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dimanche 9 décembre 2007

Après le procès des agresseurs de Mama, pourquoi se faire maître?

Maîtres Molla, et Vouland , reconnus et respectables?
Maître Molla pouvait-il défendre les intérêts de Mama Galledou?
Des indices ne constituent pas des preuves, mais...
Alain Molla, élégant avocat au barreau d'Aix-en-Provence, est marqué à gauche et connu comme un militant multi-cartes.

Quelques indications sur les axes du militantisme de Maître Molla:
Il est intervenu au colloque des 19 et 20 septembre 2002 sur le thème de 'La politique pénale se privatise-t-elle ? Victimes, délinquants et politique pénale'.

M° Molla était membre du groupe de travail qui rédigea le rapport chargé de tirer les enseignements du traitement judiciaire de l’affaire dite " d’Outreau" dans laquelle des mineurs avaient injustement accusé de pédophilie des adultes de leur entourage.
Il est également président de la Commission nationale juridique d'AIDES et mobilisé au côté de David Gros, victime d’une agression à caractère homophobe d’une rare violence, et de la communauté homosexuelle.

A publié un livre sur le sida et l'adoption.
Au forum « La Nouvelle critique sociale » à Grenoble les 12, 13, 14 mai 2006, Alain Molla, avocat à Aix en Provence, est intervenu à la Table ronde 8 (Conjugalité, parentalité, mariage gay : état des lieux (FM)), avec Philippe Val, rédacteur en chef de Charlie Hebdo.
Il soutient aussi le Collectif pour l'Union libre…

Dans un article militant publié dans la Lettre du SAF (Syndicat des Avocats de France) au début de l' année 2006, suite au 33ème Congrès du SAF à Nice, Jean DANET, Alain MOLLA et Didier LIGER décrivaient le besoin d’une réforme d’ensemble « loin de l’émotion, de la tentation démagogique, de la facilité d’un replâtrage de plus », et en appelaient « à sortir la justice pénale d’un tableau qui commence sérieusement à faire penser, du côté du législateur comme de l’institution, à une psychose maniaco-dépressive ». On voit où ils veulent en venir...

Justice : les raisons de la colère (11 – 12 novembre 2006) :
interpellation d’Alain Molla, invité à développer le thème « défendre maintenant » lors du colloque de droit pénal à Marseille : parlant de « préalables basiques », il nous renvoyait au combat politique premier, dénoncer l’indigence du budget de la justice et martelait que rien ne serait possible sans revalorisation politiquement déterminée, que toutes les velléités de réforme avaient buté sur cela.
« Il faut que cette évidence soit rappelée », évidence dont il listait les premières conséquences en matière pénale : exigence de l’exemplaire défense du dossier, principe de disponibilité immédiate des pièces pénales au fur et à mesure de leur création, aménagement de l’espace judiciaire, à l’instruction comme à l’audience où l’avocat aurait matériellement une véritable place, cesserait de supporter le poids du dossier sur ses genoux ou d’être dans une fosse quand le juge est sur l’estrade. « L’équilibre passe par là, le respect dû au justiciable aussi » nous rappelait-il.


Au 34ème Congrès du SAF à Rennes (2 – 3 – 4 novembre 2007), il était rappelé que Alain Molla plaidait "avec énergie, lors du congrès de NICE, la nécessaire séparation du siège et du parquet.
'Nous avons consacré notre colloque de droit pénal à Marseille à cette question qui nous a permis de comprendre le bouleversement des rôles :
L’ampleur croissante de l’espace donné par la loi au parquet bascule les investigations entre les mains de la police, là où la défense n’a aucune place. Le débat n'est pas ouvert que les conclusions sont tirées...
Le contrôle du parquet par le juge judiciaire est illusoire, nous a expliqué Serge Portelli.
Et, concernant la justice des Mineurs, Jean-Pierre Rosenczveig, en brossant l’évolution, nous expliquait dernièrement à Bobigny à quel point le parquet était devenu « le maître du temps judiciaire aux lieu et place du juge des enfants ».
« Surtout, il a redécouvert qu’il était en cas d’urgence en droit de prendre des mesures de protection qui équivalent à la délivrance de vraies lettres de cachet. Ses ordonnances sont rendues sur un simple appel téléphonique, elles ne sont pas motivées et ne sont pas susceptibles de recours »
Et cela influe bien évidemment constamment sur la place de la défense...
Reprendre l’initiative [le pouvoir?]
Par une démarche syndicale et constructive qui débouche sur d’authentiques propositions
concrètes immédiatement réalisables qui permettraient de faire progresser les droits de la
défense, ainsi que nous le propose Philippe Vouland dans un texte dont la commission
pénale aura à débattre.
Je ne listerai pas ici ses 22 propositions, mais j’insiste sur l’intérêt d’une démarche qui
consiste à partir de nos besoins d’avocats, à ne pas rester dans le seul protestataire, à être sur notre terrain de pratiques pénales en termes de propositions, ce qui ne nous empêche pas de revendiquer aussi la grande réforme pénale que nous avions espérée'...


Alain Molla, SAF Marseille, au Colloque des 12 et 13 mai 2007 à Marseille
Quelle réforme pour quels objectifs ?

Maître Vouland pouvait-il faire mieux?
Philippe Vouland est un ancien Président du SAF (Syndicat des avocats de France)
"Nous avons au SAF, des références incontournables : je citerai donc Henri Leclerc « la gauche nous a déçus, la droite ne nous déçoit pas » !


