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lundi 17 septembre 2007

Jospin fait sa fête de la rose à Royal

L'illusion Royal ne doit pas se prolonger, estime Jospin
Le quotidien de gauche Libération s'est procuré les bonnes pages avant sa parution (lundi le 24 septembre chez Flammarion) du livre de l'ancien Premier ministre Lionel Jospin qui dresse de Marie-sEGOlène Royal un nouveau portrait inspiré, pour l’avoir vue à l’œuvre, au quotidien et au naturel, à la différence des militants... Pour lui, la personnalité de son ancienne ministre, son style de campagne et ses choix politiques sont les raisons de l'échec à la dernière présidentielle. Il la décrit comme "une illusion", une fantasmagorie qui, selon lui, ne doit pas se prolonger.
Dans ce livre intitulé "L'Impasse", Lionel Jospin explique que Royal n'était pas en mesure de l'emporter à la présidentielle de 2007, "non pas parce qu'elle était une femme, mais parce que j'avais pu me faire une idée assez exacte de ses qualités, notoires (ambigu!) , et de ses insuffisances, réelles". Lionel Jospin, qui lui reconnaît toutefois de l'aplomb (en admettant que ce soit une qualité…) et du courage, n’épargne pas Royal et parle ‘juste’. L'ancien Premier ministre écrit ce que bon nombre de militants pense mais n’ose toujours pas dire : elle est "une figure seconde de la vie publique" qui n'est "pas taillée pour le rôle". Selon le quotidien qui a milité pour la candidate Royal, la mission de Lionel Jospin au fil des lignes est de démonter ce qu'il considère être "un mythe", de dénoncer une candidature-créature des sondages et des médias, une erreur de casting, "une candidate qui était la moins capable de gagner."
Pour l’avenir, il affirme notamment que Sa Cynique Majesté Royal est "une personnalité qui n'a pas les qualités humaines ni les capacités politiques" nécessaires pour remettre le Parti socialiste en ordre de marche et "espérer gagner la prochaine présidentielle.
Selon "Libération", Lionel Jospin publie donc son livre, "L'Impasse", avec pour objectif de convaincre les militants socialistes de ne pas confier les clés du Parti lors du prochain congrès à la présidente de la région Poitou-Charentes, et encore moins lui donner une deuxième possibilité de présenter à l'investiture présidentielle: essayer de convaincre le PS et ses militants de ne pas récidiver en confiant à l'ex-candidate à la présidentielle les clés de la rue de Solferino lors du prochain congrès du PS, encore moins de lui fournir un deuxième visa de candidate à l'Elysée", écrit Libération.
Lionel Jospin n'est pas le premier socialiste à publier des mises en garde contre Marie-sEGOlène Royal. Mais il reste une figure historique du socialisme à la française, avec ses succès et ses échecs, et son avis continue de peser dans le parti.
"Avoir commis une erreur [en la désignant] ne justifie pas qu'on la réitère", affirme-t-il.
Autres publications de socialistes que Royal 'vénère'!
- "La défaite en chantant" de Claude Allègre,
- "L'élection imperdable" de Claude Bartolone
- "Au revoir Royal" de Marie-Noëlle Lienemann.

2 commentaires:

  1. L'adjectif "Notoires" ne se veut pas "ambigu" selon moi, mais plutôt largement ironique et persifleur, une petite vengeance en quelque sorte de la part du sieur Jospin qui a bien connu la suffisante et illusionniste Ségolène, alors qu'elle oeuvrait dans son gouvernement.
    Claude Allègre en sait quelque chose également ; il s'est abondamment prononcé sur sa collaboratrice diplômée en manigances et stratégies individuelles pour arriver à ses fins.
    Ses qualités notoires ? Elle compte exclusivement sur son image, son relookage, son appartenance au sexe dit "faible" pour se hisser à la plus haute marche. Tout dans la forme, rien sur le fond. Le principe de Peter quoi !

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  2. Lionel Jospin a pu observer Madame Royal quand celle-ci était ministre dans son gouvernement.
    Bien que n'étant pas jospiniste, ni même socialiste,mais simplement de gauche je ne peux qu'être d'accord avec son jugement et ses appréciations.
    Je ne comprends pas comment les socialistes aient pu se laisser berner et désigner une telle candidate qui tant par son comportement ses attitudes et ses opinions est loin de correspondre à ce qui fait l'idéal socialiste.
    De même je ne m'explique pas le culte de la personnalité , la vénération organisés autour d'elle.

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