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mardi 10 juillet 2007

Le 'jeune' Benoît Hamon est aussi nuisible que ringard

Le PS n’entrevoit pas l’essentiel
Le petit prof d’histoire, bac plus 3, manque singulièrement de perspicacité et de lucidité. La fossilisation de la pensée socialiste française conduit à la stérilisation, mais ouvre un espace désertique inespéré aux petites têtes qui étalent devant les medias peu critiques des élucubrations inspirées par l’amertume et la méchanceté dans un réflexe de polémique. Obnubilé par l’accessoire, il ne parvient pas à apprécier l’essentiel.
Benoît Hamon, député PS européen, a accusé mardi Nicolas Sarkozy de vouloir "tirer un profit" politique de la candidature de Dominique Strauss-Khan à la direction du FMI, alors que l'idée ne vient pas de lui mais de Jean-Claude Juncker le président de l'Eurogroupe, réunion des ministres des Finances de la Communauté Européenne. Hamon a le sens de la propriété... Mais la décision appartient-elle à Hamon ou à Sarkozy ? Le chef de l’Etat est-il sectaire à la façon socialiste au point de barrer DSK sous prétexte qu’il est socialiste ? La capacité d’ouverture n’est pas à la portée du PS et l’idée même d’ouverture est inconcevable à la génération montante : les jeunes lions socialistes seraient-ils encore plus sclérosés que leurs éléphants ? Et si l’on songe à Marie-sEGOlène Royal qui se targue d’avoir la jeunesse de France dans la poche, n’avons-nous pas du souci à nous faire sur l’état de notre jeunesse et sur la relève ?

Sur France 2, le responsable socialiste a tenu à affirmer que la candidature de l'ancien ministre socialiste de l'Economie au FMI "n'a rien à voir avec les ralliements au gouvernement" de personnalités issues de la gauche. Ca demande une explication, à défaut d’une démonstration ! Et en tout état de cause, ce serait à DSK de qualifier sa décision, s'il est majeur et autonome, bien que socialiste... et ancien Ministre des Finances.
Hamon a encore déclaré, sans ajouté la moindre information utile, que "cela repose sur un consensus des dirigeants européens entre eux". Encore faut-il savoir faire émerger des personnalités. Selon Benoît Hamon, Nicolas Sarkozy n'est pas à l'initiative de cette candidature, contrairement à "ce qu'il dit". La belle affaire ! Et il ne lâche pas sa proie, le roquet , qui ajoute encore : "Il essaie de tirer un bénéfice intérieur d'une proposition de candidature qui avait été faite d'abord par Jean-Claude Juncker, Premier ministre luxembourgeois et patron de l'Eurogroupe. Il essaie de tirer un profit d'un choix qui n'a pas été le sien initialement", a-t-il affirmé. L'accord de Sarkozy avec Juncker témoigne de sa capacité d’écoute et de sa volonté d’ouverture et de concertaion vraie. P’tit Benoît peut-il en dire autant? Qu’il prenne plutôt des leçons…
Interrogé sur l'ouverture pratiquée par Nicolas Sarkozy, Benoît Hamon a rappelé que "le PS n'est pas dans l'ouverture". Encore une information! Pas même dans l’entrebâillement. "Un certain nombre de personnalités ont accepté d'aller remettre en cause leurs engagements de campagne pour travailler avec Nicolas Sarkozy. Je suis pour qu'on ait la plus grande fermeté vis-à-vis de ce type de comportement", a-t-il dit. Le PS français ne serait-il pas plus stalinien qu’il n’y paraît ?
Il a ajouté qu'à ses yeux, "ce ne serait pas une bonne idée" que Jack Lang accepte de siéger dans la commission sur les institutions. Puisque son avis est tellement important pour nous, après Ayrault et Hollande, le blanc-bec, député européen par cooptation, poursuit en menaçant l’ancien ministre Lang: "Ceux et celles qui décident aujourd'hui de collaborer à la politique de la droite (...) se mettent naturellement en congé du PS". Vont-ils stopper l’hémorragie par le chantage ?
La valeur n’attend pas le nombre des années et le monsieur-je-sais-tout a aussi estimé sans à priori que cette commission va "écrire une réforme qui dans la pratique a déjà commencé, c'est-à-dire l'hyperprésidentialisation.

