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mercredi 4 juin 2008

Réforme de l'éducation : les propositions du Président

Sarkozy : la formation des maîtres, le bac et le lycée
Nicolas Sarkozy a annoncé lundi de nouvelles modalités pour le baccalauréat général et professionnel devant les cadres de l'éducation nationale et évoquer la formation des maîtres sur laquelle des propositions seront faites "avant l'été".
A l'occasion du bicentenaire du décret napoléonien du 17 mars 1808 organisant le système éducatif, le Président Sarkozy recevait lundi après-midi "l'ensemble des cadres dirigeants de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur", recteurs et inspecteurs d'académie, inspecteurs généraux ou présidents d'université.
Cette volonté de dialogue s’est manifestée dans le déplacement du Président de la République sur le terrain. Il a recherché le contact avec les responsables professionnels et administratifs et non plus seulement syndicaux, alors que les différents secteurs de l'éducation se mobilisent sans discontinuer contre les réformes gouvernementales de modernisation.

Le Président évoqua "les perspectives de sa politique éducative pour les années à venir".
Il a notamment abordé la question de la formation des enseignants, sur laquelle "des propositions" sont annoncées pour "avant l'été". Le président a ainsi confirmé l'allongement de la formation des enseignants au niveau master (bac+5), au lieu de bac+3 (licence), mais bac +4 ou 5 dans le second cycle, avec le CAPES ou l’agrégation.

Fin programmée des IUFM
La "masterisation" de la formation des professeurs devrait "entraîner, à terme, la disparition des IUFM" (Instituts universitaires de formation des maîtres). Qui regrettera ces instituts, hormis son père, le fossoyeur de l’EN, Philippe Meirieu, gourou de la gauche.
En 2006, Meirieu renonça à postuler à un nouveau mandat à la direction de l'Institut universitaire de formation des maîtres (IUFM) de Lyon. Bon vent ! Il est en effet l’instigateur de la plupart des réformes pédagogiques fumeuses de la gauche (de l’instauration bienvenue des modules au lycée jusqu’à la création des
IUFM au début des années 1990). Avec lui, l’école n’a pas seulement dû ‘instruire’, mais ‘éduquer’. L'enseignant a sournoisement été investi de la mission naturelle abandonnée par les parents: ils sont tous devenus éducateurs chargés de transmettre des normes sociales pour favoriser l'insertion de l'enfant dans la société. Mais les éducateurs ont aussi dû lui apprendre à penser par lui-même et à examiner de manière critique les règles sociales existantes. L'éducation à la liberté n’a pas manqué de se muer en formatage idéologique à la contestation par la FSU.
L’acquisition de savoirs ne fut plus une priorité. L’éducateur était censé s’effacer, se mettre à l’écoute de l’ « apprenant » et de prendre en compte ses centres d'intérêt, fût-ce au détriment des programmes. Ainsi, l’éducateur a-t-il enfermé l’apprenant dans ses centres d’intérêt au risque de ne pas l’ouvrir à de nouveaux objets de connaissance, à de nouvelles pratiques culturelles et à de nouveaux savoirs.
L’apprenant était au centre de la pédagogie, mais maître de son apprentissage, ludique et convivial, mais lacunaire. Philippe Meirieu rendait l’enfant ou l’ado seul juge : « L'intérêt de l'élève est-ce qui l'intéresse ou plutôt ce qui est dans son intérêt? Car de toute évidence, ce qui l'intéresse n'est pas toujours dans son intérêt et ce qui est dans son intérêt ne l'intéresse pas vraiment » Profondeur des sciences de l'éducation...
La caricature est venue au secours des postulats de Meirieu, qui clamait non sans démagogie, que l'éducation ne peut être assimilée au dressage !
Les élèves ont eu vite fait de dresser leurs éducateurs !

