pouvait : "la gauche doit être là malgré ses imperfections, la gauche doit être là pour faire émerger cette nouvelle France qui attend qu'on la réveille". Et elle se pose là !
Drapée de bleu, arpentant la scène, à la manière d'une élève de première année du Cours Florent, avec une gestuelle répétée avec Le Guen, rictus bien en place, ricanant parfois, elle avait mis en scène une nouvelle chorégraphie
"Elle a trouvé cette liberté de ton et d'allure qu'elle a cherchée pendant la campagne", encensa le thuriféraire triste, Jean-Louis Bianco, député à un poil.

A propos du cambriolage de son appartement, elle a renouvellé ses accusations contre "les porte-flingues de l'Elysée", puisqu'elle ne peut pas être poursuivie.
VOIR et ENTENDRE


Changement de programme et de tonalité, mais le registre était pourtant inchangé.
La p'tite présidente de Poitou-Charentes souhaitait organiser ce grand rassemblement fraternel "au service de la gauche", pour remercier ses soutiens, au temps où elle croyait encore à ses chances de victoire, donc prématurément. Mais au lieu de l’annuler au lendemain de son échec, elle l’a donc maintenu au programme de sa conquête du PS et il a donc finalement lieu alors que s'engage la bataille pour la conquête du Parti socialiste.

Sa Cynique Majesté Royal avait fraternellement invité tout l'état-major du PS, mais seuls les frères les plus proches dela famille éclatée, comme Jean-Jack Queyranne, président de la région Rhône-Alpes, l'eurodéputé Vincent Peillon, Dupont sans son Dupond Montebourg, étaient de la fête, tout comme l'homme d'affaires Pierre Bergé qui finance ses activités.
La famille n’est donc toujours pas recomposée.

L'amère Royal s'est encore posée en victime du pouvoir mais aussi de certains de ses camarades du parti.
"On me dit: 'Il faut relativiser les épreuves, Ségolène, c'est de la politique, c'est normal, les coups!'. Et elle trouve le temps long : « Relativisons donc, depuis trois ans il y a eu la 'riante' primaire, la 'courtoise' présidentielle, les 'gentils' coups bas, les 'tendres' attaques, les 'doux' cambriolages, les 'amicales' pressions et les charmantes épreuves personnelles" a-t-elle lancé.
Allusion à peine voilée à sa séparation d'avec François Hollande. Bon et alors ? Des fadaises...
La vie politique de la prétendante socialiste en dentelles n’aurait-elle pas jusqu'ici été un fleuve un peu trop tranquille et protégé par Tonton Mitterrand ?

L'amère de Melle a aussi fraternellement fustigé le "système financier en folie qui s'autodétruit sous nos yeux", "un monde sans règles".

Et que propose-t-elle? Des mots...
"Nous avons en commun de vouloir un autre monde", a-t-elle affirmé, malgré la désunion, pensant rencontrer des ados en révolte, faisant scander le mot "fraternité" par ses partisans marqués par les ans.
Mais elle ne s'aperçoit de rien et continue dans la même veine: "On commence à comprendre qu'il faut radicalement changer le système", a-t-elle assuré, confortable, insolente et sereine, au milieu de la tourmente financière internationale. Du Besancenot, qui a dû frémir à cet appel du pied à son électorat d'aigris inadaptés à leur époque et prêts à tout faire sauter.
Défenseuse fraternelle des luttes sociales, elle s'est interrogée, impatiente du grand chambardement: "A quand l'interdiction de délocaliser et de licencier avec obligation de rembourser les aides publiques si l'entreprise fait des bénéfices ?".