Passant du coq à l’âne, le petit coq européen a ensuite fait l’âne en évoquant les "14 milliards de cadeaux fiscaux" accordés aux "plus aisés". Nicolas Sarkozy aurait pu financer des logements sociaux, revaloriser le Smic ou encore augmenter le budget de la justice. Probalement innovantes selon ce jeune cadre dynamique de la rue de Solférino, ce sont autant de mesures respectueuses de l’orthodoxie socialiste plusieurs fois séculaire, mais qui nous ont amenés où nous sommes.
"Celles et ceux qui ont voté pour nous, eux, ne seront pas satisfaits dans leurs conditions d'existence des conséquences de cette politique", a affirmé ce proche de François Hollande, qui dans leurs propos bafouent la règle majoritaire en démocratie parlementaire.
Benoît Hamon garde la parole quand il la tient et a ajouté, à la surprise générale, n'avoir "aucune indulgence" pour cette politique. Nicolas Sarkozy ne revalorise pas l'allocation de rentrée scolaire, qui permet non pas d’acheter du matériel scolaire, puisque les collectivités locales s’en chargent avec nos impôts locaux, mais plutôt d’habiller nos jeunes et moins jeunes. Il aurait pu financer le doublement du budget de la justice, financer 120.000 logements sociaux, il ne le fait pas et ne revalorise pas le Smic", a-t-il dénoncé. Que ce ‘jeune’ ne soit pas plus ouvert, est certes en soi navrant, mais qu’il refuse d’évoluer en s’accrochant à des recettes archaïques inadaptées au monde de son temps, révèle la valeur du slogan ‘désirs d’avenir’… Relancer l’économie n’est pas pour lui la priorité des priorités et créer ainsi de la richesse par l’investissement et l’emploi n’est toujours pas non plus pour lui et ses camarades le moyen d’arriver à financer les dépenses sociales. Le PS et ses rejetons socialistes veulent mettre la charrue avant les bœufs : il sont décidemment bornés
En outre, selon B. Hamon, le chef de l'Etat est "incapable" de "démontrer que l'argent économisé et investi par les plus aisés va amener des emplois, de l'investissement".
Parce qu’au PS on connaît sans doute bien les riches, P’tit Benoît affirme péremptoirement : "Quand vous donnez 100 euros à quelqu'un qui est riche, en général il les épargne. Quand vous donnez 100 euros à quelqu'un qui est modeste, en général, il les consomme et cet argent est utile", a-t-il ajouté. En général, les pauvres du P’tit Benoît n’achèteraient donc pas modestement et les riches ne dépenseraient donc pas sans compter : voilà des nouvelles qu’elles sont bonnes ! Et celle dont parle le petit homme, c’est la consommation à la petite semaine, à court terme. Il faudrait tout de même qu’il élargisse le spectre de sa réflexion à l’investissement à moyen et long termes (la capacité d’auto-financement des entreprises, etc) à défaut de pouvoir l’approfondir, puisqu’on ne peut exiger de lui les deux.
Il faudra que Hamon et le PS intègrent l’idée que les Français ont amené la droite au pouvoir pour rompre avec leurs méthodes dont ils ont apprécié les effets à leur juste valeur. Que le PS ne réussisse pas à se rénover n’interdit pas à la droite de le faire et de passer à l’action.

2 commentaires:

  1. Je plussoie, la jeunesse pour la jeunesse est une connerie

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  2. QUAND LE PRESIDENT SARKOZY « DEBAUCHE » LES MEMBRES DU PS , C'EST POUR «N' EMBAUCHER » QUE LES MEILLEURS .

    NE NOUS Y TROMPONS PAS : « DOMINIQUE STRAUSS KHAN N'EST NI UN MONTEBOURG ... NI UN FLEAU ROYAL »

    Pressentir un DSK pour postuler à la présidence du FMI , ne relève pas de la part de Nicolas Sarkozy de l'ordre du simple débauchage d'un membre supplémentaire du PS , comme voudrait le faire croire une certaine presse pour le moins désorientée , et à juste titre inquiète .

    A préférer la posture « Royal » au mérite , à privilégier le « jeunisme » de façade à l'intelligence ou à l'expérience politique , le PS dirigé par François Hollande en avait presque oublié qu'il y avait parmi ses membres quelques perles rares ...que les jeunes loups plutôt encouragés , se devaient de fouler du pied .

    Rappel des titres :

    DSK étudie à HEC et à l'Institut d'études politiques de Paris. Il est licencié en droit public, docteur ès-sciences économiques et professeur agrégé de sciences économiques. Il devient professeur d'économie à l'Université de Nancy 2 (1977-1980) puis à l'université de Nanterre (à partir de 1981) et à l'École nationale d'administration ( ENA ). Après un passage comme professeur à HEC, il enseigne ensuite la microéconomie et la macroéconomie à l'IEP de Paris.

    Appelé enfin à enseigner dans une Université Américaine , il sera désigné par le Herald Tribune comme étant l'économiste le plus éminent de son époque .

    Alors...débauchage ? Ou reconnaissance de l'excellence ?

    A ce niveau de compétences , il n'y a plus d'adversaires politiques .

    Nous assistons à la conjugaison apolitique du verbe « réussir » , pour la France , voulue par des hommes à l'évidence hors du commun .

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