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jeudi 10 avril 2008

Les organisateurs lycéens ne contrôlent pas leurs manifestations

La presse militante n'ébruite pas les heurts

Nous avons tous connaissance des manifestations à répétition, mais leurs dégâts collatéraux sont beaucoup moins repris par une certaine presse.
Pareillement, nous découvrons stupéfaits que les lycéens ne voudraient pas perdre leurs professeurs, leurs souffre-douleur...
Jeudi 3 avril, troisième journée de manifestations, les lycéens étaient entre 6.700 participants (police) et 17.000 à 20.000 selon les organisateurs à Paris. " C'est une nouvelle mobilisation réussie ", s'est félicité l'UNL dans un communiqué, constatant "une montée en puissance du mouvement". " C'est une vraie réussite, après trois semaines de mobilisation, cela ne fait que s'accroître ", a de son côté déclaré à l'AFP Hannah Boisson, pour la Fidl.
Tous des comptables qui, selon les circonstances, savent faire du chiffre, mais sans jamais faire les comptes.

En dépit de cet étalage de satisfaction béate et habituelle, des manifestations en Ile-de-France ont connu des incidents.
Ainsi, en Seine-Saint-Denis (9.3), de petits groupes de jeunes –que personne ne qualifie de ‘lycéens’– s'apparentant à des casseurs, ont tenté de s'introduire en force dans certains lycées, en s'en prenant parfois physiquement aux personnels leur faisant barrage, selon l'inspection d'académie.
Au lycée Arthur-Rimbaud de La Courneuve, "des personnels éducatifs ont reçu des gaz lacrymogènes". A Alfred-Costes à Bobigny, le proviseur a été "giflé" et "un conseiller principal d'éducation a reçu un coup de poing", de source fiable.
A Louise-Michel (Bobigny) les personnels ont annoncé faire valoir leur droit de retrait, estimant que "la sécurité des biens et des personnes n'est plus assurée" dans ce lycée.
Des incidents ont aussi eu lieu en marge de manifestations dans le Val-de-Marne, donnant lieu à l'interpellation de 17 personnes.

Mardi 8 à Paris, les manifestants lycéens venus de toute la région francilienne, défilaient derrière une banderole sur laquelle était écrit: "Rendez-nous nos profs". Ils étaient encadrés par un important service d'ordre, notamment d'enseignants du Snes-FSU (second degré). Parmi les slogans, on pouvait entendre : « on n'est pas fatigué » ou encore « nous ne sommes pas de la chair à patron, nous voulons une vraie éducation ».
Mais la manifestation n’a pas été aussi édifiante qu’il est convenu de le déclarer dans les organes de presse engagée. Elle a en effet été émaillée de plus d’incidents qu’ils s’étaient convenus de rapporter. A deux reprises, des manifestants placés en tête de cortège –donc des organisateurs– ont lancé des projectiles sur les forces de l'ordre, qui ont répondu en chargeant et en faisant usage de gaz lacrymogènes. La presse n’a de photos que des effets des gaz lacrymogènes… Peu après 16h30, au moins douze interpellations avaient été effectuées par des policiers en civil. Les forces de l'ordre ont finalement barré le passage aux manifestants boulevard des Invalides, pour les canaliser avant le terme de la manifestation initialement prévu.
Le cortège parisien n'a pas été le seul à être accompagné de heurts. Environ 20 établissements étaient bloqués à des degrés divers dans les Hauts-de-Seine, 12 à Paris, six dans le Val-de-Marne, autant en Seine-Saint-Denis, deux dans l'Essonne, quatre en Seine-et-Marne, sur quelque 800 lycées dans la région. La situation parisienne s’est répétée, par exemple, dans le Val de Marne, où une vingtaine de personnes ont été interpellées, principalement à Créteil, pour jets de pierre lors d'une manifestation rassemblant au maximum 400 lycéens auxquels il est encore convenu d’assurer que s'étaient joints des casseurs. Un policier a été blessé à la jambe par un projectile et les forces de l'ordre ont fait usage de leur flashball à trois reprises pour disperser les manifestants. En milieu de journée, un groupe de jeunes, dont le nombre n'a pas été précisé, a pénétré dans le centre commercial régional de Créteil, dont la plupart des magasins ont fermé leur rideau. Une dizaine de jeunes ont été interpellés après des vols commis dans un hypermarché.
Savez-vous que dans l'Essonne, à Brunoy, la police a dû procéder à deux interpellations et utiliser des gaz lacrymogènes lors d'une tentative de blocage ? En province, à Grenoble, 3.000 (police) à 4.000 (organisateurs) personnes ont aussi défilé.
Et quelle est la conclusion de l’UNL, l’un des deux associations lycéennes ? Elle observe une "montée en puissance du mouvement"…

