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vendredi 28 septembre 2007

Incendie criminel de bus à Chalon-sur-Saône

A Chalon-sur-Saône, les bus en flammes polluent plus que les voitures
Interdit de somnoler sur le trajet de retour du travail dans le bus: plutôt dormir au bureau et garder l’œil ouvert dans les transports en commun!
Un incendie criminel a entièrement détruit un bus qui transportait 40 personnes à Chalon-sur-Saône jeudi soir, « mais », selon les pompiers, aucun des 40 passagers n'a été blessé dans le ‘sinistre’, que, n’en déplaise au journaliste, pourrait légitimement être qualifié d’acte criminel. (Il est admirable, ce ‘mais’ de l’agence de presse qui se défend de tout sensationnalisme). Ils ont eu le temps de quitter le véhicule avant qu'il ne s'embrase et n'ont pas été blessés . ‘Mais’, pas de victimes, cette fois !…
En début de soirée, un jeune passager, probablement mineur [presse anti-jeune, va !], a mis le feu à une banquette avant de prendre la fuite. La quarantaine d'usagers qui était dans le véhicule de transport en commun a eu le temps d'en sortir, et ce dernier a été complètement détruit dans le 'sinistre', a indiqué la police. Le journaliste ne rend pas hommage au conducteur du bus : son sang-froid ordinaire prive la presse d’un nouveau drame, comme à Marseille, où deux jeunes criminels stupides ne savaient pas non plus qu’il ne faut pas jouer avec les allumettes.
A leur décharge, les ravages des incendies de l’été en Grèce n’ont pas troublé les petits durs de la campagne bourguignonne. Ils ne regardent pas la télévision le soir en famille, puisqu’ils font des travaux pratiques dans la rue. Ils n’apprennent donc pas leurs leçons, puisqu’ils ont appris à n’en recevoir de personne et sèchent les cours. Les gouvernements successifs ne lancent jamais de campagnes de prévention : elles sont d’ailleurs aussitôt critiquées par les associations et les crédits manquent… ‘Prévention’, le mot-clé, pourtant ! Pour la gauche multiple, un seul mot d’ordre, la solution à la délinquance, à la violence et au crime dans les quartiers, la ‘prévention’.
La Saône-et-Loire n’est-elle pas cette belle région du Charolais qui bénéficie des idées mirobolantes et du dynamisme du député de la 6° circonscription, un certain Montebourg Arnaud, fils de Michel Montebourg et de Leïla Ould Cadi, époux Hortense de Labriffe, petite-fille par son père de Pierre de Labriffe (propriétaire du Château de Gambais, une ville des Yvelines rendue célèbre par l’assassin Henri Désiré Landru qui faisait disparaître les corps de ses victimes en les brûlant dans la cuisinière de la villa) et par sa mère de l'Académicien Jacques de Lacretelle (1888-1985). Elle a été collaboratrice d'Édouard Balladur et de Philippe Douste-Blazy. Elle est aujourd'hui déléguée générale de l'API (Association des Producteurs Indépendants du cinéma français) et Secrétaire générale de Unicine (Union des Cinémas - France). C’est dire que ce député-là connaît la rue : pour lui, ce n’est pas du ciné.
Montebourg est donc associé à Gambais, une ville des Yvelines rendue célèbre par l’assassin Henri Désiré Landru qui faisait justement disparaître les corps de ses victimes en les brûlant dans le fourneau de la villa. Retour à Chalon-sur-Saône…
Ce Monsieur de Labriffe par mésalliance socialiste est donc député de la 6° circonscription de Saône-et-Loire et de …. Chalon-sur-Saône Sud. Les incendies de bus peuvent ainsi arriver dans d’illustres circonscriptions où la préférence pour la prévention sur la répression peut donc s’exercer à plein, avec succès que l’on sait. Mais Montebourde, qui fut l’un des porte-parole de l’équipe de campagne de Sa Cynique Majesté Royal n’est certes pas dans une phase de réussite…
Les enquêteurs estiment que l'incendiaire est "probablement un mineur" mais précisent qu'il "n'a pas encore été formellement identifié" ni interpellé. Pas d'activisme policier?
Les chauffeurs du réseau de la ville ont annoncé qu'ils allaient faire valoir leur droit de retrait, et qu'il n'y aurait donc pas de transports en commun vendredi à Chalon-sur-Saône (52.000 habitants).

