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samedi 1 décembre 2007

Trotskistes, la haine leur va si bien !

LO fait le grand écart et laisse la LCR à part
Ca n'allait déjà pas fort entre eux, mais rien ne va plus -actuellement- entre Lutte ouvrière (LO) et la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) !
Après avoir ironisé sur le futur grand parti «radical, guévariste, libertaire, syndicaliste révolutionnaire» d’Olivier Besancenot, voilà que les amis d’Arlette Laguiller tripote la «gauche molle» de Hollande. Et la LCR n'hallucine pas. Ils se pincent pourtant. «Ils sont fous chez Arlette. Aux municipales, ils préfèrent s’allier avec le PS qu’avec nous. C’est du jamais vu».

Lutte ouvrière tient son Congrès «clandestin» ce week-end au … château de Presles (Val-d’Oise) qui fut un temps possession du …prince de Conti et où la fête annuelle de Lutte Ouvrière se déroule le week-end de la Pentecôte, avec une capacité d'environ 30 000 visiteurs: la densité d' (in)occupation de cette 'surface habitable' laisse DAL insensible!... Parc réservé aux personnes de qualité, en toute simplicité révolutionnaire, et où des tentes de Maliens feraient probablement tâches... Chez ces gens-là, on ne se mêle pas!

La LCR inquiète l'ombrageuse Arlette pour avoir fait un score à la Présidentielle qui lui fait de l'ombrage. Elle doit se démarquer ou disparaître et refuse donc de faire liste commune aux municipales avec ses camarades trotskistes du parti d’Olivier Besancenot et de mêler les voix des 'Travailleurs, Travailleuses' avec celles de ces manants! Et préfère soit partir à la lutte finale sous ses propres couleurs, soit faire alliance avec le Parti communiste, voire avec le Parti socialiste au sein de listes d’union de la gauche. Et Fanfan Bayrou, alors? Comme à Saint-Brieuc, Besançon, Angers, Orléans… «La prise de position nationale commence à s’appliquer partout. A La Courneuve, Aubervilliers ( Seine-Saint-Denis), mais aussi dans le Nord et le Rhône. Ils nous disent avoir rejoint nos analyses : au moment où les coups de Sarkozy pleuvent dru, il ne faut pas que la gauche se divise. Ils vont même jusqu’à parler gestion, ce qui est nouveau», indique Michel Laurent, de la direction du PCF.

Des trotskistes gérant des villes avec des socialistes! La Ligue communiste révolutionnaire qui veille à son indépendance totale vis-à-vis du Parti socialiste comme sur sa vertu, s'exclame: «C’est un tournant à 180 degrés, un virage historique." Alain Krivine, leader de la LCR, explique. "Jusqu’à présent, LO n’avait jamais fait d’alliance électorale au-delà du PSU !" C'était tout de même Rocard ou Chevènement

Le 27 novembre, la LCR s’est fendue d’une lettre à ses camarades de LO, les appelant au rassemblement dans un anticapitaliste virginal. Sans trop se faire d’illusions. Car, derrière les rivalités sur les municipales, c’est bien l’OPA de la LCR sur la gauche radicale qui titille LO. «Ils ne veulent pas faire liste commune pour ne pas cautionner le nouveau parti. Et pour sauver les meubles, car la seule condition qu’ils posent au PCF et au PS, c’est d’avoir des élus», glisse-t-on à la LCR. Ca s'appelle gérer la pénurie d'électeurs.
Avec ses 4,08 % à l’élection présidentielle, contre 1,33 % à Arlette Laguiller, Olivier Besancenot, qualifié de «Che Guevara sans les poils» cette semaine dans Paris Match, réussit son opération marketing, sur le modèle de son aîné. A quand les T-shirts à son effigie? Le facteur tente de cristalliser son statut d’opposant radical à Nicolas Sarkozy acquis pendant les grèves sur les régimes spéciaux. Objectif : mettre sa popularité au service du futur parti. Peinant à tourner la page Laguiller, la direction de LO a trouvé la parade : «Arlette le double sur sa droite», observe Christian Picquet, de la minorité unitaire de la LCR. «Et, se faisant, LO met le doigt sur la forte aspiration à l’unité qui existe dans ce pays, notamment quand les municipalités communistes sont menacées par le PS

Rappel historique... Qui a dit?«Il n'est pas question pour nous de cautionner» Henri Emmanuelli, Jean-Luc Mélenchon ou Laurent Fabius en faisant campagne commune pour le «non» à la Constitution européenne, expliquait Arlette Laguiller dans un entretien à «Libération» publié samedi, à l'époque . «Nous n'avons pas envie de nous retrouver aux côtés d'anciens ministres socialistes comme Emmanuelli ou Mélenchon qui ont soutenu le gouvernement Jospin et n'ont pas contribué à améliorer le sort des travailleurs. Il n'est pas question pour nous de cautionner ces gens-là», explique la porte-parole de l'organisation.

Le courant majoritaire de LO devrait -pourtant- valider ce changement de cap ce week-end. contre la fraction marginale favorable au tête à tête avec la Ligue communiste révolutionnaire.
«Hardy», le mentor d’Arlette, explique cette stratégie circonstancielle de LO : «Personne dans les colistiers que nous contactons actuellement ne nous demande de nous dissoudre pour rejoindre leur parti, ce que fait, en substance, la LCR», écrit-il. Cet été, Arlette Laguiller avait déclaré «regarder avec sympathie» la tentative de la LCR. «Mais regarder avec sympathie et participer, c’est différent. Quand Georges Brassens trouvait sympathiques les amoureux qui se bécotaient sur les bancs publics, il n’allait pas s’asseoir entre eux pour se mêler de leurs affaires de cœur !» conclut Hardy.
Entre Arlette et Olivier, c’est bien fini?

Aucun n'est soluble dans l'autre?

1 commentaire:

  1. avez-vous déjà vu un ouvrier ailleurs qu'à la télévision ou au cinéma ?

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