Avec drapeaux tricolores, calicots, les militants acheminés de toute la France avaient parfois ressorti les vieux tee-shirts de la campagne de 2007 ("La France présidente"). Quart d’heure nostalgie et amertume ! Ils en ont rabattu. C'est aujourd'hui "Le PS de la Présidente de Poitou-Charentes"...
Désirdavenir Royal a cru rassurer la foule: "Je suis là aujourd'hui, je serai là demain. Rien ne me fera reculer sur le chemin que j'ai choisi et sur lequel nous marchons ensemble: donner à chacun le droit d'avoir et de bâtir son désir d'avenir."
Elle n’a pourtant fait que parler et parler du sien. Si les badauds n’ont pas enfin compris, il fallait bien en effet leur dire en chansons… Mais qu’en ont-ils à faire, après tout ? Après tout, ne sont-ils pas venus pour Moustaki ?…

Que de plus triste, pour clore un show politique à l’américaine, qu'un lâcher de confettis en couleurs !
Y avait-il d’ailleurs vraiment de quoi ?

2 commentaires:

  1. C'est pathétique, ce clown en pyjama !
    J'ai eu le point de vue de quelques jeunes : ils sont atterrés.... Il y a de quoi !
    Je pense que la ménopause ou le démon de midi (qui atteint aussi les femmes) sont en cause...

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  2. Très bien vue, cette comparaison à un spectacle de Chantal Goya-- un coup on joue sur la nostalgie de Mai '68, un autre sur la nostalgie des années '80's (François Mitterand & Chantal Goya).



    "donner à chacun le droit d'avoir et de bâtir son désir d'avenir"

    Qu'est-ce que cela veut dire?
    Rien, comme d'habitude avec ces formules pleines de grands mots qui sonnent bien que la Gauche assène sans arrêt.
    La première fois, on se demande ce que l'on a entendu, si l'on a bien entendu.
    La deuxième fois, on comprend qu'il s'agit en fait d'une formule digne des mentions en caractères minuscules des arnaques, pleines de jeux sur les mots pour tromper les gens: Mme Royal ne promet, et ne prétend donner, aux gens qui la suivent que "le droit d'avoir [un] désir [d'avenir]".

    Autrement dit, elle imagine, et fait croire, qu'elle (et elle seule) détient le pouvoir magique d'autoriser les gens à désirer.
    Désirer quoi? "un avenir"-- ce qui ne veut également pas dire grand chose: qu'est-ce que c'est? un désir de futur? un désir que "lendemain" existe? en quoi est-ce un désir exclusivement "ségo-socialiste"?

    Nulle question de donner les moyens de réaliser ce désir!
    Non, Mme Royal, dans sa divine générosité "fraternelle", offre seulement à ses disciples le droit de désirer (les autres, les mécréants de Droite, n'y ont pas droit).
    Si elle est élue, ses fidèles n'auront pas à se plaindre: elle n'aura promis aucun projet ni aucune réalisation-- uniquement "le droit de désirer".

    Imaginez un médecin déclarant à son patient "Je n'ai jamais dit que j'essaierais de vous soigner; seulement que je vous donnais le droit de désirer ce que vous voulez"!

    Quelle manipulation des esprits (faibles)!



    Les "camarades" du PS sont bien mal placés pour reprocher à Mme Royal son comportement de gourou et de reprendre les méthodes des sectes, puisqu'ils font exactement la même chose, comme indiqué plusieurs fois sur ce site.

    Les "camarades" des media feraient d'ailleurs bien de cesser de scander sans cesse le pseudo-titre dont s'affuble Mme Royal: "l'ex candidate".

    Ils tous la cervelle tellement lavement et remplie d'imbécilités, qu'ils s'imaginent tous, comme elle, qu'être "ex candidat, battu aux élections", est un titre, un accomplissement extraordinaire, voire une fonction!

    La Première Dauphine de Miss France, au moins, reçoit des prix et un véritable titre (et la Deuxième Dauphine aussi).
    Mme Royal n'est rien d'autre qu'une candidate battue, et répéter sans cesse "l'ex candidate" ne fait que renforcer le fait qu'elle n'a rien réussi, et que son plus glorieux accomplissement est uniquement d'avoir été candidate-- tout comme les individus aux chances nulles, candidats uniquement par principe ou "pour rire".