Que peut penser et faire notre syndicat « cet étonnant syndicat qui dans les moments difficiles parvient toujours à rassembler les énergies indispensables au combat et à l’espoir » pour reprendre les mots de Philippe Vouland, à l’heure de la tolérance zéro, du contrôle ADN introduit dans les contrôles migratoires et du marché du droit ?"


Le samedi 2 décembre 2006, l’Institut de défense pénale de Marseille organisa une journée sous l’égide de deux avocats remarquables, mais décidemment inséparables, Alain Molla et Philippe Vouland. Le thème central se rapportait à la vérité et au mensonge!
Maître Philippe Vouland, avocat au barreau de Marseille, s'interrogea, en mars 2007, sur Le renforcement de l’équilibre de la procédure pénale : en faveur des droits de la défense ? C'était à propos de … la loi du 5 mars 2007 sur l’équilibre de la procédure pénale. "La loi n’autorise l’enregistrement audiovisuel qu’en matière criminelle, les délits étant exclus du nouveau dispositif. Or, sauf décision contraire du procureur de la République qui peut ordonner l’enregistrement, la loi écarte expressément les crimes relevant de la criminalité organisée, ainsi que les crimes contre la Nation, l’Etat, la paix publique, et les infractions relevant du terrorisme." Les juristes présents jugèrent difficile de comprendre l’exclusion de ces infractions du dispositif, considérant que les agissements les plus graves devraient en principe bénéficier des garanties les plus étendues. Occultant aussitôt le pouvoir accordé au procureur de la République de décider l’enregistrement audiovisuel, Maître Philippe Vouland, avocat au barreau de Marseille, se mit sur orbite et révéla ses obsessions en estimant que « les violences policières » qui constituent encore une triste réalité « ne s’exercent pas forcément dans les affaires les plus graves »


Au cours d’une suspension de séance, Maître Philippe Vouland, l’avocat d’un des agresseurs présumés, a déclaré qu'au premier procès Mama Galledou avait une nouvelle fois demandé à ses agresseurs pourquoi ils n’avaient pas attendu que tous les passagers soient descendus de l’autobus pour y mettre le feu. Les deux mineurs, qui étaient âgés de moins de seize ans au moment des faits, ont à nouveau exprimé leurs regrets. "C’est une femme d’une grande intelligence et d’une grande lucidité. Sa colère est justifiée", a ajouté maître Vouland, avant de préciser : "Tout le monde était très concentré et avait les yeux rivés sur les écrans". Alors? La colère est-elle bonne conseillère d'une femme intelligente?... Pression MORALE, oui ou non?
Dans le même procès, les collègues et amis, Molla et Vouland, étaient défenseurs de la victime, pour l'un, et d'un agresseur, pour l'autre. Les avocat étaient-ils de connivence? Le procès était-il jugé d'avance, entre amis, sachant que, de surcroît, le juge Deschamps est aussi un militant, et de la même tendance? Allons donc!
Nous aimerions avoir des exemples de justice sereine, équitable et juste.

Mais nous passons maintenant clairement et allègrement à la politique.

Dans l'affaire Yann Piat, à la cour d'assises du Var, Maître Vouland n'était encore pas l'avocat de la victime. Il défendait Stéphane Chiarisoli, le hussard parachutiste, un temps regardé comme l'un des cerveaux, le "conseiller technique" de l'équipe. Il a tout simplement été acquitté le 16 juin 1998. Un succès de taille pour son avocat marseillais, Me Philippe Vouland.
D'autant plus que Yann Piat, la victime, était filleule de Le Pen et députée du Var de 1986 à sa mort en 1994. Elle avait appartenu au FN avant de rejoindre l'UDF et d'être assassinée le 25 février 1994 à Hyères (Var) par deux hommes en moto.


Interview de Maître Vouland
En marge du conflit du PAM (Port Autonome de Marseille) et dans la foulée de celui-ci, 3 salariés du PAM étaient traduits en justice. Maître Philippe Vouland (PV) était leur avocat. "R.M : Quels étaient les enjeux de ce procès ? P.V : C’était un procès choquant à plusieurs titres. Des salariés étaient poursuivis parce qu’on applique au syndicalisme la législation anti-émeutes. On fait une législation qui trouve ses origines à Thiers, puis Lamartine en tant que ministre de la II° République, qui veut renforcer alors l’autorité de l’Etat. Le danger, c’était l’utilisation que le parquet voulait faire de la législation." Maître Vouland aujourd'hui s'oppose à la modernisation du droit… Mais, au-delà de l'anecdotique, le danger ne peut-il pas être aussi bien l'utilisation que des avocats (et des juges) militants veulent faire de la législation. Et des syndicats? Le PAM est aux mains de la CGT...

Profession de foi au cours d'un congrès SAF de Nice sur La place de la victime :
Nous savons, comme le rappelait récemment Robert Badinter, que la justice n’est
pas thérapeutique, que
ce n’est pas la victime qui est au centre du procès pénal mais le mis en cause et que ceci a un sens.


Et pour finir 'dignement', nous ne reprendrons pas les propos de M° Molla à notre compte:

Conseil de Mama Galledou, de qui s'inquiétait-il ?

"Le peuple, représenté par les jurés, sera-t-il influencé par l'horreur des souffrances infligées ou au contraire tiendra-t-il compte que ce sont quand même des gamins qui ont perpétré le crime ?"

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