Or, si l'apprentissage est du ressort de l'élève, « l'enseignant doit donc donner au sujet la possibilité d'exprimer ses propres projets individuels et collectifs »
Paradoxalement, ce penseur admet toutefois que chaque élève est différent et qu'une classe est donc hétérogène. Face à 30 excités aux centres d’intérêts modestes et limités, les éducateurs y ont laissé leurs convictions et leur santé. Sans contreparties de considération ni de salaires.


La rémunération des professeurs en début de carrière fut revalorisée, aussi pour endiguer la fuite des vocations, mais les échelons moyens et supérieurs n’ont pas progressé en rapport. Motivant ?

La revalorisation indiciaire est cette fois destinée à tous, "à partir de 2012", dans le respect de la promesse du président: que la moitié des gains réalisés par le non-remplacement des fonctionnaires du secteur partant à la retraite retourne aux enseignants. Sans attendre, l’indemnité misérable de correction des copies de bac est dès à présent réévaluée et multipliée par plus de 4. Travailler autant pour gagner plus…

La réforme des études au lycée
Elle sera mise en place dans les classes de seconde dès la rentrée 2009, et le "baccalauréat nouvelle formule" qui en découlera trois ans plus tard, "en 2012".
"Le baccalauréat prépare mal à l'enseignement supérieur. Nous n'avons pas assez de jeunes diplômés du supérieur en France, la série S est trop recherchée, les volumes horaires sont très importants, jusqu'à 36 heures par semaine. Il faut aller vers un lycée plus diversifié où les élèves se préparent davantage à l'enseignement supérieur", explique la présidence.
Changement de formule également pour le baccalauréat professionnel: dès septembre 2009, les élèves passeront ce type de bac "sur trois ans", au lieu de deux. Cette "revalorisation répond à un besoin de notre économie, car nous n'avons pas suffisamment de techniciens spécialisés".


L’échec scolaire
L’objectif du Président Sarkozy et de son gouvernement est de "diviser par trois - et même davantage - l'échec scolaire d'ici 2012".
Plusieurs mesures sont annoncées dans le primaire pour y parvenir: réorganisation du temps scolaire, meilleure évaluation (l'une en CE1, l'autre en CM2), création de nouveaux programmes "plus simples, plus clairs, plus lisibles".
Dans les collèges, l'accompagnement éducatif (études dirigées après 16H00) devra être généralisé.
"L'éducation est une priorité absolue pour le président de la République". Au-delà des intentions passées, l'Elysée, le gouvernement agira désormais "pour une démocratisation réelle de notre école", alors que "15% des élèves sortent du primaire avec des lacunes qu'ils ne rattraperont jamais" et que seuls "40% des enfants d'ouvriers accèdent à l'enseignement supérieur, contre 80% pour les enfants de cadres supérieurs".

L'éducation sera également le thème d'un déplacement du président Sarkozy, jeudi, en province.

3 commentaires:

  1. Quelques idées de modifications à effectuer absolument:

    - supprimer toutes les options "bidon", qui coûtent cher (intervenants spécialisés, matériel, ...), qui ont pour unique but de permettre aux plus ignares des élèves nuls d'obtenir leur Bac (ou même une mention!) et de meilleurs résultats que les élèves sérieux en faisant n'importe quoi, et qui ne servent strictement à rien et n'ont pas à être incluses dans (et financées par) le système: cinéma (une bonne idée détournée: tout élève qui remet un "dossier", même de deux lignes, est garanti d'avoir au minimum 16/20!), surf et aux autres sports réservés à certaines régions et à certains élèves privilégiés, ...

    - pour certains élèves (des classes entières), remplacer les cours de langue étrangère par des cours de Français-- véritable langue étrangère pour des milliers d'élèves [i]français[/i], sortis illettrés du Primaire: comment donc espérer qu'ils apprennent une autre langue?

