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LA &nbsp LIBERTE &nbsp D' EXPRESSION

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mercredi 21 juin 2006

Lyncheurs PS paranos.
François Hollande
donne des coups, mais se plaint à la maîtresse quand il rencontre de la résistance : il confond cour de récréation et Assemblée Nationale. Irresponsable, nous le savions, mais il est clair désormais, qu’il est susceptible.
Faits et réactions :
Dominique de Villepin a fait de la peine au P’tit Hollande et ses petits camarades députés socialistes en dénonçant "la lâcheté" d'un Premier secrétaire qui l'interpellait sur le supposé délit d’initié du patron français de l’européenne EADS. Le PS réclame désormais des "excuses" au Premier ministre et menace de boycotter les prochaines séances de questions au gouvernement –la politique du PS se réduit à la menace et au chantage systématiques.
Hollande ne se sent plus. "Il a parlé d'irresponsabilité générale, il en a appelé à la démission du gouvernement, il a mis en cause personnellement le président (Jacques Chirac) et le Premier ministre sur la seule affaire de la gouvernance d'EADS".
"Il est des moments dans la démocratie où on ne peut pas dire n'importe quoi", lui a rétorqué M. de Villepin. Quoi d’extraordinaire ? […]"Je dénonce, M. Hollande, la facilité et je dirais même en vous regardant la lâcheté qu'il y a dans votre attitude".[…] "Je le redis: la lâcheté", a-t-il répété. Les Français ne pensent pas autrement. Ils ont remarqué que le PS utilise les mêmes ficelles et crée des problèmes là où il n’y en a pas. Le harcèlement continue grâce aux médias qui ont cause commune : nous notons les adjectifs ‘violemment’, ‘brutalement’ qu’ils appliquent systématiquement au Premier ministre.
Le Nouvel Observateur décrit la scène: Son discours est alors devenu quasiment inaudible au milieu du tumulte déclenché par les parlementaires socialistes qui ont quitté leur banc pour se presser devant celui du gouvernement. Plusieurs députés furieux ont tenté de s'approcher du Premier ministre, protégé par un cordon d'huissiers. "Démission! Démission!", ont scandé les députés socialistes.
"Il a perdu ses nerfs, perdu le contrôle et fait une faute grave pour la démocratie". Qui parle ? Villepin ? Vous avez tout faux : C’est le bonhomme Hollande !
Méthodes démocratiques du PS ? Perte de maîtrise individuelle et collective ? Les députés PS donnent de la représentation nationale une hallucinante image et ce spectacle d’intimidation physique est un encouragement à la révolte populaire. Grave !
"Vous n'avez jamais cessé de brader le service public (...) Vous n'avez jamais été au rendez-vous de la politique de la nation" et "sur les entreprises publiques, vous n'avez pas fait le nécessaire", a néanmoins poursuivi M. De Villepin.
Les députés refusèrent de regagner leur place ou de quitter l'hémicycle : les incivilités ne vont pas manquer de reprendre dans les quartiers difficiles, sans que le PS n’y voie sa responsabilité.
Le président de l'Assemblée nationale Jean-Louis Debré décida d'interrompre la séance des questions au gouvernement qui n'aura duré qu'une demi-heure. Il ne pouvait pas envoyer les députés incivils en pensionnat de rééducation. Va-t-il logiquement leur sucrer leurs allocations-indemnités de députés. La Maréchale Me-Voilà-M’As-tu-Vu devrait être d’accord pour leur désigner des tuteurs !
L'entourage du Premier ministre a assuré en fin de journée que Dominique de Villepin "a voulu dénoncer une attitude consistant à se livrer à des attaques personnelles au lieu d'aborder les défis majeurs de notre pays". "Le Premier ministre souhaite que le débat politique soit tout entier tourné vers les réponses à apporter aux préocccupations des Français", selon son entourage. Le désoeuvrement du PS fait peine : ne peuvent-ils pas s’occuper utilement ?
De leur côté et en bons démocrates républicains ouverts à la discussion et à la contradiction, les députés socialistes ont quitté l'hémicycle et François Hollande a demandé des excuses au Premier ministre. Ils en sont au psycho-drame… Ce qui serait seulement pathétique.
Mais ce qu’ils ont visiblement en tête, c’est le coup d’état. Qui vont-ils envoyer en première ligne ? Les transports ? Les infirmières ? L’air de ne pas y toucher.
Commentaires de députés :
- au PS, non sans aplomb, le porte-parole professeur-chercheur Julien Dray a accusé, sur France-3, M. de Villepin, affaibli par la crise du CPE, l'affaire Clearstream et plus récemment les critiques de sa majorité contre le projet de fusion GDF-Suez, d'avoir eu recours à "une provocation pour essayer (...) de ressouder sa majorité derrière lui".
La provocation étant de mentir sur le mouvement anti-CPE qu’il a créé artificiellement mettant le pays en conflit pendant trois mois, et sur la fusion GDF-Suez que la majorité des employés EDF souhaite en désavouant la grève CGT. Mais là où le fourbe Juju pousse le bouchon un peu loin, c’est dans son outrecuidante compassion pour la majorité et ses dissensions : l’hypocrite ignore tout de l’existence de courants multiples du PS en plein déchirement !
