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mercredi 9 août 2006

Hollande envoie Dray, le pompier-pyromane, au front.
Courageux, Hollande, mais pas trop!
S’il n’est pas le porte-parole de tous les candidats potentiels du parti socialiste, Julien Dray parle au nom du PS, et surtout en celui des Royal-Hollande, en l’absence du porte-voix de Hollande –car on parle beacoup au PS-, le professeur J.M. Ayrault –encore en vacances !
Dray a cette fois pour mission d’apaiser les camarades irrités par l’autoritarisme de Flamby 1er. A force de subir le harcèlement conjugal permanent de sa compagne, le Premier secrétaire s’est livré à un acte d’autorité aussi subit que maladroit, typique des faibles : il a écrit aux maires pour pistonner la Maréchale-Me-Voilà-M’As-Tu-Bien-Vue qui décidemment porte le pantalon. Les petits partis se sont sentis aussi méprisés que les étudiants boursiers et grévistes anti-CPE et n’entendent pas être matés par le couple socialiste dominateur.
Alors, le fourbe Julien Dray, expert en manœuvres diverses et qui ne craint pas les basses œuvres, s’efforce de berner un peu plus les partis frères. Proche du couple Hollande-Royal, et donc fort peu crédible, le faux-cul annonce : "Tout est encore possible dans la désignation interne" du candidat du PS pour la présidentielle. Mais il ajoute, ce qui n’est pas de nature à calmer les camarades susceptibles : "Il vaut mieux laisser chacun vivre sa vie politique et ne pas trop en discuter, parce que la discussion est source de conflit (...)". On ne discute pas, au PS…Sinon pour dire tous pareil et vanter les louanges de la Maréchale auprès de la presse aux ordres, ELLE…Pas de débat démocratique et républicain au Parti socialiste….
A propos de sa candidate, il déclare : "Je pense que les militants du Parti socialiste, aujourd'hui (sic), ont de l'affection pour Ségolène Royal". Re-sick (en anglais = nausée ) ! On ne peut pas dire que ce soit flatteur, car il ajoute encore : "les militants du Parti socialiste n'ont pas décidé encore d'en faire leur candidate". Ah bon ? Tout n’est donc pas bouclé ?? S’il le dit, on peut le croire… Mais les ‘petits partis’ ont comme un gros doute !
Il explique donc sur RTL que "on va mesurer la densité de chacun, l'enjeu que ça représente, et donc les choses ne sont pas faites". "Je pense que tout est possible encore dans la désignation interne du Parti socialiste". Alors si on évalue ‘la densité de chacun’, l’espoir peut renaître chez chacun ! L’ex sous-ministre n’a toujours pas fait la démonstration de sa densité, pas même en Poitou-Charente où elle est très absente, donne ses ordres de loin et fait bosser ses féaux conseillers régionaux.
Il eût mieux valu que Dray se tût…

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