    - mettre fin à la dictature de la "didactique" (élaborations & elucubrations élaborées par des "spécialistes", totalement déconnectés de la réalité, et qui ne correspondent même pas à un objectif dans des conditions idéales, mais à un délire sans valeur pratique et intellectuelle), imposée par beaucoup de formateurs d'IUFM et d'Inspecteurs (tout aussi déconnectés des réalités); Nicolas Sarkozy avait évoqué ce point durant sa campagne: il faut permettre aux professeurs compétents d'élaborer leurs propres méthodes et documents, et les récompenser lorsqu'ils se montrent efficaces et obtiennent de bons résultats, tangeibles, plutôt que de les réprimer parce qu'ils n'appliquent pas des théories absurdes et n'utilisent pas des manuels inutilisables.

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  2. Remarques et rappels suppl�mentaires...


    L'id�e soixante-huitarde de base: tout le monde y en a �tre fr�re dans "le pays de l'�galit� et la fraternit�.
    A partir de l�:
    - le professeur n'est pas sup�rieur aux �l�ves-- c'est de la "dictature"
    - le professeur ne doit pas vousvoyer les �l�ves, c'est humilant (c'est encore mieux s'il laisse les �l�ves l'appeler par son pr�nom et le tutoyer-- entre "Camarades", c'est normal)
    - les �l�ves ne doivent aucun respect particulier au professeur sous pr�texte qu'il est plus �g� et qu'il a naturellement davantage d'exp�rience et de connaissances, qu'il est l� pour transmettre; il n'est pas sup�rieur aux �l�ves ni � leurs copains, donc n'a pas � b�n�ficier d'un traitement de faveur, sinon c'est humiliant-- "on est tous fr�res! t'es mon pote, j'te tchatche comme � mon pote"
    - le professeur ne doit pas faire preuve d'autorit� mais laisser les �l�ves faire ce qu'ils veulent-- sinon, c'est "du fascisme"
    - le professeur ne doit surtout jamais dire � un �l�ve qu'il est mauvais, qu'il n'a pas le mauvais, et encore moins lui �crire une mauvaise note sur une copie-- c'est une atteinte aux "droits de l'homme", une humiliation inacceptable
    - tous les �l�ves doivent d'excellentes notes-- et tous la m�me note, qu'ils soient nuls ou bons: la France est "le pays de l'�galit� et la fraternit�"! (je me souviens d'une proposition de Mr Meirieu il y a quelques ann�es: noter chaque �l�ve diff�remment, selon ses niveaux et ses progr�s; ainsi, un excellent �l�ve n'aurait jamais d�pass� 15 parce que "c'est toujours aussi bon, aucun progr�s", mais un �l�ve totalement nul aurait pu avoir 17 parce que "50 fautes par ligne au lieu de 52, c'est un beau progr�s)
    - tous les �l�ves doivent donc avoir le Baccalaur�at
    - le professeur ne doit pas imposer un programme (c'est de la "dictature" "fasciste"), mais demander aux �l�ves ce qu'ils ont envie de faire
    - le professeur n'�tant pas sup�rieur (� moins d'�tre un "dictateur"), il ne doit pas transmettre ("imposer") son savoir: les �l�ves, tous g�niaux ("tout le monde y en a �tre �gaux! tout le monde y en a g�nie!") doivent tout d�couvrir par eux-m�mes (r�gles d'orthographe, de grammaire, de conjugaison, math�matiques, physique, chimie, biologie, histoire, g�ographie, ...); si Newton, Archim�de, Pasteur, ..., ont pu d�couvrir par eux-m�me tout un tas de choses, les �l�ves le peuvent aussi, puisqu'ils sont des "fr�res �gaux" � ces g�nies
    - le professeur doit encourager les �l�ves; notamment, le professeur doit r�compenser l'inventivit� la cr�ativit�-- il ne faut pas dire qu'il est anormal qu'un �l�ve ne sache pas �crire "chat" en 6�me ou ne sache pas faire une division en Terminale: il faut dire qu'il fait preuve d'une remarquable cr�ativit� en �crivant "sh� (c'est le nouveau Baudelaire!) et d'un g�nie incommensurable en d�cr�tant que "250/5=7" (c'est le successeur d'Einstein!)

