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lundi 7 janvier 2008

Sarkozy n'est ni JF Kennedy ni Clinton, mais, eux, la gauche française les adore!

John et Jackie Kennedy, des people à la convenance de la gauche française. Les frasques de Clinton? Gauloiseries…
Les yeux fermés, la gauche aime la gauche, mais, les yeux fermés, hait tous les autres. Les medias français dopent leurs ventes avec la couverture du dynamisme présidentiel, à la fois public et privé. De sa vie politique et de sa vie personnelle, ils se repaissent. Mais en n'en faisant qu'une, la presse se livre à l'un de ses amalgames faciles. Les journaux nous informent de ses moindres faits et gestes, à satiété, avec l'intention de nous saturer. Les sondages sont à la baisse et le souci du pouvoir d'achat n'est pas seul en cause. Ils fustigent s'ailleurs la transparence comme ils critiqueraient le secret. L'objectif est de la ternir de leurs commentaires partisans. Que cette 'colère saine' est bien malsaine!

Prenez l'image peu reluisante du Président Clinton qui sert pourtant d'étendard à la gauche dans la campagne d'Hillary. Les Cécilia et Carla de Sarko apparaissent en pleine lumière et indisposent les médias. A la lumière et la légitimité, les médias préfèrent l'ombre et le secret. Ainsi, dès le début de la campagne électorale de 1992, des rumeurs courent sur les liaisons extraconjugales du président Bill Clinton. L’une de ses anciennes collaboratrices, Paula Jones (à droite), l’accuse de harcèlement sexuel et d’autres aventures sont rendues publiques, en particulier lorsque l’enregistrement d’une conversation téléphonique entre Monica Lewinsky (à gauche) et Paula Jones révèle qu’elle lui aurait fait des gâteries dans la bureau ovale alors qu’elle était stagiaire à la Maison-Blanche. Mademoiselle Lewinsky remonte le moral du président Clinton et l'affaire fait encore monter la cote d'Hillary. La presse militante nous a fait croire à la popularité sans tache de la candidate démocrate; or, les premiers 'caucus(es)' démontrent le contraire. Il n'y a que la France pour croire encore que tous les patrons de presse sont à droite. La rumeur et l'intox sont des spécialités de la gauche.
Prenez aussi le mythe JFK développé par les médias. Malgré les années, il fait encore de l'usage. Derrière l'image glamour d'un couple jeune et séduisant, il fallait percevoir les souffrances d'une femme trompée et les douleurs d'un homme en apparence vigoureux à qui tout semble réussir. Or, la légende de JFK est construite sur un assassinat, mais à peine trois années de pouvoir: un grand président potentiel élevé au rang d'icône par la grâce des medias. Et longtemps le silence de la presse est maintenu: la première dame est "trahie" par un mari volage, pourtant fragilisé par l'ostéoporose, plusieurs fois opéré car atteint d'une maladie rare soulagée par la cortisone. L'illusion du bonheur est-elle préférable à l'illustration du bonheur?
Bien avant la princesse Diana et la médiatisation des hommes et femmes de pouvoir, en juin 1961 à Paris, lors du voyage officiel du Président accompagné de son épouse déjà 'people', le succès de Jackie est tel que le Président s'est présenté de la façon suivante lors d'une réception : « Je suis l'homme qui accompagne Jacqueline Kennedy à Paris ».
La Carla de Kennedy s'appe- lait Marylin. Il n'était pour- tant pas question de mariage. Le 29 mai 1962, Marilyn Monroe chante "Happy Birthday" pour célébrer le 45e anniversaire du président au Madison Square Garden. Cette séquence enregistrée par la télévision fait partie des grands moments de la petite histoire et alimente les potins sur la liaison entre elle et Kennedy. La gauche s'ébaudit: le bonheur est légitime s'il est à gauche. L'adultère est simplement et moralement voilé. Le bonheur légitime serait-il donc indécent?
La gauche et la presse ont un problème, dirait Montebourde: elles détestent la lumière.

L'image de Sarkozy et Carla Bruni au parc Disneyland, offerte par les médias (ici, à droite, à Petra, Jordanie), pourrait pourtant paraître trop naturelle et quelque peu banale, jusqu'à 65 ans plus tard, mais les hommes restent les hommes et la presse n'innove guère. Seuls diffèrent les appréciations: affaire d'objectivité, délit de faciès politique… La filiation du Président français de droite avec le Président démocrate Kennedy peut pourtant être illustrée par cette citation du dernier: « Ne vous demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous, mais demandez vous ce que vous pouvez faire pour votre pays. » (Discours d'investiture, 20 janvier 1961). "Travaillez plus pour gagner plus", en quelque sorte. Mais dans la France assistée voulue par Mitterrand et Jospin, cette exhortation a une résonance dérangeante.
Ainsi, la presse malveillante nous ramène toujours à la sottise humaine que soulignait déjà JFK: « Il y a trois choses vraies : Dieu, la sottise humaine et le rire. Puisque les deux premières dépassent notre entendement, nous devons nous arranger au mieux avec la troisième. »

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