Malgré les débordements et leur manque de maîtrise, l’UNL, la Fidl et le Snes-FSU (enseignants du second degré) ont encore appelé à participer "massivement" ce jeudi 10 à une nouvelle journée de mobilisation à Paris et en province. En Ile-de-France, une intersyndicale quasi-majoritaire appelle en outre les professeurs à faire grève.
N’est-ce pas un peu facile d’attirer des mineur(e)s dans la rue pour ensuite se laver les mains de ce qui peut arriver ? Les professeurs ne maîtrisent déjà pas toujours dans leurs classes, mais le service d’ordre de leur syndicat (SNES-FSU) ne fait guère mieux. Le coût des dégâts et du manque à gagner ne doit pas être supporté par la collectivité et la responsabilité pécuniaire des syndicats de professeurs et les associations de lycéens doivent couvrir les frais.

Qui répare les traumatismes ? Qui paie la casse ?

Devoir de mémoire
La candidate du PS à la présidentielle 2007 a lancé un appel aux jeunes -des mineurs- pour qu'ils descendent dans la rue.
Lien PaSiDupes vers le déni de Sa Cynique Majesté Royal

Le casse des rues de Lyon, fin octobre 2010, est une illustration de l'irresponsabilité de la gauche

Lien PaSiDupes: l'UMP fait passer N. Belkacem à la caisse. L'élue socialiste de Lyon est une proche de l'amère Royal.



1 commentaire:

  1. C'est le "vent de violence" promis par Mme Royal, pour punir les méchants français qui n'ont pas voté pour elle-- ce qu'elle avait déjà fait le soir même du second tour des élections présidentielles.

    La Gauche prétend donner des leçons de démocratie à la Chine et à d'autres pays, mais c'est elle qui applique les méthodes des pires dictatures:
    - presse contrôlée à quasiment 100% (les malheureux 3,5% restant sont victimes de pressions et de purges)
    - désinformation, propagande injurieuse et mensongère
    - actions violentes
    - attaque physique des vrais intellectuels et des vrais étudiants
    - destruction des lieux d'éducation, du matériel universitaire, des documents précieux (demandez au Président de l'Université Paris IV-Sorbonne)
    - endoctrinement dès le plus jeune âge (dans certains pays, on envoie les enfants se faire exploser; ici, on les envoie tout démolir)
    - utilisation de brigades de choc pour cassser, brûler, agresser, afin d'intimider, de terroriser, et d'imposer sa loi par la violence, puis finalement de prendre par la force le pouvoir que le peuple, démocratiquement, n'a pas confié par le vote.

    La Gauche critique la Chine, dont les media sélectionnent les images des manifestations; et que font les journalistes (de Gauche-- pléonasme)? Ils montrent uniquement les "méchants CRS SS" du "méchant nazi Sarkozy" attaquer de "gentils lycéens innocents", après avoir fait de savants montages pour éliminer les images de la réalité: les soit-disant lycéens, ie les gangs des cités et les abrutis qui encombrent les lycées, en train d'agresser très violemment les forces de l'ordre (et les manifestants; il y a deux ans, les manifestants "anti-CPE" se plaignaient que leurs "camarades" des cités appelés en renfort les attaquaient avec des barres de fer pour leur voler leurs téléphones portables-- là, les "gentils lycéens" voulaient bien de l'aide des "méchants CRS", qu'ils appelaient au secours en pleurnichant).
    On avait eu droit aux mêmes manipulations de la part de Canal Plus (quelle surprise...), qui avaient montré les "méchants soldats envoyés par la méchante Michèle Alliot-Marie" tirer sur de soi-disant pauvres innocents Africains, en ne montrant surtout pas que les soldats se défendaient en fait, en tirant lorsqu'ils ne pouvaient plus faire autrement, parce que des émeutiers hostiles venaient les massacrer.