    (Certains, beaucoup trop) Formateurs et inspecteurs imposent tous ces principes et fabrique des th�ories plus proches du d�lire que de la conception id�ale.
    Selon eux, les �l�ves-- pardon, "les apprenants" ne doivent pas prendre de notes; n'importe quel cours doit d�buter par un "rebrassage" d'une dizaine de minutes, un "apprentant" rappelant un point, r�p�t� par un ou deux autres "apprenants", jusqu'� avoir reconstitu� le cours pr�c�dent; ensuite, les "apprenants" sont cens�s suivre et participer sans rien �crire, toujours en appliquant les principaux fondamentaux que sont la d�couverte (le professeur n'explique pas: il laisse les "apprenants" d�couvrir par eux-m�mes, qu'il s'agisse d'un cours de langue ou de math�matiques); � la fin, le professeur doit laisser 5-10 minutes aux "apprenants pour recopier les deux ou trois pans de tableau remplis durant le cours.

    Encore faut-il pouvoir en remplir autant...
    Toujours selon ces th�ories de "didactique", le professeur doit user de tout un tas de stratag�mes de mise en sc�ne pour d�voiler un �l�ment de cours morceau par morceau plut�t que d'un coup (quel choc traumatisant!). Il est donc censer passer des heures � pr�parer des photocopies, des "transparents", des montages audios ou vid�os, et des caches, pour d�voiler un mot du titre, puis apr�s 5-10 minutes (durant lesquelles les �l�-- les "apprenants" ont dev-- "d�couvert" le mot, et l'on r�p�t� les uns apr�s les autres), il d�voile un autre mot, et ainsi de suite, avant de montrer une image (ou l'inverse: l'image puis le titre), ou plus exactement une partie de l'image-- et c'est reparti.

    Bilan: 10-5 minutes perdues � faire l'appel et faire r�p�ter le cours pr�c�dent (r�p�ter tr�s litt�ralement, chaque mot �tant r�p�t� par 20 "apprenants"), 10-5 minuites pour copier le tableau � la fin (si le professeur a eu le temps d'y �crire quelque chose-- et il ne faut pas trop �crire: c'est traumatisant, tous ces mots pleins de lettres!); restent 15-20 minutes pour faire d�couvrir le titre du cours-- pardon, de la "s�quence" ("La Deuxi�me Guerre Mondiale"-- l� pour d'aussi gros mots, il faut sans doute pr�voir trois c-- "s�quences" et 10 "transparents") ou une illustration ("Le corps humain").

    Rien n'a �t� fait, mais le professeur a bien suivi les instructions.

    A l'universit� heureusement, on est libre.
    Et pourtant... un coll�gue enseignant aussi � l'universit� s'�tait entendu dire par une inspectrice que ce qu'elle lui avait signal� lui serait utile pour enseigner � l'unversit� (en litt�rature)-- � savoir, la technique de la construction/r�p�tition: un �l�ve dit 1-2 mots, 5 les r�p�tent, un autre ajoute 3 mots � la phrase, 5 �l�ves r�p�tent, ... Vous imaginez proc�der ainsi en Terminale L pour �tudier un texte,
    et plus tard proc�der ainsi pour faire un cours de litt�rature � l'universit�?!

