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samedi 12 août 2006

CNE: une "mesure satisfaisante".
N'en déplaise à la Gauche, le président de l'Assemblée permanente des Chambres de métiers, Alain Griset, estime que le CNE, instauré il y a un an par le gouvernement, est une mesure "satisfaisante". Voilà un avis compétent qui contre-balance les jugements partisans de la gauche.
Réservé aux entreprises de moins de 20 salariés, le CNE débute par une période de deux ans durant laquelle l'employeur peut licencier son salarié sans justification. Or, "on est à peu près à 150 contentieux, sur 550.000" contrats, depuis sa mise en œuvre : "c'est beaucoup moins de contentieux que pour des contrats classiques", a affirmé M. Griset.
M. Griset, rappelant que le CNE "était une mesure demandée par l'artisanat", explique, sur RTL, que sur les 550.000 intentions d'embauches en CNE notifiées à l'administration, "beaucoup sont issues de l'entreprise artisanale". Mission accomplie !
En réponse aux critiques des syndicats, qui reprochent au CNE d'entraîner une plus grande précarité pour les salariés, Alain Griset répond, confiant, que "au fur et à mesure, ils se rendront compte que pour nous, c'est une bonne mesure et pour les salariés également", a-t-il estimé, ajoutant être "persuadé que, au bout de la première année, on pourra vérifier que plus de 80% de ces emplois seront transformés en emplois pérennes".
Selon l'Insee, 30% des CNE ont été rompus six mois après la création du dispositif, mais ce taux élevé résulte plus souvent d'une décision du salarié (45% des cas) que de l'employeur (38% des cas).
Le président ajoute : "les syndicats connaissent peu les entreprises artisanales, les petites entreprises". Ils ont pourtant un avis définitif et ne risquent pas de suivre les conclusions de l’Assemblée des Chambres des Métiers. Ils ont enfourché le cheval de bataille du CNE et rien ne pourra les désarçonner, car ils ne luttent pas dans l’intérêt des salariés, mais contre le gouvernement : être contre est typique de la gauche syndicale française.

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