    C'est pathétique, mais à la fois inquiétant: à force de lavage et de relavage (à l'eau sale), ces cervelles (déjà bien peu dotées) sont totalement incapables de se rendre compte de la stupidité de ce qu'on leur fait répéter.

    Exactement comme les sectes...

    Le gourou annonce la fin du monde pour tel jour.
    Le jour vient, passe, rien.
    Le gourou déclare alors que, loin de prouver qu'il avait tort (puisque mêm aucun peêtit signe de début d'Apocalypse n'est apparu), cela prouve qu'il avait raison, et que sa seule présence a suffi à reporter l'Apocalypse à plus tard (2021?).
    Les membres de la secte applaudissent, sautent de joie, vénèrent encore plus le divin gourou, se prosternent, et scandent son nom.
    L'échec total est présenté en triomphe, et les imbéciles croient, adulent et répètent bêtement (comme noté une fois précédente, à un tel niveau, ce n'est plus de la grande naïveté, mais de l'imbécilité).

    Ségolène Royal se ridiculise et ridiculise son parti en multipliant les déclarations idiotes; elle perd les élections; elle déclare que c'est un triomphe, et qu'elle est "Presque Présidente de la République"... et toute la secte suit!

    Martine Aubry prétend qu'en travaillant de moins en moins, en étant augmenté, en faisant l'inverse de ce que fait le monde entier et de ce que la logique impose. C'est un échec total, les entreprises sont ruinées, quittent le pays, et le pays est dans un état catastrophique. Elle déclare que c'est une réussite exceptionnelle... et la secte l'acclame.

    Toute la Gauche, soit-disant modérée ou extrême, fonctionne comme une secte, et applique le sprocédés des pires dictatures et des des pires sectes:
    - l'information est intégralement contrôlée par le Parti
    - le Parti définit une culture; ceux qui n'y adhèrent pas sont "contre la culture"
    - par ses organes de propagande, le Parti diffuse déformations des faits, mensonges et insultes contre ceux qui dénoncent ses pratiques
    - l'Autre, de la famille ou non, est désigné comme un traître, un ennemi, s'il ose critiquer le Parti et mettre en doute la parole de son Gourou
    - le Parti-Gourou se dit persécuté
    - le Parti-Secte fait vénérer des idoles (Mao, Guevara, ...), qui doivent tout remplacer (famille, amis, religion)
    - le contact avec l'extérieur est prohibé (et puni d'excommunication, voire pire) par le Parti-Gourou; les soins médicaux et l'éducation sont interdits dans certaines sectes; toute réforme de l'Education visant à enseigner aux enfants à compter, lire, écrire, et réfléchir par eux-mêmes, est refusée, car elle met en danger le pouvoir du Parti-Secte, qui repose sur le mensonge et la négation de la réflexion propre
    - les membres du Parti-Secte doivent obéir aveuglément, apprendre et répéter ce que le Parti-Gourou lui assène jour et nuit dans ses media
    - si nécessaire, le Parti-Secte a recours à "un vent de violence", et s'allie à d'autres Partis-Sectes, extrêmement violents (partis extrêmistes, gangs de "casseurs" des banlieues, musulmans intégristes), pour imposer la loi du Parti-Gourou
    - le tout est évidemment présenté comme nécessaire pour le bien de l'Humanité, et surtout des Elus du Parti-Secte, seul à détenir le monopole du coeur, de la vérité, de la culture, de l'humanité, ...



    Quant à la nouvelle allure de la vedette...

    Comme à son habitude, faute d'idées, de propositions, de remarques et de critiques censées, argumentées, recevables, Mlle Royal ne sait que déverser injures, mensonges, calomnies, et délires tantôt mégalomaniaques tantôt paranoïaques (voire les deux à la fois).

    Et comme toujours, pour tenter de faire oublier ses immenses carences en caractéristiques nécessaires à un responsable politique (sans parler d'un chef d'état), elle a recours à du purement cosmétique.