    Depuis un bon moment, de mani�re de plus en plus prononc�e, tout le monde constate:
    - qu'en 6�me, les �l�ves ne savent ni lire, ni �crire, ni compter correctement; ils annonent des syllabes de mani�re "hach�e", d�couvre les mots (m�me �l�mentaires); il ne savent pas orthographier les mots, ne savent pas conjuguer les verbes, ne savent pas faire des prhases convenables; beaucoup ne savent m�me pas �crire correctement au sens graphique; et compter et une grande aventure
    - vous imaginez ce que cela eut donner en cours de langue
    - � force de passer de classe en classe gr�ce au syst�me, aux parents, aux d�l�gu�s, et aux "Camarades professeurs" appliquant les principes sus-cit�s, ces �l�ves atteignent le Brevet puis le Baccalaur�at
    - gr�ce � toutes ces th�ories, gr�ce aux manifestations pour lesquelles les "Camarades examinateurs" les r�compensent, gr�ce aux nombreuses options "bidon", gr�ce au niveau abaiss� ..., ces �l�ves obtiennent le Baccalaur�at (85%! super!)
    - puisqu'on leur a r�p�t� toute leur vie qu'ils �taient tous de grands g�nies, qui n'avaient pas � fournir le moindre �ffort, que tout leur serait donn� ils se lancent dans des �tudes sup�rieures
    - chaque ann�e, nous r�cup�rons donc des �tudiants qui ne savent rien
    - chaque ann�e, des milliers d'�tudiants abandonnent tr�s t�t les �tudes, abandonnent les Cours Pr�paratoires aux Concours des Grandes Ecoles pour se r�fugier � l'Universit� soit-diant plus facile et le rep�re des ignares
    - chaque ann�e, des milliers d'�tudiants abandonnent les cours de Premi�re Ann�e Universitaire tr�s t�t dans l'ann�e; au bout de deux semaines (vous voyez tout ce que l'on a pu faire en deux semaines), plusieurs cessent de venir; � la fin du premier Semestre, un grand nombre sont partis; en fin de Premi�re Ann�e, le d�compte montre que 66% ont abandonn� les cours.

    66% des �tudiants de Premi�re Ann�e abandonnent (la grande majorit� durant les tout premiers mois); c'est �norme (au sens r�el du terme-- pas l'inf�me "grave �norme").

    Il y a plusieurs ann�es, quand un coll�gue de je-ne-sais-plus quelle discipline scientifique disait que certains �tudiants de Premi�re Ann�e ne savaient m�me pas ce qu'�tait un vecteur!

    Voil� le r�sultat de "Mai '68" et des th�ories "didacticiennes" d' "�galit� fraternelle" impos�es pendant des ann�es.

    Le syst�me ne fabrique plus en majorit� que des ignares, incapables de se d�brouiller.

    Ils se retrouvent donc au ch�mage.
    Bien entendu, comme ils se trouvent dans cette situation parce qu'on leur a fait croire pendant toute leur vie qu'on devait tout leur donner sans qu'ils aient le moindre effort � fournir, ils sont parfaitement incapables de faire quoi que ce soit.

    De plus en plus, en discutant avec des ouvriers ou des techniciens effectuant des travaux ou de l'entretien de routine, j'entends la m�me chose: "les apprentis ne font plus rien", "ils ne veulent rien faire", "ils ne sont jamais � l'heure et n'ont aucun respect", "j'ai du mal � trouver des ouvriers s�rieux", "c'est rare, de trouver un apprenti qui �coute et qui apprend", ...

    Non seulement tous ces "apprenants" n'ont rien appris (lire, �crire, compter, culture g�n�rale ,...) � l'�cole � cause de ces th�ories fallacieuses, mais en plus ils n'ont strictement rien appris (s�rieux, respect, travail, ...) durant toutes ces ann�es qui puisse leur servir � s'en sortir.

    Cette politique du "tout le monde y en a �gaux, mon fr�re, on est tous des g�nies, vive la libert�!", qui s'oppose � un enseignement normal (enseigner vraiment, �tre respect� �valuer au juste niveau avec de "vraies" notes, ...), trahit, trompe les �l�ves (et leurs parents), et ruine leur avenir-- et ce, d�s le d�but; lorsqu'un �l�ve arrive en 6�me sans savoir lire, �crire, compter convenablement, et avec en plus de tr�s mauvaises habitudes (comportement, notes syst�matiquement excellentes, ...) il est extr�mement difficile, voire impossible, d'y rem�dier.
    Arriv� (par miracle) dans le Sup�rieur, ce n'est plus impossible mais m�me plus envisageable.

    Pendant ce temps, dans les autres pays, les �l�ves apprennent bien-- y compris le Fran�ais, qu'ils finissent par parler bien mieux � 8-10 ans que les �l�ves de Terminales fran�ais (et les journalistes).

