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dimanche 5 août 2007

José Bové : on fauche, après on discute !

Des "faucheurs volontaires" arrachent du maïs transgénique près de Béziers

Comment faire pour faire parler de soi ?… Les électeurs ont montré quelle considération ils ont pour ses actions coups de poing (lévé) : ils désapprouvent, mais il continue contre leur avis.

José Bové fait tout pour aller au trou ! Entouré de militants anti-OGM, José Bové, a partiellement fauché ce dimanche un champ de maïs de Murviel-lès-Béziers (Hérault) pour réclamer un moratoire sur les cultures en plein champ, a-t-on appris auprès de la préfecture de l'Hérault et de l'ancien dirigeant de la Confédération paysanne.

Cette action médiatique et anti-démocratique, qui a rassemblé une centaine d’activistes selon la préfecture, s'est déroulée sans incident. "L'objectif est de demander le moratoire sur les cultures en plein champ", a déclaré José Bové, joint au téléphone par une agence de presse.

C'est ce qu'ont déjà réclamé les "faucheurs volontaires" lorsqu'ils ont été reçus mardi dernier par la secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko Morizet. "Comme le ministère n'a absolument rien fait, cette fin de semaine, on a mené cette première action de désobéissance civile", a expliqué l'ancien candidat à l'Elysée. Délai d’une semaine et on recommence…

Dimanche midi à Murviel-lès-Béziers, dans un champ de maïs génétiquement modifié, les militants ont arraché chacun un pied de maïs avant d'aller déposer leur moisson à la sous-préfecture de Béziers, a rapporté José Bové.

Il s'agit d'"une première action pour montrer la détermination des faucheurs", a-t-il prévenu. Bové n'en est pourtant pas à son coup d'essai! "Si rien n'arrive dans les jours à venir, d'autres actions auront lieu". Chantage démocratique et républicain...

Le pauvre éleveur de brebis du Larzac a conscience qu'il "risque d'aller en prison". La Cour de cassation a en effet confirmé en février 2006 sa condamnation à quatre mois de prison ferme pour la destruction d'un champ de maïs transgénique en juillet 2004. Il appartient au juge d'application des peines (JAP) de le convoquer ou non.

La préfecture de l'Hérault indique d'ailleurs que l'autorité judiciaire a été informée de cette nouvelle action.

Ni la préfecture ni José Bové n'ont pu préciser l'identité du propriétaire victime du saccage de son champ de maïs dont il n'est pas encore prouvé qu'il génétiquement modifié.

L’opposition courageuse s’est plainte de travailler au Parlement jusque fin juillet. Elle accuse même le gouvernement d’en faire trop en juillet, pendant que les travailleurs seraient en vacances : les congés payés du mois d’août commencent donc en juillet… Mais José Bové ne prend pas de repos en août ! Essaierait-il de déranger les vacances méritées d’un gouvernement qui accable l’opposition de travail depuis la Présidentielle : elle n’a jamais tant bossé…

Pour les camarades-faucheurs d’OGM, la démocratie consiste à faire fi du peuple ! Mais alors, pour le compte de qui José Bové travaille-t-il ?

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