- au PCF, le président du groupe communiste Alain Bocquet s’est aligné sur le PS : "Il est temps qu'il parte". Réaction très argumentée…
- à l'UDF, François Bayrou réclamait carrément des "élections anticipées" pour "mettre un terme à cette lente décadence". Il est le Président que la France entière attend…
- à l’UMP, et à la différence de l’excellente Boutin qui lâche : "En entendant cette réponse, j'ai eu envie de pleurer sur la France (...) ,
le président du groupe UMP Bernard Accoyer a accusé François Hollande d'avoir "créé de toutes pièces un incident". C'était une "réponse très vive, très sèche mais à la hauteur de ce qu'il avait entendu", a également estimé Georges Tron. "On ne peut pas donner des coups et ne jamais accepter d'en prendre".
Commentaires de ministres :
- Jean-François Copé, le ministre délégué au Budget et porte-parole du gouvernement, souligne sur Europe 1 que "François Hollande a porté sur la question de l'entreprise EADS des accusations super-agressives à l'encontre du Premier ministre". Un Premier ministre est-il moins digne de respect qu’un Premier secrétaire de parti ? Au PS, on considère qu’on peut faire aux autres ce qu’on ne veut pas qu’on nous fasse.
Jean-François Copé a rappelé les faits. "La réponse du Premier ministre était tout simplement de dire que le fonctionnement même des choses, le pacte d'actionnaires dans lequel se trouve l'Etat a été décidé par (un) gouvernement de gauche et que donc il était quand même bien d'arrêter le double langage". Dérangeant, devant les caméras ?
- François Goulard, en responsabilité des Universités, a précisé utilement sur France-Inter ce mercredi, face aux contre-vérités du PS, colportées par les médias, que le délit d’initié dont il est question dans le dossier EADS, d’une part n’est pas démontré et, d’autre part, n’est pas imputable au gouvernement. Prétendre le contraire, ou le donner à croire, est irresponsable : nous sommes, comme dans l’affaire Clearstream, en situation de calomnie. Les socialistes ne respectent pas les électeurs et les manipulent. Seront-ils dupes ? Le PS va-t-il réussir à tromper l’opinion une fois encore ?
Le ministre souligne les amalgames du Premier secrétaire, qui, élu –lui– n’a jamais été choisi comme Premier ministre –lui… Amertume, rancœur, jalousie et haine! La liste des calomnies est longue au PS. Il faut ajouter au problème EADS les amalgames sur le retard de l’Airbus A380 comme si les membres du gouvernement étaient ingénieurs EADS et sur des suppressions d’emploi en pleine période de baisse du chômage. Le ministre en responsabilité souligne beaucoup de mauvaise foi et d’irresponsabilité au PS. C’est le moins qu’on puisse dire. Il était même temps de le dire et si les UMP avaient le courage, ils repasseraient une couche !
Ce mercredi :
Suite à la ‘montée d’huile’ au PS, dixit F.Goulard, Dominique de Villepin a apaisé le débat. Prenant la parole dès le début de la séance des questions à l'Assemblée, le Premier ministre a déclaré « regretter » (comme Jospin en 1998, sur les points sensibles de l'esclavage et de Dreyfus) et « retirer » ses paroles de la veille, « si certains mots ont blessé » François Hollande. On ne savait pas le premier secrétaire du PS aussi sensible. Le milieu social d’origine ? L’éducation bourgeoise ? A-t-il quitté l’adolescence? Ce qui lui manque, c’est de n’avoir jamais travaillé pour de vrai, a fortiori jamais mis les mains dans le cambouis, d’où cette délicate susceptibilité romantique.
Comme le ministre, les députés UMP sont libres de développer les thèmes de la démagogie et de l’irresponsabilité : le cas actuelde EDF-Suez est symptomatique. Même les employés d’EDF ne gobent pas les sottises ringardes de la CGT : seulement 14% d’inconditionnels se sont alignés. Ils ont compris que la gauche archaïque leur fait du tort. Pourquoi désespérer des autres Français? Ils vont avoir un sursaut.
La Maréchale Me-Voilà-M’As-tu-Vu(e) avait encore séché la séance de l’Assemblée ce mercredi (chez le coiffeur ?) : a-t-elle une raison médicale, un mot de ses parents ? Et, si on lui retenait ses allocs de députée, bénéficierait-elle d’un passe-droit démocratique?
Sans attendre, le P’tit Rond en a profité pour s’émanciper : il nous a fait sa petite crise : "Y m’a traité", a-t-il rapporté à J.L. Debré. On lui manque de respect –comme tout le monde, d’ailleurs. Est-ce vraiment plus grave que ce que les enfants et les élèves font subir à leurs parents et à leurs profs ? Dominé par sa compagne à la maison comme au boulot, il avait envie de s’affirmer en montrant son autorité. Mais personne ne le prend vraiment au sérieux, vu les sondages…Pas de quoi, p’tit Hollande, nous faire tout un fromage…

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