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mercredi 7 mai 2008

Les manifestants lycéens ne trouvent pas leur second souffle

Motivés, motivés ? On ne peut pas dire!
Le mouvement devait « prendre de l’ampleur »… La presse militante, et au premier chef les agences qui donnent le ton, baisse pavillon.

Les journalistes militants étaient allés prendre les consignes auprès de l’UNL pour battre le rappel.
Selon l'Union nationale lycéenne, des manifestations étaient prévues mardi 6 mai dans une quarantaine de villes. A Paris, les horaires et le parcours avaient été publiés, afin que nul n’en ignore… Mais des manifestations étaient également convoquées par voie de presse régionale à Marseille, Strasbourg, Toulouse, Lyon, Toulon, Reims, Avignon, Le Havre, Dieppe, Dijon, La Rochelle, Angoulême, Limoges, Nantes, Rouen, Albi, Orléans, Grenoble, Epinal, Flers, Caen, Saint-Malo, Chartres, Annecy, Annemasse, Valence, Tarbes, Besançon, Alençon, Le Mans ou encore Poitiers.

Or, les lycéens motivés ont fait la sourde oreille mardi aux appels à la relance du mouvement contre les suppressions de postes dans l'Education nationale, qui avait débuté fin mars. Des excités répandent la rumeur de classes à 35 élèves mais le temps est passé des canulars.
Si les manifestants se sont bien mobilisés dans trois quatre grosses villes comme Toulouse, Rouen ou Orléans, le défilé de Strasbourg a été annulé faute de participants et le cortège parisien a fondu par rapport aux précédentes journées d'action.
Les responsables des syndicats étudiants ne veulent pas reconnaître leur échec et ont parlé d'une mise en jambes satisfaisante dans l'attente de la journée du 15 mai où des lycéens se faire plaisir sans nuire en se fondant dans l'ensemble des syndicats d'enseignants qui se tiennent en réserve et sortiront de l’ombre.
Selon la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL), plus de 200 assemblées générales et sit-in témoignent de la mobilisation : on a baissé le ton ! "Le gouvernement, qui joue la sourde oreille, devrait entendre au plus vite les revendications lycéennes." Il faudrait faire vite en effet.
"La zone C a fait un retour attendu dans le mouvement lycéen en prouvant sa capacité de remobilisation après ces vacances", a prétendu pour sa part Florian Lecoultre, président de l'Union nationale lycéenne (UNL). Lui-même n’a pas donné l’exemple puisqu’il a séché la manif pour suivre quelques cours de rattrapage intensif, histoire de justifier le parchemin que ne lui mégoteront pas ses camarades profs. C’est l’illustration de la ‘France juste’ de demain ?…

Dans la capitale, on est loin des 30.000 manifestants précédemment affichés, avec cette fois 6.000 irréductibles selon les organisateurs, mais 1.900 d'après la police, qui ont défilé derrière une banderole proclamant: "Ils n'auront pas la peau de l'éducation." Encore n’a-t-on pas vérifié leur carte de lycéens…
Dépité un second couteau lycéen remplace le meneur-chef dans les commentaires de débâcle. "C'est plus un tour de chauffe qu'autre chose dans l'attente de la journée du 15 mai", veut croire Léo Moreau. La dernière mobilisation parisienne le 17 avril avait rassemblé 13.000 lycéens, selon la police, 40.000 d'après l'UNL et la FIDL. Il n’y a pourtant pas photo.

Les comparaisons de taux de participation dans les régions sont troublantes. Le défilé de Strasbourg, qui compte 272 500 habitants, a dû être annulé faute de combattants, avec moins d'une centaine de lycéens rassemblés en début d'après-midi sur la place Kléber, contre 2.500 et 3.000 au plus fort du mouvement en Alsace, le 24 avril dernier.
Etrangement en revanche, Angoulême (Charente), avec ses 45.000 habitants, aurait rassemblé 200 lycéens environ pour une action violente (mais ‘citoyenne’ ! ). Des lycéens ont occupé dans l'après-midi durant un quart d'heure les voies de chemin de fer, selon la SNCF. La région Poitou-Charentes de Sa Cynique Majesté Royal serait-elle donc à la pointe de la ‘défiance citoyenne’. Qui est l’instigateur/trice de cette action ‘cohérente et sereine’ ? Les casseurs sont-ils subventionnés, comme à Martigues ? (Lire PaSiDupes)
Les lycéens ont levé le blocage avant que les forces de l'ordre n'aient à intervenir. Deux TGV, les Paris-Bordeaux et Paris-Toulouse, ont cependant accusé un retard d'environ un quart d'heure à la suite de ce raid lycéen.
La Présidente de la région s'est-elle exprimée sur ce qui se passe dans sa zone?...

1 commentaire:

  1. "Des excités répandent la rumeur de classes à 35 élèves mais le temps est passé des canulars."

    Les mesonges vont bien plus loin dans l'énormité: l'un d'eux parlait hier à la radio de classes de 60 élèves!

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