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lundi 7 janvier 2008

Hortefeux : ni trop ni assez ; la gauche peut-elle être satisfaite ?

Le ministre n’a pas atteint l’objectif des 25.000 expulsions
Horreur !
Celui qui était accusé d’effectuer des ‘rafles’ est maintenant montré du doigt pour ne pas en avoir fait assez ! Le sort des clandestins importe-t-il vraiment tant que ça à cette gauche négative ? N’est-elle pas plutôt obsédée par une volonté primaire de dénigrement systématique ? L’expérience de Brice Hortefeux tendrait à le démontrer.

Le ministre de l'Immigration a fait observer lundi à ses détracteurs qu'il n'avait pas atteint l'objectif de 25.000 "éloignements" d'étrangers en situation irrégulière (des clandestins, en langage politiquement incorrect) que sa lettre de mission lui avait assigné pour 2007. 1000 à 2.000 personnes en situation irrégulière ont échappé à ses recherches. Il évoque en effet une fourchette de seulement 23 à 24.000 sans-papiers retrouvés. Et, implacable, la presse généreuse lui en fait maintenant le reproche.
Brice Hortefeux a ainsi fait, non sans ironie, la démonstration que les services de police ne s'étaient pas livrés à une "politique du chiffre" à outrance, comme l'affirment des associations en situation de surenchère et des politiciens irresponsables.
Le ministre souligne que les attaques de principe dont il fait l’objet sont injustes et que les manifestations militantes et les propos excessifs dépassent la réalité. Il fallait rappeler que ce qui est excessif est nul. "On se situera au niveau global de l'année dernière, entre 23.000 et 24.000," éloignements, a-t-il dit sur France info.
La crédibilité des associations, collectifs et réseaux se trouve sévèrement entamée. "Face à ceux qui dénonçaient une chasse accrue, des violences exacerbées, la réalité est simple : le chiffre sera globalement celui de l'année dernière", a-t-il ajouté.
Démasquée dans ses allégations mensongères, la gauche se mobilise sur un autre sujet : la situation des centres de rétention pour étrangers, où ont eu lieu depuis plusieurs semaines des mouvements de protestation. Spontanés, il va sans dire…
Le secrétaire général du Cimade (Comité intermouvements auprès des évacués), Laurent Giovannoni, maintient pourtant que la tension de ces derniers jours est "la conséquence directe de la politique d'objectifs chiffrés" en matière de reconduites à la frontière. C’est le leitmotiv, le mot d’ordre en vigueur. Cette association, seule habilitée à intervenir dans les centres concernés, prétend que l'atmosphère dans les centres est "de plus en plus carcérale" en dépit d'une amélioration des conditions matérielles de la rétention. Paradoxal ?… Voire cohérent ! Mais que quelque chose est fait est toutefois bon à savoir, puisque la presse ne nous informe plus : elle commente et désinforme.
Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN), maintenant.Il a demandé lundi la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire sur les conditions dans lesquelles sont retenus les étrangers en instance d'expulsion.
Le CRAN a un ex-UDF à la présidence mais parmi ses membres fondateurs on retrouve Parmi les membres fondateurs, citons l'ex-porte-parole des Verts, Stéphane Pocrain (chroniqueur chez Ruquier), le socialiste Fodé Sylla (ancien président de SOS Racisme), Manu Dibango (chanteur camerounais). S’y est collée, la PC apparentée, Clémentine Autain. Le CRAN se caractérise par son souci du ‘devoir de mémoire’ sélective et la repentance. Alain Rey (éditions Le Robert) observe à propos de l'intolérant,CRAN : « Si on n’a pas le droit de parler des côtés positifs d’une chose qui est globalement négative, c’est une forme de révisionnisme »
Sans aucun excès de langage, "les personnes retenues dans ces centres soulignent des conditions d'arrestation ou de rétention inhumaines et s'insurgent contre les 'agissements injustes et humiliants de l'administration française'", écrit le CRAN dans un communiqué. La notion d’inhumanité est légèrement galvaudée : on est ici à deux doigts du crime contre l’humanité ! Il faut dire que l’opinion est tellement saturée par cette surenchère verbale permanente qu’il en faut toujours plus pour retenir son attention.
Après un début de grève de la faim collective, des étrangers en attente d'expulsion ont rédigé un cahier de doléances (ceux seulement qui ont une connaissance de la langue de tous les jours et savent l’écrire : ça ne fait pas beaucoup de monde, mais sert de base à la propagande). La préfecture de police de Paris a donc effectué la semaine dernière une visite du centre de Vincennes. Les responsables policiers ont affirmé que la situation y était beaucoup plus calme que ne l'affirment certains associatifs agités ou des militants, agitateurs de clandestins, tel RESF, et que les conditions de rétention y étaient tout à fait convenables. Rien de comparable néanmoins avec l’hôtel Mauricia (Ile Maurice) où ont réveillonné le sensible Noah et toute sa tribu bobo désargentée qu’un rien bouleverse.
Deux des meneurs du mouvement de protestation ont été expulsés du territoire la semaine dernière. Ceci explique le calme retrouvé.

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