5 commentaires:

  1. J'habite Chalon sur Saône qui est une petite ville où le vrai fléau est le chômage endémique (que fait montebourg ?).L'histoire du bus brûlé est tout à fait regrettable, mais ne reflète absolument pas une insécurité dans cette ville. Je regrette que les médias donnent tant d'importance à un tel évènement qui ne peut que donner à d'autres tarés de faire la même chose. S'ils veulent parler de cette ville, ils feraient mieux de citer le nombre incroyable de logements vides dans les HLM où on peut avoir un appartement en 24h, sans compter tous les logements neufs qui ne trouvent pas d'acquéreurs car l'offre est trés supérieure à la demande.C'est le cas dans plusieurs villes de cette région, mais bien sûr, nos chers journalistes préfèrent médiatiser l'installation de tentes à Paris, donnant à croire que la crise du logement est généralisée dans toute la France.Si RESF voulait véritablement dire la vérité, ils devraient plutôt parler des squatters qui ne désirent qu'une chose, se faire attribuer des logements quasi gratuits, avec les meubles offerts, alors que les travailleurs smicards eux, continuent à payer des loyers "normaux".

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  2. Le commentaire précédent me paraît juste, à ceci près qu'il n'est pas possible de hiérarchiser les informations et les problèmes.
    Chalon-sur-Saône est probablement la ville que vous décrivez et il n'est pas question de la montrer du doigt.
    L'article souligne que tout politiser fait obstacle à la résolution des problèmes. Les socialistes théorisent et se préoccupent au fond assez peu du bien-être de la population. Que ce type de violence survienne à Chalon-sur-Saône ou à Orléans souligne la dangerosité de la politique de dénigrement qui justifie finalement les plus faibles (et non pas les plus défavorisés) dans leurs actes les plus fous.
    Tous ensemble contre l'irresponsabilité des médias au service des idéologies. Nous en sommes tous les victimes, jusque dans les lieux les plus sympas et partout en France.

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  3. Vous signalez un exemple de propagande, sur le logement, Dal et RESF, et d'autres existent ailleurs. Il faut le dire et ce blog aura été l'occasion de témoigner.
    Merci à PaSiDupes

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  4. Chalon-sur-Saône me fait peur... sur la route de Lyon à Dijon puis, selon les bifurcations, Paris ou les Pays-Bas (via Nancy et, surtout, Metz), je connais les réseaux fournisseurs de fumette, drogue et armes (un relais à Nuits-Saint-Georges, Beaune conservant "seulement" la drogue et des caïds sans grand rayonnement). Menant un reportage en centre-ville à Chalon, sans matériel et juste le nez en l'air pour prendre des repères, je me suis fait attrapé deux fois (c'est peu, mais suffisant) pour 1) donner mon fric 2) changer de trottoir sinon, je me faisais péter le nez. Pour le 1, j'ai poursuivi avec quelques crachats et des insultes, pour le 2, j'ai cogné le premier... sur le nez (pas bien, je sais...). Et pourtant, je ne mesure qu'un mètre soixante-six et suis (bon) père de famille bedonnant. J'ai ramassé le type en m'excusant.
    Pour ajouter à la comparaison des dérive, je me souviens d'un passage à Vaux-en-Velin où les pneus de ma bagnole ont été volés (une panda 45s, 105000 km en 1992). Après discussion (j'avais fait une soirée conte au Centre Social du quartier), j'avais retrouvé ma voiture équipée genre tuning... et des pneus neufs, changés dès le premier dérapage totalement incontrôlé sur l'autoroute du retour : ils étaient trop larges !). Au passage, j'avais aussi gagné deux magnifiques tags que mon voisin Arabe de Dijon m'a traduits : "porteur de la parole" et "double sans m'enculer" (texto).
    Alors, la communication, j'y crois. La prévention, aussi.
    Mais je déplore que ce soient les victimes potentielles qui ont l'info. Parce que la source, si elle n'est pas à tarir, reste à canaliser pour couler dans le bon sens.

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  5. Je suis de chalon sur saone,et je voudrais vous apporter une précision:
    si le bus a été complétement ravagé par les flammes, c'est parceque le chauffeur de bus à laissé le bus bruler;
    En effet, un jeune du reseau STAC est arrivé avec un extincteur, au moment ou le feu était encore limité à un siège donc maîtrisable, afin de de l'éteindre; mais le chauffeur de bus lui a dit de laisser brûler afin que les peines soient exemplaires comme dans le cas du bus de marseille.
    Il est évident que le chauffeur en avait marre que les petits "merdeux" du fond du bus brûlent encore un siège et qu'aucune sanction à la hauteur de ses espérances ne soit prise.
    Chaque bus à ses "merdeux" du fond qui chahutent, qui ricanent fort mais ce ne sont pas tous des incendiaires.
    Dans cette affaire chacun à sa responsabilité et c'est à la justice de faire sont travail et de répartir des sanctions équitables à tous les niveaux : l'incendiaire et le chauffeur de bus.

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