    Quant aux nombres...
    Bientôt, à croire les journalistes, si l'on fait le total de leurs statistiques, on trouvera vingt fois plus de manifestants "lycéens" qu'il n'y a vraiment de lycéens en France.

    Et tout ça pourquoi?
    Pour rien.
    Pas de réforme.
    Pas de projet de réforme.
    Même pas de pseudo-fuite d'un projet, ni de faux SMS annonçant une réforme.
    Rien.

    Comme dans n'importe quelle profession, dans n'importe quel pays, il y a des départs en retraite.
    Et comme dans n'immporte quel pays, le nombre de retraités augmente massivement puisqu'il correspond à l'augmentation massive des naissances après la Seconde Guerre Mondiale.
    C'est élémentaire, mais les imbéciles qui arrivent en 6ème sans savoir lire, écrire et compter, qui passent leur temps à perturber les cours, à bavarder, à insulter les professeurs quand ils ne se font pas filmer en train de les poignarder en plein cours, ne peuvent évidemment pas le savoir-- il ne doivent même pas savoir qu'il y a eu une Première Guerre Mondiale, et doivent croire les thèses racistes (des vrais Nazis) selon lesquelles il n'y a pas eu de "camps de la mort", et que ce n'était "qu'un détail de l'histoire".

    C'est l'unique prétexte qu'a trouvé la Gauche, et de toute manière, lorsque l'on a affaire, d'une part à des écoliers parfaitement incapables de réfléchir un instant par eux-mêmes, et d'autre part, à des gangs de dealers qui ne demandent qu'à détruire et à "tuer du flic", il n'est pas besoin de vrai motif.

    De toute manière, ces lycéens, qui feraient mieux d'apprendre à lire, à se comporter normalement, et à travailler, savent très bien que ceux des années précédentes se sont vus offrir un Baccalauréat (qui ne vaut déjà plus grand-chose) en récompense de leurs actions dans la rue.
    Pourquoi n'y auraient-ils pas droit, eux aussi? Même avec un niveau sans cesse abaissé, ils ont du mal à obtenir le Bac, alors s'il suffit de marcher dans la rue, hurler des insultes et casser quelques vitrines pour avoir el Bac, pourquoi se priveraient-ils?
    Le Parti et les "Camarades enseignants" les autorisent maintenant officiellement à semer la pagaille dans les cours ("invitations" à manifester, blocages), les incitent à ne même plus aller en cours mais dans la rue (tout en empêchant d'aller à l'école ceux qui veulent apprendre, alors qu'ils auraient enfin pu bénéficier de cours dans des conditions sereines-- normales).

    Dans deux semaines, "par solidarité" avec les "camarades 'lycéens' et 'étudiants'", la RATP, la SCNF, ..., qui ont dû travailler plus d'un mois sans grève (quelle horreur! quelle inhumanité! quelle dictature!) , vont bientôt bloquer le pays entier.

    Air France va bien sûr s'y mettre aussi-- et je suis sûr que les syndicats ressortiront cet été le prétexte du Tibet pour empêcher les gens de partir en Chine et ailleurs-- mais surtout, pour exiger des augmentations, qui s'ajouteront comme par hasard aux revendications.

    Evidemment, à la fin de l'année, la Gauche reprochera au Gouvernement les dettes consécutives à toutes ces destructions et aux pertes colossales pour les entreprises et pour le pays qu'auront causées les grèves et actions violentes durant Mai-Juin(-Juillet?).

    :(

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