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jeudi 12 octobre 2006

Mme Alliot-Marie, "opposée à la discrimination positive".
Michèle Alliot-Marie, la ministre de la Défense, qui s'exprimait avant le dîner de l'iftar (rupture quotidienne du jeûne pendant le ramadan) lors d'une "visite d'amitié" à la Grande Mosquée de Paris et à l’occasion d'un débat autour du thème "l'islam, la France et ses musulmans", s'est déclarée mardi soir "opposée à la discrimination positive".
"Mais, et je vais peut-être en surprendre certains, si je suis opposée aux discriminations, je suis aussi opposée à la discrimination positive", a déclaré Mme Alliot-Marie, invitée du grand recteur de la Mosquée de Paris Dalil Boubakeur. "Ce n'est pas nouveau chez moi. Je l'ai été lorsqu'on a parlé des quotas pour les femmes en politique. Parce que c'est chez moi une réaction fondamentale. Les quotas induisent toujours un doute sur la qualité et les compétences des personnes qui sont visées", a-t-elle expliqué.
La ministre a ensuite ajouté qu’elle est "extrêmement vigilante face aux injustices et aux discriminations". "La République attend et exige des représentants de l'autorité, qu'elle soit militaire, policière, judiciaire, administrative ou sociale, une égalité parfaite de traitement et de considération pour chacun de ses citoyens", a-t-elle souligné. Et de citer deux contre-exemples: "Nous ne saurions accepter que demeurent des entreprises qui jugent les gens sur leur nom de famille plutôt que sur leur CV, des boîtes de nuit qui sélectionnent les entrées au faciès".
Mme Alliot-Marie s'est également déclarée "opposée au communautarisme parce qu'à mes yeux le communautarisme c'est privilégier le vivre entre soi plutôt que le vivre ensemble", déclenchant les applaudissements de son auditoire. "C'est finalement une forme d'exclusion comme une autre." La ministre a estimé que "le pacte fondateur de la République française", c'est "l'égalité des chances et la réussite et la promotion sociale par le mérite". Elle a tenu à "réfuter la théorie du choc des civilisations".
Dans un entretien publié mardi dans Le Figaro, Mme Alliot-Marie a maintenu le doute sur son éventuelle candidature à la présidentielle, affirmant qu'elle ne ferait pas connaître sa décision "avant janvier".

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