    Après la chirurgie esthétique et les symboles soit-disant subtiles (le blanc de la sainte, de la vierge divine), Marie-Ségolène Royal prétend jouer à la "djeun" (quand on dit à Gauche, parce que l'on est "tendance").

    C'est réellement de plus en plus préoccupant.
    Non seulement, cela ne fait que confirmer le manque total de compétences et de réflexion, mais cela ne fait aussi que confirmer un sérieux problème psychologique.

    Ce n'est pas de la méchanceté partisane, de basse politique, ni de l'insulte pure et méchante, façon Gauche, que de le dire, mais la vérité.
    N'importe quel psychologue/psychiatre vous dira de n'importe quelle personne (sans carrière politique) qui passe sont temps à changer aussi radicalement d'allure qu'elle a un gros problème d'identité; pas juste de confiance en soi, mais d'identité.
    Les psychologues considèrent ce genre de chose normal chez les enfants, notamment au passage au stade adulte: ce ne sont plus les goûts des parents, mais leurs propres goûts, qu'ils définissent et affinent en quelques années.
    Des changements sont toujours possibles dans la vie, mais pour qu'ils soient aussi radicaux et aussi fréquents, et à un tel âge, il faut que la personne soit profondément traumatisée, et/ou qu'elle souffre d'un problème d'identité.
    On constate d'ailleurs facilement dans la vie courante qu'une femme qui a des soucis change de coiffure-- pour leur faire face, après les avoir surmontés, ...

    Encore pire: le changement total d'allure tourne maintenant au déguisement, au jeu de rôle, et prend le chemin d'une tentative d'inversion du cours du temps, de retour à la jeunesse.
    Là encore, les spécialistes diront que regretter sa jeunesse est normal à partir d'un certain âge, mais lorsqu'une femme de 55 ans en vient à se (faire) coiffer et habiller comme une fillette ou une jeune fille de 40 ans de moins, cela devient préoccupant.

    Ce n'est plus un retour nostalgique à l'époque de sa jeunesse, ni une tentative de masquer son âge (par coquetterie ou pour se rassurer sur sa longévité), mais un fantasme ("j'ai 15 ans") ou, pire, une régression.

    Je me souviens maintenant d'une bande-annonce pour "Confessions Intimes" il y a quelques semaines, présentant une femme d'une trentaine d'années qui se comportait en gamine de 12 ans, chantant, sautillant, gesticulant comme une petite fille.
    C'était triste et inquiètant pour son très jeune enfant; dans le cas de Mlle Royal, c'est encore pire, puisqu'elle prétend diriger un pays.

    Un tel cas devient perversement compliqué et dramatiquement inquiétant lorsque la manipulation politique et les problèmes psychologiques se mélangent comme c'est le cas de Mlle Royal.


    Il y a aussi un côté malsain dans ce déguisement "fille de 16 ans", tout aussi malsain que les fantasmes de certains hommes sur des femmes (de 55 ans!) déguisées en écolières-- seule condition pour qu'ils soient excités.

    Faute de d'idées, faute de public, Mlle Royal fait-elle maintenant les poubelles de la société pour récupérer les votes des "hommes" qui fantasment sur les "Lolita"? pense-t-elle attirer le vote des pédophiles?

    Ceux-ci sont déjà très fortement protégés par la Gauche "fraternelle", dont les associations s'opposent à l'interdiction des sites pédophiles (au nom de la liberté! la liberté de violer des enfants et d'en diffuser les vidéos!), à la condmnation et l'enfermement des pédophiles, et dont la "ligue des droits de l'homme [terroristes, batteurs & brûleurs de femmes et pédophiles uniquement]" a traité de dangereux dictateur nazi le futur Président Sarkozy, parce qu'il venait de déclarer dans un magazine que la pédophilie était anormale!

    La prochaine fois, Mlle Royal sera-t-elle en mini-jupe d'écolière, affublée de couettes, et entourée d' "anges" Ségo(Raë)lien chantonnant "Donne-moi ta main, Et prend la mienne, Nous sommes tous frères, Ségo notre grande soeur..."?

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