POUR

LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

Free speech offers latitude but not necessarily license

samedi 17 mars 2007

Royal, battue sur le sujet des femmes battues

Royal ignore le travail parlementaire.
Sa Cynique Majesté Royal critique le gouvernement à l'aveuglette.
La célèbre absentéiste du Palais Bourbon n'a guère participé à ses travaux et adresse donc des reproches injustifiés. C'est ainsi que l'insolente Royal promet son habituelle réforme 'en profondeur' -rien de moins- sur les femmes battues, puisqu'elle est parlementaire et se proclame partout concernée par cette cause. Or, pendant qu'elle se consacrait à ses grands travaux de ravalement de façade en institut de beauté, les autres députés gagnaient leurs indemnités parlementaires en débattant et votant une loi sur les violences aux femmes .

Laurence Ferrari la reprend donc logiquement le 22 janvier dans l'émission Dimanche+ de Canal+ , et Dame Royal, un instant décontenancée par cette révélation, s'en tire péniblement avec des généralités.
VOIR et ECOUTER :

Segolene loi femmes battues
envoyé par pierrequiroule

RAPPEL- La pauvre Royal est-elle plus limitée encore que nous le pensions, avait-elle déjà occulté l'émission de Canal+ animée par Laurence Ferrari ou prend-elle les électeurs Français pour des imbéciles? Le 18 décembre 2006, elle recommence le même coup de poker, au cours cette fois de l'émission du servile Serge Moati, qui lit son texte en pointant ses doigts potelés, la réaction de la candidate Royal à la remarque de Nathalie Kosiezcu-Morizet est naturellement dédaigneuse! Elle a en effet d'autres préoccupations: "Elevez l'argument, vous méritez mieux". Et si un(e) député(e) doit rendre des comptes, elle non ! Elle y échappe avec une pirouette qui satisfait les ségogols seuls.
VOIR et ECOUTER (à nouveau!)

Sego_parlementaire
envoyé par pierrequiroule

Lettre ouverte à Ségolène Royal
La violence faites aux femmes : des actes pas des mots
Par Nassimah DINDAR, Déléguée générale à la diversité, Présidente du Conseil général de la Réunion, Valérie PÉCRESSE, Porte Parole de l’UMP, Députée des Yvelines,Bérengère POLETTI, Déléguée générale aux femmes, Députée des Ardennes.
En cette journée internationale contre les violences faites aux femmes, l’UMP rappelle que la lutte contre les violences faites aux femmes est un sujet trop grave pour être instrumentalisé politiquement. En effet, selon le rapport de l’ONU d’octobre dernier, une femme sur 3 dans le monde est victime de violences au cours de sa vie. En France, en novembre 2005, une étude estimait que tous les quatre jours, une femme meurt des suites des violences qu'elle a subies au sein de son couple.
Le 4 avril 2006, la loi renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre les mineurs est entrée en vigueur. Soit, il y a 6 mois. Ces nouvelles mesures sont donc en train de commencer à faire leurs preuves. Cette loi, issue d’une proposition de loi d’un sénateur socialiste, largement modifiée et améliorée par des amendements des députés et des sénateurs de tous les groupes politiques et notamment de l’UMP a permis : le relèvement de l’âge du mariage des femmes de 15 à 18 ans pour lutter contre le mariage forcé (sénatrice UMP Joëlle Garriaud-Maylam), le droit de punir à l’identique les auteurs de violences contre leur ancien ou leur actuel conjoint, concubin ou partenaire lié par un PACS, la reconnaissance dans le code pénal de l’interdiction du viol entre époux, la possibilité légale d’attribuer sans délai l’appartement familial à la victime des violences, la sanction des violences commises à l’étranger contre les mineurs résidant habituellement en France afin de lutter contre les mariages forcés dans les pays d’origine des jeunes filles issues de l’immigration.
L’UMP a activement participé à toutes les lectures de cette loi, alors que Ségolène Royal n’a été présente ni en 1ère lecture (13 et 15 décembre 2005), ni en 2ème lecture (21 février 2006), ni lors de l’adoption finale à l’unanimité (23 mars 2006). Madame Royal n’a d’ailleurs ni déposé, ni cosigné d’amendements sur ce texte. Par ailleurs, la porte-parole du groupe socialiste en défendant la position de son groupe à l’Assemble nationale regrettait avec l’ensemble des groupes politiques que la prévention des violences familiales ne soit pas plus renforcée.
Nicolas Sarkozy, dans son projet de loi de prévention de la délinquance déjà adopté par le Sénat, a prévu que les auteurs de violences familiales habituelles soient obligés par le juge à un suivi socio-judiciaire c’est-à-dire, comme pour les délinquants sexuels, une prise en charge psychologique en plus des sanctions auxquelles ils sont condamnés. De plus, les médecins pourront révéler plus facilement à l’autorité judiciaire les violences faites aux femmes, femmes qui seront mieux accueillies dans les commissariats et gendarmeries grâce à des travailleurs sociaux et des psychologues. Enfin, Nicolas Sarkozy a accepté un amendement sénatorial obligeant l’Education nationale à contribuer à la lutte contre toutes les violences dont les violences faites aux femmes. Ce texte est depuis la semaine dernière en discussion à l’Assemblée nationale. Ségolène Royal n’a déposé aucun amendement et n’a participé à aucun débat depuis le début de la discussion.
Ségolène Royal semble vouloir faire table rase des avancées majeures des derniers mois nées d’un processus législatif unanime sans pour autant défendre d’idées précises. Nous regrettons que Ségolène Royal n’assume pas son rôle de parlementaire sur des sujets aussi importants pour la société française. Sans doute attend-elle que les Français lui disent ce qu’elle doit faire…
En matière de lutte contre ce fléau majeur que sont les violences faites aux femmes, ce n’est pas de grandes déclarations dont la France a besoin mais d’actes.
Samedi 25 novembre 2006

Le débat continue sur le site
agora-elles.com
L'absentéisme parlementaire chronique de la vertueuse socialiste dépasse l'entendement: à ce niveau, c'est alarmant de la part d'une candidate qui préconise une VI° République... Sur le modèle de sa pratique respectueuse des institutions?

Mais ce qui nous interpelle, c'est que, par ailleurs, elle est coutumière du pillage des idées et des travaux des autres. Avant elle, rien de valable, semble-t-il, n'existait. Elle n'est certes pas très cultivée, mais ce désintérêt des autres est très problématique pour la fonction qu'elle brigue.

La politique de l'esbrouffe et du coup de poker, c'est le pacte présidentiel de Sa Cynique Majesté Royal.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):