    On peut aussi ajouter � ces facteurs le facteur "tL3f00n MDR!!!" et la "kulletuR grAv tr0", qui enterrent d�finitivement de nombreux �l�ves dans la nullit�-- mais c'est une autre longue discussion.


    Quant � la formation...


    Dans le Secondaire, certaines personnes employ�es pour effectuer des remplacements ne sont m�me pas professeurs!
    �tre certif� ou agr�g� ne garantit �videmment pas la qualit� les coups de chances et miracles existant toujours, mais les Concours assurent tout de m�me un contr�le.
    Prendre pour enseigner une personne qui n'a pas pass� un seul Concours, ou a toujours �chou� est inadmissible, et m�me insultant � l'�gard de ceux qui passent du temps (et d�pensent beaucoup) � pr�parer les Concours.

    Dans le Sup�rieur, toutes les personnes assurant des vacations ne sont pas non plus des professeurs.
    La qualit� de l'enseignement peut donc difficilement �tre garanti.
    De plus, certains incapables, mis � la t�te de d�partements/UFRs par leurs "Camarades du syndicat" pr�f�rent employ� des vacataires sans qualifaction plut�t que recruter des professeurs sur des postes d�finitifs: cela co�te moins cher (mais les �conomies peuvent �tre utilis�es pour financer des services "bidon"-- le budget est ainsi maintenu, pour �tre utilis� somme toute malhonn�tement), et cela leur permet de trouver encore plus nuls qu'eux (donc d'�tre les meilleurs) et d'avoir un contr�le absolu en changeant autant qu'ils veulent (au cas o� un vacataire s'av�rerait dangereusement bon enseignant).

    M�me dans le Sup�rieur, certains enseignants appliquent des "th�ories de didactique" grotesques, en se basant sur des ouvrages et des �tudes aberrantes-- vaut-il mieux corriger une intervention pendant ou apr�s? faut-il corriger dans la marge ou en fin de copie ou sur une feuille ad hoc? comment organiser des "jeux de r�le" pour n'importe quel cours en n'importe quelle sp�cialit�. ...


    La d�cision d'augmenter le niveau requis pour passer ces concours est une bonne id�e-- contrairement aux messages �lectroniques diffus�s par les syndicats de Gauche ces derni�res semaines, il n'est pas question de supprimer les Concours de recrutement.


    Pour ce qui est des IUFM, l'id�e de leur cr�ation �tait �videmment bonne, mais dans la pratique, la grande majorit� des laur�ats des concours (qui ne sont titularis�s, ou non, qu'en fin d'ann�e de stage, apr�s inspection) se plaignent toujours du manque d'int�r�t pratique de la grande majorit� des cours d'IUFM (comme indiqu� par mon exemple plus haut).
    Ce qui devait servir de lieu de formation fut d�tourn� et ruin� par les "didacticiens", qui ont trouv� l� une bonne "planque" et n'ont �t� d'aucun secours � des milliers d'enseignants d�butants.

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  3. Psychologues,psychanalystes et psychiatres de formation quasi exclusivement freudienne font partie de cette vague d'ultra tolérance permissive, de transformation de logique en illogique au mépris de cette réalité qui les fait hurler : on n'a pas tous ,à la naissance , les mêmes capacités d'une part, ensuite l'être humain étant ce qu'il est à savoir que naturellement il a généralement une propension au moindre effort,laisser l'enfant décider par lui même de ce qui est bon ou pas pour lui a entrainé ce qui se vit aujourd'hui : le laisser aller, le refus de l'autorité, un état de droits à tous crin.
    Par conséquent ,discuter à n'en plus finir sur les modalités de l'enfant à s'EPANOUIR en lui proposant sans plus lui imposer a abouti à une démotivation progressive et chronique des enfants à essayer de trouver ce qu'ils pourront bien faire de leur vie, la règle d'or étant : faire ce que je veux à n'importe quel prix.Encore faut- il que le vouloir en question ait quelques similitudes avec le pouvoir.Et quand ils ne peuvent pas ,parce qu'orientés dans un domaine où ils ne sont pas forcément doués,les enfants, les ado ont vite pigé que pour se sentir déculpablisés ,que rien n'est plus facile que de rejeter la faute sur les autres : c'est la faute à mes parents, c'est la faute à pas d'argent, c'est la faute aux profs - ils n'ont pas encore compris qu'ils en sont en effet pour une marge part tout à fait responsables -c'est la faute à la société qui n'aime que les riches et j'en passe des vertes et des pas mûres comme dirait l'autre !
    Quant à la formation en IUFM,j'ai souvent entendu dire qu'elle était inadaptée à la réalité,beaucoup trop théorique, pas de soutien concret aux futurs et jeunes enseignants souvent dépassés par des élèves qui ont confondu familiarité et irrespect.
    Encore une contradiction du discours psy : pour se structurer,l'enfant devenant ado a besoin de modèles.Un modèle par définition est une personne avec un certain style à qui il a envie de ressembler et donc de faire des efforts pour y parvenir.Si l'enseignant est "tout pareil",s'il est sur le même pied que la sacro sainte égalité, comment peut -il donc faire ne serait- ce que rêver ???
    Le discours psy qui nous inonde de toutes parts affirme la prédestination freudienne:il réduit l'individu à son histoire familiale en faisant fi des caractères tous différents,ma grand- mère les appelait non pas innés mais naturels,ils s'excusent ainsi à l'avance des échecs de leurs enseignenements : c'est la faute aux parents qui éduquent mal.
    Les dispositions à être bons dans tel domaine ne sont pas tant le fruit de l'éducation parentale-qui les encourage peu ou prou-que des dispostions génétiques.Et là, je viens d'écrire un mot terrible honni par les profs gauchos.
    La génétique ce n'est que des probalités ,jamais une détermination au contraire de leur théorie psychanalytique qui enferre les gamins dans leur milieu d'origine et ce, quelque soit le milieu.
    Ils ont donc des idées toutes faites : un frère avec des frères et soeurs ayant "réussi" ne peut que "réussir".
    Une soeur avec des soeurs pas douées pour l'école,ne peut pas "réussir".Ils accueillent leurs élèves avec ce genre d'apriori dévastateur.

    Pour motiver les jeunes délinquants ,on leur a offert des stages de voile, de ski, des voyages à l'étranger : éducateurs et profs gauchos ont pratiqué la récompense en lieu et place de la punition ( encore un mot honni ).Et ça n'a pas marché.Bizarre, non ?
    Ceux -là mêmes qui se plaignent aujourd'hui sont les fouteurs de merde d'hier et qui ne le reconnaissent pour rien au monde.
    Encouragés par les propres parents de ces enfants lesquels ont surtout donné beaucoup d'insécurité intérieure en les laissant s'exprimer au nom de l'épanouissement personnel; surtout ne pas prendre de risque car ils seraient traumatisés,les chers petits anges !
    Alibi surtout à ne plus faire d'effort, à ne pas se confronter, à éviter le conflit.
    Car cela peut être dur en effet d'éduquer un enfant ; dans une fratrie ça peut être aisé avec certains "faciles", naturellement adaptables,"bon caractère",et avec d'autres beaucoup plus fatiguant face à un caractère difficile : têtu,rigide ...

    L'abberration est d'avoir entrainé les collégiens et lycéens dans leurs idéologies mais avant tout dans leur défense de leurs acquis sociaux.Avoir vu défiler des gamins de 14 et 15 ans dans les rues scandant "défendre notre retraite" ( ici dans le dom où j'habite ),faire croire que les jeunes sont de "plus en plus conscients de ce qui se passe",c'est du foutage de gueule éhonté et scandaleux.Le fruit d'une dictature gauchiste qui mine notre pays.
    Bon, je termine par une lapalissade: si si ,il y a des profs "bien",sensés et impliqués..j'en connais ! ( pas beaucoup !)
    c974

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